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Le savant Le Verrier a permis la découverte d’une nouvelle planète, Neptune, en étudiant les perturbations inexpliquées de l’orbite d’Uranus. « Tout se passe comme si… »  

Dans les affaires concernant François Fillon, tout se passe comme si… la justice était instrumentalisée, comme le suggèrent les révélations effectuées dans la presse deux jours après une perquisition alors que la loi impose le secret de l’instruction, ou encore les dates qui ont été habilement choisies pour des audiences afin d’influencer le choix les électeurs, etc.

Il n’est pas besoin de lire le livre à paraître, écrit par trois journalistes du ‘Canard Enchaîné’, pour s’interroger sur ces pratiques, il suffit de s’appuyer sur ce vieil adage policier : « cherchez à qui le crime profite ».  

Durant le quinquennat de François Hollande, la justice qui aurait dû, selon lui, être exemplaire, a laissé s’installer une dictature sournoise de magistrats idéologues qui ne respectent plus les lois votées au Parlement, et qui légifèrent, à la place des députés, selon leurs convictions personnelles. Le Président de la République semble se retrancher hypocritement derrière l’indépendance de la Justice en tentant de faire oublier que c’est lui et sa Garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui ont placés au Parquet ces juges, membres du Syndicat de la Magistrature, politisés très à gauche.  

-         Nicolas Sarkozy a été mis en garde à vue toute une nuit, par une procédure abondamment médiatisée. Tout ça à cause d’une lecture tendancieuse de son agenda qui a induit une confusion entre Mesdames Ingrid Bettencourt (l’ancienne prisonnière des FARC) et Liliane Bettencourt (la milliardaire), par deux juges affiliés au Syndicat de la Magistrature.

-         Une procédure a été engagée à partir des écoutes téléphoniques de conversations entre Nicolas Sarkozy et de son avocat, Maître Herzog. Ces écoutes ont été diligentées par un autre juge affilié au Syndicat de la Magistrature. Et c’est un vrai scandale rappelant les pratiques de la STASI dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Si ça doit faire jurisprudence, citoyen méfie-toi, tu risques de te retrouver entre deux gendarmes pour avoir plaisanté au téléphone. Par ailleurs, les lois mémorielles sont aussi critiquables : on n’a plus le droit d’être un mal-pensant déviationniste. Qu’un professeur d’histoire soit interdit d’exercer parce qu’il est négationniste ou salafiste, c’est à l’Education Nationale d’en prendre la responsabilité sur directives ministérielles, pourquoi pas ? En revanche une conversation de bistrot, quelle qu’en soit la teneur, ne devrait faire l’objet d’aucune poursuite. La liberté de penser implique la liberté d’avoir des idées erronées ou stupides.

-         Il n’est pas dans l’esprit des lois en France, d’appliquer une rétroactivité des lois notamment de règles instaurées en 2013 sur des pratiques parlementaires, antérieurement légales, et qui, de surcroît, ont concerné des centaines d’élus. Alors inculper de faux en écriture, à partir de documents saisis lors d’une perquisition (contraire à la séparation de l’exécutif et du législatif), concernant un emploi d’assistant parlementaire n’a aucun sens puisqu’il n’y a pas de définition légale ni d’horaires définis pour ce travail dont la rémunération est encore, légalement, à la discrétion de l’élu.

-         Autre scandale : celui de communiquer des informations, souvent non étayées, sur une instruction en cours. Cela devrait entraîner une sanction des magistrats instructeurs, voire l’annulation de la procédure en cours, pour dissuader les juges de s’affranchir du secret de l’instruction.  

En revanche l’omerta est totale sur la déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron alors qu’il a avoué avoir gagné plus de 3.000.000 € de 2010 à 2013 et qu’il a estimé sa fortune, en 2014, à environ 150.000 €. Conclusion : soit il a dilapidé (un smic par jour) presque tout son argent, et c’est inquiétant sur ses capacités de gestionnaire, soit il a dissimulé cet argent et c’est inquiétant sur son honnêteté.  

TOUT SE PASSE COMME SI … La Justice est bien instrumentalisée pour disqualifier des candidats politiquement contraires au pouvoir actuel et protéger ceux dont les idées sont agréées 'bien-pensantes'.    

