Petite évaluation sur votre perception du fonctionnement de la Justice
Le général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la gendarmerie ; Michèle Bernard-Requin, magistrate honoraire qui a présidé les Cours d'assises de Paris et de Bobigny ; Maître Eric Dupont-Moretti, avocat ; Caroline Brun et Marie-Christine Tabet, journalistes ; Christophe Barbier, éditorialiste et Jean-Louis Bruguière, ancien juge anti-terroriste, ont inspiré les termes du questionnaire qui évaluera en 23 questions votre opinion sur notre Institution Judiciaire.
Pour accéder à votre évaluation : opinion
(Ne pas oublier de se munir d'un papier et d'un crayon parce que cette évaluation est personnelle et confidentielle)
Des jurés, vite !
L’affaire « Denis Dejustys » relatée dans mon essai « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français » montre à quel point l’introduction de jurys populaires est une nécessité pour éviter tant de jugements surprenants.
Exemple :
Voici les caractéristiques de la zone UD du POS (Plan d’occupation des sols) dans laquelle se trouve le bungalow dont la femme de Denis Dejustys souhaitait en démolir partiellement un des deux bâtiments : le garage (d’une surface de moins de 40 m²) pour l’agrandir d’environ 20m². C’est à dire pour créer deux chambres de 8,50 m² soit 17m² de surface habitable supplémentaire.
Cf. ci-dessous le document original justifiant la validité de sa déclaration de travaux (qui de plus n'a reçu aucun refus des autorités dans le délai légal) :
Et voici la traduction de ce document par la Cour Correctionnelle de Bastia, reprise par la Cour d’Appel de Bastia :
Jugement du 15 juin 2012
« attendu en revanche qu’il n’est pas contestable que les travaux ont été effectués dans une zone non constructible et que les modifications et agrandissements réalisés l’ont été en violation du plan local d’urbanisme de la commune et que par conséquent Denis Dejustys sera déclaré coupable de ce chef »
C'est édifiant, et c'est un exemple parmi tant d'autres !
Denis Dejustys a été très lourdement condamné sur cette surprenante erreur, fondement de tous les jugements qui l’ont crucifié.
Tous les juristes et toutes les personnes interrogées avaient compris le sens exact de cette zone UD du POS en vigueur, évidemment constructible. En revanche tous les hauts fonctionnaires et tous les magistrats qui ont suivi cette affaire déclaraient le contraire en en inversant le sens ! De plus, la cour d'appel, tout en reprenant cette inversion de sens, y a ajouté une énorme bourde sur la taille des bâtiments (ces juges ne savent même pas lire correctement les plans qui figurent sur la déclaration de travaux). Piégés par les incohérences de leurs attendus, les magistrats éludent les questions posées et cognent encore plus fort pour faire taire toutes critiques. Au diable l'éthique et l'équité prônées par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ! Cogner, cogner encore, cogner toujours plus fort pour masquer l'injustice causée par leur manque de sérieux.
Vite des jurés pour pallier une telle incompétence arrogante !
Par ailleurs, lors d’une manifestation accompagnée de vandalisme, la police interpelle environ cinq cents manifestants en flagrant délit, résultat : une seule condamnation ! C'est encore édifiant !
Vites des jurés pour pallier l’idéologie judiciaire dominante qui a fait exploser la délinquance !
Le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait mis en test l’introduction de jurés dans deux cours pénales. C’était un bon début,
Malheureusement, au lieu de tirer profit de cette expérience, la Garde des Sceaux Christiane Taubira et le Président de la République François Hollande, ont immédiatement mis fin à ce test dès leur arrivée au pouvoir. Ils ont façonné une justice laxiste envers les délinquants et partiale quand il s’agit de juger les politiciens, plutôt bienveillante avec ceux de gauche et impitoyable envers ceux de droite.
Comment faire une République exemplaire si la justice et l’administration ne sont pas exemplaires ?
Un remède simple, remettre des jurés pour contrôler les magistrats et pourquoi pas aussi les hauts fonctionnaires.