François Fillon a eu raison de vouloir une enquête même s’il s’est appuyé sur une lecture approximative de l’ouvrage à paraître des trois journalistes du ‘Canard Enchaîné’. Souvenons-nous du mentor de François Hollande, François Mitterrand, qui instrumentalisait tous les moyens policiers mis à sa disposition, pour faire diligenter des écoutes téléphoniques totalement illégales sur des journalistes ou des écrivains (Jean Edern-Hallier, entre autres, dont il craignait les écrits sur l'existence de Mazarine, sur son passé vichyste et sur son cancer).

PS : Dans les émissions "C dans l'air", les téléspectateurs sont invités à poser des questions ou a faire des réflexions par SMS en composant le numéro 41555. Quand le sujet concerne l'élection présidentielle, cette question qui est régulièrement envoyée : "Macron a avoué avoir gagné plus de 3 millions d'euros entre 2010 et 2013. En 2014 il a déclaré un patrimoine d'environ 150 000 euros. A-t-il dilapidé sa fortune ou l'a-t-il dissimulée ?n'est jamais posée aux intervenants, telle qu'elle, ni n'apparaît en sous-titre déroulant. Les journalistes du service public sont-ils vraiment impartiaux ?

Commentaire anonyme : François Fillon a bien raison de réclamer une enquête sur le cabinet noir de François Hollande.

Cabinet noir 'Canada Dry' : Le journaliste Yves Thréard devait se sentir bien seul dans une émission 'C dans l'air' où il exprimait courageusement, sans jamais parler de cabinet noir, que dans le livre à paraître des trois journalistes du 'Canard Enchaîné', les réseaux d'information du Président de la République ressemblent à un cabinet noir, fonctionnent comme un cabinet noir. Mais, jouant sur les mots, ce n'est pas un cabinet noir selon le journaliste, coauteur du livre, qui s'est rétracté. Venant d'une enquête approfondie du 'Canard Enchaîné' cette révélation d'un cabinet noir, si elle se confirmait, serait bien ravageuse. Constatons qu'il y a d'autres sources autour de ce livre qui expriment plus crûment la même chose :  https://www.valeursactuelles.com/politique/info-va-cabinet-noir-ce-livre-qui-met-en-cause-francois-hollande-75001

Publié le 24/03/2017 13:01  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Sois juge ... et tais-toi !  -  par Bressiere

« On pourrait rêver d’une justice républicaine, respectueuse et bien plus encore… Mais tant d’histoires m’ont démontré le contraire ». Eric de Montgolfier  

Article paru dans l'hebdomadaire 'Télé-Obs' du 16 mars 2017

« La justice en souffrance 20h35 LCP Sois juge... et tais-toi?  

Documentaire de Danièle Alet (2016).52 min.  

  En 2011, Ernest Vilate, plombier de son état, se fait voler son matériel professionnel d'une valeur de 17000 euros. Le juge Georges Domergue (photo) l'accompagne à la gendarmerie où le plaignant est très mal accueilli et pris à partie. Le juge porte plainte. En 2014, il est rétrogradé, accusé d'avoir dénigré des procureurs, sa hiérarchie et d'avoir médiatisé l'affaire. Car, pour se faire entendre et dénoncer des méthodes qu'il juge discriminatoires, il a enchaîné deux grèves de la faim en un an. Aucune sanction ne sera prise en revanche contre les gendarmes qui, dans cette affaire, ont commis de faux rapports. Philippe Tran-Van, juge au tribunal de Pontoise, se suicide à l'âge de 45 ans en 2010, à la gare d'Herblay (Val-d'Oise). Dans la lettre qu'il laisse, il écrit: « J'ai tout donné à la justice et à la magistrature. On dit que je suis incompétent [...]. » Son geste est le révélateur d'une vague de suicides que l'adminis­tration judiciaire préfère passer sous silence. Ce documentaire offensif met en lumière le dys­fonctionnement d'un système. Et la fragilité de fonctionnaires pris dans une spirale infernale : surcharge de travail, sous-effec­tifs, pressions. Le psychanalyste Christophe Dejours analyse les effets de « la souffrance éthique », tout comme la magistrate Anne Caron-Déglise et Emmanuel Poi­nas, du syndicat FO, qui dénoncent, eux, la culture du rendement exigée par une hiérarchie qui nie la souffrance au travail pour éviter d'avoir à se pencher sur ses propres failles. Le ministère de la Jus­tice a mis en place une ligne d'écoute et de soutien psychologique.   Mais à quand un vrai plan d'action?         

Nebia Bendjebbour »  

  La souffrance éthique est celle de ceux qui professionnellement doivent faire des choses qu’ils réprouvent. Par exemple : les démarcheurs par téléphone qui vendent, à des pauvres gens naïfs, des produits trop chers et qui ne leur seront que peu utiles. Certains d’entre eux sont rongés de remords mais ne veulent pas perdre leur boulot… Il est des juges particulièrement honnêtes pour qui, aussi, c’est un affreux dilemme d’avoir à choisir entre l’éthique et l’évolution de leur carrière.  

 L’introduction de jurés populaires mettrait fin à leur souffrance sans ruiner à leur carrière.  

( Il est dommage que cette émission ait été diffusée pendant le débat des présidentielles sur TF1.)    

Publié le 22/03/2017 10:05  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

cliquer sur : Parquet National Financier (PNF) et Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) 

Commentaire de François Marie Arouet à la lecture de l'hebdomadaire 'L'Express' du 22 mars 2017 (page 24) : 

« MACRON : LA HAUTE AUTORITÉ INCOMPÉTENTE
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s'est déclarée incompétente à la suite de la demande de Philippe Vigier : à la fin de janvier 2017, le président du groupe UDI à l'Assemblée lui avait demandé de se saisir de la question des « frais de bouche » d'Emmanuel Macron à Bercy. Dans leur livre Dans l'enfer de Bercy, Marion L'Hour et Frédéric Says écrivaient qu'en 2016 le ministre de l'Economie avait utilisé à lui seul 80 % de l'enveloppe annuelle des frais de représentation de son ministère.   C. I. »

Il y a des malveillants qui laissent entendre qu’Emmanuel Macron serait protégé par le pouvoir actuel (qui a nommé les membres de la Haute Autorité). Que la démission d’un Ministre de l’Intérieur, en charge d’expédier les affaires courantes pour encore un mois et demi, n’est qu’un faible sacrifice pour tenter de faire honte à François Fillon. Quelles mauvaises langues !

Publié le 16/03/2017 13:44  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Leçon de mathématiques à ceux qui s'étonnent de voir le Parquet National Financier démarrer au quart de tour suite à l'article du Canard Enchaîné sur François Fillon et avoir du retard à l'allumage suite à un autre article de cet hebdomadaire concernant la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron.
Dans l'affaire Denis Dejustys, citée dans mon essai "L'horreur judiciaire (au nom du peuple français)", j'ai révélé (voir page 86) que l'arrêt de la Cour d'Appel avait calculé l'agrandissement d'une construction selon la formule :

88 m² - 60 m² = 88 m² voilà pour la notion judiciaire de l'espace.

Pour la notion judiciaire du temps : Denis Dejustys est déclaré, par la Justice, veuf depuis l'an 208. Par ailleurs il a été condamné sur la base d'un courrier envoyé par l'administration le 29 janvier 20019 (voir page 25).

La relativité espace-temps d'Albert Einstein a donc été revue et corrigée administrativement. Il faudrait suggérer au lauréat de la médaille Field, Cédric Villani, de proposer à un de ses étudiants une thèse sur ces mathématiques alternatives.

Il semble que pour justifier l'inaction du Parquet National Financier sur la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron, la justice se soit fondée sur l'équation :

3 000 000 € - 150 000 € = 150 000 € 

Dans ces conditions il n'y a pas lieu d'engager des poursuites. Là aussi, une thèse sur cette nouvelle arithmétique s'impose pour remplacer les désuets axiomes de Péano. Sinon, certains malveillants seraient tentés de penser que la Justice est instrumentalisée pour satisfaire des intérêts inavouables (politiques ou autres).

Commentaire de François Marie Arouet

Dans l'émission 'C dans l'air' du 15 mars 2017 intitulée "La campagne de tous les soupçons" les journalistes Vanessa Schneider, du journal 'Le Monde', et Laurent Valdiguié, du JDD, conjuguaient tous leurs efforts pour minimiser la faute d'Emmanuel Macron concernant sa déclaration de patrimoine suspecte. Ils préféraient orienter la conversation sur l'enquête préliminaire de Parquet National Financier sur la manifestation de Las Vegas avec son absence d'appel d'offre. Il est évident que dans cette dernière affaire, l'implication d'Emmanuel Macron semble anecdotique mais elle permet d'évacuer rapidement celle de sa déclaration présumée frauduleuse passible d'une lourde peine. Il est à parier que si Nicolas Sarkozy ou François Fillon étaient, eux, bénéficiaires d'une manifestation à Las Vegas avec défaut d'appel d'offre, Vanessa Schneider et Laurent Valdiguié inciteraient les Savonarole et autre Torquemada du Syndicat de la Magistrature à leur mettre au plus vite les menottes aux poignets.

Commentaire anonyme

Si après avoir gagné plus de 3 000 000€ en trois ans il ne lui est resté réellement que 150 000€ comme patrimoine, c'est qu'Emmanuel Macron a été un très mauvais gestionnaire qui a tout dépensé bêtement. Ce n'est pas rassurant s'il devient Président de la République.

Conclusion : Emmanuel Macron semble être soit un fraudeur, soit un dépensier compulsif.

Publié le 16/03/2017 09:09  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Depuis  dimanche matin, un scoop est martelé à la radio, tous les 1/4 d'heures : selon le JDD, et  son rédacteur en chef actuel Laurent Valdiguié, François Fillon se serait fait offrir pour plus de 40.000€ de costumes à 6.000€ pièce, en plus payés en liquide. On reste confondu devant l’importance de la nouvelle et l’aspect mafieux qu’elle entend donner au candidat Fillon. Donc, le JDD prend le relais du Canard enchainé dans les attaques hebdomadaires contre Fillon et à présent, ils naviguent de conserve pour le dézinguage en règle du candidat Fillon, par tout moyen possible.

Pourtant, c'est Laurent Valdiguié, co-auteur en 2008 avec Karl Laske du livre "Le vrai canard" qui dénonçait alors manquements et limites de l'hebdomadaire satirique « Le Canard enchaîné ». Ils allèguent dans ce livre que « la mare aux canards », aurait été souvent instrumentalisée par Brice Hortefeux au début des années 2000. On y apprend  également que ses rédacteurs y sont grassement payés. Le livre reprend une à une toutes les affaires de la décennie Mitterrand, et s'interroge sur les relations de l'hebdomadaire avec l'ancien président de la République, revenant sur les relations entre ce dernier et le père de Michel Gaillard (Robert Gaillard https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Gaillard_(%C3%A9crivain)), l'actuel PDG du Canard, car blanchi à la libération des poursuites de collaboration sur intervention de François Mitterrand.

On est étonné de le voir à présent suivre la même campagne de dénigrement qu’un journal dont il a contesté l’intégrité.

Publié le 13/03/2017 09:41  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Pour ceux qui considèrent les magistrats français comme faisant partie d’une institution de haute tenue morale, sans aucune tache, s’étant toujours comportée avec le plus grand courage, sans jamais la moindre compromission avec le pouvoir, et qu’oser les critiquer relève du blasphème et vaut l’anathème, il est nécessaire de faire quelques rappels pas si lointains, concernant les comportements peu glorieux de ce corps.

En juin 1940, après la cuisante débâcle ayant permis l’arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain, qui démantelant  immédiatement les institutions de la République, notamment les élections, créa l’Etat français et gouverna exclusivement par décrets, le corps des magistrats ne fût pas rebuté par cette dérive fasciste, cherchant avant tout à se pérenniser  au-delà des bouleversements politiques, accepta sans problèmes de conscience à partir d’août 1941, que tous les magistrats prêtent serment au Maréchal et que des tribunaux d’exceptions bafouant toutes les anciennes règles de Droit soient créés.

Il est notable qu’un seul magistrat français sur la totalité d’entre eux refusa de « prêter serment au Maréchal » : il s’agit de Paul Didier alors âgé de 52 ans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Didier Pour cela il fut suspendu puis immédiatement révoqué puis interné 6 mois à Chateaubriand, assigné à résidence après quoi il entra dans la Résistance.

 http://www.fondationresistance.org/pages/rech_doc/justice-des-annees-sombres-1940-1944-journees-regi onales-histoire-justice_cr_lecture36.htm


« Dès la première année, Vichy cumule l'utilisation des tribunaux correctionnels, notamment contre la propagande clandestine, avec la création de tribunaux d'exception à vocation d'exemplarité : cour de Gannat pour juger les Français Libres, tribunaux spéciaux visant les inconnus auteurs d'" agressions nocturnes " en métropoleA l'été 41 commence une deuxième phase : la généralisation de ces tribunaux d'exception dans un esprit avéré de collaboration judiciaire avec l'occupant, d'abord contre la lutte armée communiste, puis contre l'ensemble des groupes paramilitaires résistants. Ce sont essentiellement les sections spéciales près les cours d'appel (en zone nord) et les tribunaux militaires (en zone sud jusqu'en novembre 42). Devant les " ratés " de la section spéciale de Paris (qui ne prononce que 3 des 6 condamnations à mort programmées), Vichy complète immédiatement le dispositif par les deux sections du Tribunal d'Etat, incluant des magistrats non-professionnels. Les deux années suivantes, le régime élargit les compétences des tribunaux spéciaux (détention d'armes, de postes TSF, évasions de prison) puis des sections spéciales, qui couvrent progressivement tous les actes " terroristes " quels qu'en soient les auteurs et s'augmentent de " sections spéciales élargies ", incluant policiers et gendarmes.»

Et pour couronner le tout, à la Libération, le corps entier de la Magistrature qui avait dans son ensemble moins un prêté serment au Maréchal Pétain, et pris des décisions iniques, passa à travers l’Epuration, puisqu’il n’y avait personne pour les remplacer. Ainsi, la Haute Cour de Justice condamnant à mort le maréchal Pétain fût présidée par Paul Mongibeaux, premier président de la Cour de cassation, assisté du président de la chambre criminelle à la Cour de cassation Donat-Guigne, et Picard, premier président de la Cour d'appel. Tous trois avaient prêté serment de fidélité au Maréchal. Pour rappel, les Lois antijuives à savoir le statut des juifs du 3 octobre 1940 et le deuxième statut des juifs du 2 juin 1941, permirent au juges d’appliquer « en toute légalité » des mesures iniques contre des personnes au motif qu’elles étaient « de race juive  »

Donc, au vu de ces antécédents peu glorieux et pas si lointains, inutile de nous présenter ce corps de fonctionnaires comme obligatoirement au-dessus de tout soupçon d’allégeance possible à un pouvoir en place.

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Post scriptum de Lucas "La Justice sait aussi être magnanime" :

"Nous apprenons qu'une affaire de mœurs ayant défrayé la chronique, à savoir les plaintes déposées pour harcèlement sexuel contre un hiérarque proche du pouvoir membre du parti écologiste, vient d'être classée sans suite "pour prescription des faits". Il peut donc se représenter aux futures législatives puisque la Justice n'a rien à lui reprocher."
http://www.20minutes.fr/societe/2025523-20170306-affaire-baupin-enquete-classee-suite-prescription

Puisque les plaintes pour harcèlement on été classées sans suite... (la prescription est de 3 ans pour ce délit)
"Le hiérarque ayant vu son dossier pour harcèlement sexuel classé sans suite, considérerait donc qu'il est fondé à déposer plainte contre ses victimes pour "dénonciation calomnieuse". http://mobile.lemonde.fr/affaire-baupin/article/2017/03/07/affaire-baupin-nos-temoignages-ont-ete-valides-par-la-justice_5090795_4916429.html?xtref=android-app://com.google.android.apps.genie.geniewidget Y aura t-il quelqu'un de suffisamment mûr dans son entourage politique pour l'en dissuader ? Pas ses collègues députés : ils ne l'ont pas vu à l'Assemblée Nationale depuis ses déboires. On suppose qu'il continue de percevoir ses émoluments."

Commentaire de François Arouet :

"Alain Juppé, dans sa diatribe contre François Fillon, lui a reproché de s’être plaint d’avoir été victime d’un complot. C’est la raison pour laquelle il ne le soutiendra plus, ralliant les forcenés du « plan B ».
Pourtant tous devraient constater qu’à l’évidence : tout se passe comme si la Justice avait été instrumentalisée.
Ce n’est pas parce qu’un homme, qui se sait innocent, ne sait pas bien se défendre en ne respectant pas parfaitement cette dévotion pour l’institution judiciaire que prône Alain Juppé,  qu’il faut l’accabler. C’est une très mauvaise raison de surcroît sûre de faire perdre son camp.

La sacralisation du fonctionnement de l'institution judiciaire par les énarques (François Hollande, Emmanuel Macron, Bruno Le Maire, Alain Juppé, etc.) rend inutile d'espérer d'eux la reconquête des "zones de non-droit". Ils continueront de couver une Justice laxiste envers les délinquants. Ils laisseront les juges idéologues continuer, comme avant à laisser en liberté les multirécidivistes, en se fondant sur leur doctrine de l'excuse et de la repentance. Aucune amélioration ne peut être réalisée si le déni du réel continue d'aveugler ces politiciens (cacher par tous moyens l'explosion de la délinquance et la montée de l'insécurité). La question d'une réforme d'un "système judiciaire si parfait" n'est pas, pour eux, une priorité ; cette question ne sera surtout pas un sujet à aborder dans la campagne présidentielle. Pour eux l'immobilisme est en marche et rien ne pourra l'arrêter."

Et le lynchage médiatique continue... voir l'article du Canard Enchaîné

L'information des journaux télévisés est-elle fiable ? Le 6 mars Nicolas Sarkozy s'adresse à ses fidèles : "D'abord, Fillon est le seul candidat légitime. C'est à lui d'évaluer ses chances de victoire. Et, s'il constate qu'il n'en a pas, c'est à lui de désigner son successeur."  Rappelez-vous comment cela a été traduit dans tous les journaux télévisés : "Les sarkozystes demandent à Fillon de désigner son successeur."...

Publié le 05/03/2017 17:01  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

L’anathème est jeté contre tous ceux qui souhaitent que la Justice française fonctionne différemment.

  Un choix non encore vraiment formalisé dans l’opinion publique commence malgré tout à interpeller les électeurs entre une Justice fondée sur les réalités réelles et une Justice fondée sur des réalités virtuelles.  

Quand des locataires de l’OPAC sont obligés de déménager pour être mis à l’abri de dealers violents qui les terrorisent (*). Dealers moult fois arrêtés par la police et aussitôt rendus à leurs activités mortifères par une Justice fondée sur l’idéologie de la repentance et de la culture de l’excuse, idéologie de gauche prônée par le Syndicat de la Magistrature (un tiers des magistrats). Idéologie qui fait qu’un patron est forcément coupable face à un salarié indélicat, ou qu’un bourgeois mérite d’être cambriolé par de « pauvres » monte-en-l’air (appartenant souvent à de riches réseaux mafieux importés d’ailleurs). Ou encore qu’un homme politique de droite, forcément politiquement incorrect, doit être exclu des scrutins de la démocratie.

  Voulons-nous continuer à voir exploser la délinquance en clouant au pilori ceux qui osent s’en insurger, au prétexte fallacieux qu’ils ne respecteraient pas l’Etat de Droit ?

  L’Etat de Droit cela veut normalement dire : appliquer les rigueurs de la loi envers délinquants, comme en Angleterre ; ainsi que de respecter la présomption d’innocence.  Mais...

  Quand on est coupable il vaut mieux être jugé en France (on ne sera pas trop sanctionné) ; quand on est innocent il vaut mieux être jugé en Angleterre (on sera mieux protégé).  

(Cliquer Justice féroce avec un innocent ou encore laxiste ?)  

(*) Voir le billet de Gilles Bressière : « Un Etat de Droit ou un Etat de Barbarie »

PS à l'attention de François Hollande :  "Monsieur le Président, sachez que, dans une vraie démocratie, il est permis de critiquer le fonctionnement de la Justice. Nous attendons pour nous gouverner un Président qui ait la stature d'un homme d'Etat et qui s'attaque au mauvais fonctionnement actuel de la Justice. Pas de façon virtuelle sur la foi de la logomachie sophistiquée des énarques, mais de façon réelle. Augmenter la sécurité par une baisse de la délinquance, éviter de fabriquer des "coupables" pour satisfaire des injonctions occultes, seraient les garants d'un Etat de Droit Exemplaire que nous appelons de nos voeux.

L'ENA enseigne à ses élèves l'art de tenir de merveilleux discours séducteurs pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. François Hollande (énarque) a tenu en 2012, au Bourget, un discours d'une qualité exceptionnelle. Il a promis l'inversion de la courbe du chômage pour décembre 2013. Emmanuel Macron (énarque) fait mieux aujourd'hui, dans une harangue hypnotique, il nous promet qu'à la fin de son mandat, s'il est élu Président,  les chômeurs ne seront plus que 7 %. On est prié de le croire. Bruno le Maire (énarque), par une très belle annonce moralisatrice (sans se préoccuper de la présomption d'innocence) justifie sa récente désertion. Alain Juppé (énarque) nous fait savoir qu'il est prêt à prendre ses responsabilités (en négligeant le vote de la primaire, cela en orchestrant sournoisement ses soutiens) pour se présenter comme le sauveur la droite, laissant ainsi admirer son immense grandeur d'âme. 

Tous ces énarques clouent au pilori ceux qui osent s'attaquer au fonctionnement de la Justice.

Faut-il absolument conserver en l'état notre institution judiciaire, en la sacralisant aveuglément ? Alors que cette Justice a largement contribué à favoriser l'expansion des "territoires perdus de la République", pudiquement appelés "zones de non-droit" ! 

Publié le 02/03/2017 10:45  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
La convocation judiciaire de Marine le Pen  -  par reformedelajustice

  La démocratie avant tout 

Marine le Pen, en vieille routière comme son père des méandres de la Justice, a eu raison de ne pas s’être rendue à sa convocation judiciaire en pleine période électorale, qu’elle soit coupable ou non, ce dont personne ne devrait avoir le droit de préjuger. Elle n’a pas eu tort de vouloir reporter cette audience après les élections législatives, craignant un traquenard de juges lancés à ses basques par des systèmes politisés (à gauche).

Post scriptum (ajouté le 27 février) : Marine le Pen a encore eu raison d'affirmer, lors de son meeting à Nantes le 26 février que si l'autorité judiciaire est légitime, le pouvoir judiciaire est illégitime (en constatant que les juges se sont arrogés le pouvoir de ne pas appliquer les lois votées par les députés, légiférant à leur place selon leur idéologie et leurs convictions personnelles).

  Intoxication médiatique    

Les journalistes qui ont présenté, à la télévision, le supplément d’investigation concernant la famille de François Fillon (confié à trois juges d’instruction), comme étant une mise en examen (sous-entendu : les prémisses d’une future condamnation), ont une fois de plus présentés les faits de manière biaisée, partisane, et devraient être sanctionnés (on peut rêver !) pour avoir, pour des raisons politiques, bafoué la présomption d’innocence.

  La démocratie ne s’accorde pas du tout avec cette sorte de procès de caractère stalinien (fondés sur des faits déformés et même falsifiés, auxquels certains juges ajoutent le non-respect des lois de la République votées par le Parlement).

   Une réforme du fonctionnement de la Justice s’impose où les décisions seraient rendues par des jurys populaires avec des juges veillant seulement au respect des lois (donnant la fourchette des sanctions qui irait de la relaxe au plafond prévu par la loi).

  Non au juge omnipotent, oui au juge arbitre.

  Post scriptum (ajouté le 27 février) : La nomination du juge Tournaire, du Syndicat de la Magistrature, très politisé à gauche, pour diriger l'instruction concernant le candidat à l'élection présidentielle issu de la primaire de droite, va alimenter la suspicion d'une manoeuvre ourdie par un gouvernement de gauche. Deux conceptions de la Justice pourraient s'affronter lors du scrutin : 

- soit, comme actuellement, une Justice pour les énarques, où les magistrats peuvent légiférer par jurisprudence selon leurs convictions et leurs opinions politiques personnelles. 

- soit une Justice pour le peuple, respectueuse des lois votées au Parlement, et contrôlée par des jurés indépendants tirés au sort dans les listes électorales, comme nous l'appelons de nos voeux. 

  Les électeurs auront-ils à choisir entre une Justice à bout de souffle, aujourd'hui suspecte ; ou bien une vraie Justice, empreinte d'éthique et d'indépendance politique?

Post scriptum (bis) : Emmanuel Macron a déclaré, le 24 octobre 2014, une fortune nette totale de 156 160,43 € alors que de 2010 à 2013 ses revenus étaient de 3 010 996 €  ! (Cliquer ICI)

Les tapeurs de casseroles sont bien silencieux, les journalistes ne font pas de battage médiatique, et l'Administration comme la Justice semblent aux abonnés absents !

Publié le 25/02/2017 17:37  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Alors que tout est mis en oeuvre pour maintenir solidement des casseroles judiciaires au candidat Fillon, puisque trois juges d'instruction se sont vus transmettre le dossier de l'affaire dite "des emplois fictifs" par le Parquet national financier, pour éviter à  ce dernier de classer l'affaire sans suite n'ayant rien trouvé de probant, cette nouvelle péripétie judiciaire est instantanément puissamment relayés (avec une certaine délectation 1/4 d'heure par 1/4 d'heure) par les médias qui continuent leur campagne de dénigrement sur le thème : "On tient à vous faire comprendre à demi mot que si la Justice s'acharne de la sorte, comme "il n'y a pas de fumée sans feu", il est sans doute en mauvaise posture, coupable où pas.

  Et ainsi, les juges étant tout puissants maîtres de leur calendrier, cette affaire peut donc traîner pendant vingt, trente, quarante ans, à coups d'instructions à répétitions, suivie où pas de non-lieu, mais pour une partie seulement avec saisine d'une autre partie en recommençant l'instruction, comme on l'a vu dans le cas Sarkozy et autres. L'essentiel est de maintenir la pression sur une possibilité éventuelle de culpabilité, avec l'appui des journalistes qui y vont de leurs commentaires à charge, afin de bien faire comprendre à l'auditeur qu'il ne fait pas bon faire partie des soutiens de la personne en question

.
Pendant ce temps, de véritables "affaires" concernant l'entourage de personnes actuellement médiatiquement en cour, ne sont pas traitées par la justice avec la célérité qu'on pourrait en attendre.
Ainsi, le Président est allé au chevet de Théo, victime de la police. Passons sur le fait qu'il ne s'est pas dérangé pour aller au  chevet du policier brûlé vif dans sa voiture, et dont on ignore l'état, la presse ne s'y intéressant aucunement.
Mais une information sort  : http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-activites-troubles-du-frere-de-theo-25-02-2017-6710577.php
Il semblerait que 678.000€ versés par l'Etat à des associations montées par ses frères aient disparus, que l’Inspection du Travail demande à ce qu'une enquête soit diligentée, qu'il y ait emplois fictifs non déclarés, versement de sommes directement sur les comptes personnels des membres, mise en liquidation d'une SARL, sans que le Procureur de la République, présent au Tribunal de Commerce, n'ait jugé utile de lancer une quelconque procédure à ce jour.On apprécierait une telle mansuétude si elle était la même pour tout le monde.

Comme toujours la Justice française se montre laxiste avec les coupables (pour peu qu'ils soient médiatiquement soutenus), indifférentes aux victimes et féroce avec les innocents 

PS : Voir aussi : http://www.sangoyacongo.com/2017/02/escroquerie-mickael-luhaka-fils-dun.html

Publié le 25/02/2017 16:20  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

La Justice est laxiste avec les délinquants, indifférente aux victimes et féroce avec les innocents.

Les parlementaires bénéficient du droit d’embaucher des assistant(e)s, sans mission ni horaires définis, c’est un privilège lié à leur fonction.
Les employés (cheminots) de la SNCF bénéficient du privilège de pouvoir faire voyager leurs familles à un tarif très réduit : c’est un avantage lié à leur statut.
Les employés d’EDF bénéficient d’une tarification (facture) ultra réduite pour leur consommation électrique : c’est un avantage lié à leur statut.
Les journalistes bénéficient d’une réduction d’impôts substantielle, c’est un avantage lié à leur statut.
  Viendrait-il à l’idée d’un juge de poursuivre un cheminot, ou un électricien, ou un journaliste, pour détournement de fonds dans le cas où il aurait profité des avantages que lui offre sa fonction ?
  Ces avantages sont peut-être contestables, mais ceux qui peuvent en profiter le font en toute légalité et ne peuvent être taxés de malhonnêteté ni risquer des poursuites judiciaires pour détournement de fonds ou abus de bien sociaux.
  Pourquoi alors, tant de naïfs tapent sur des casseroles en vociférant et prennent pour argent comptant ce que profèrent les détracteurs de François Fillon (dont certains juges et journalistes politisés) ? S'ils étaient nommés jurés, devenus sérieux et attentifs aux vraies réalités de ce dossier (médiatisé à outrance), il est très probable qu'ils recouvreraient toute leur lucidité. Ils comprendraient qu'on s’est attaqué à l’homme parce qu’il était candidat à la Présidence de la République, alors qu’il aurait fallu seulement corriger un avantage lié à sa fonction, dont il est loin d’être le seul bénéficiaire à l’Assemblée Nationale.

Publié le 23/02/2017 10:23  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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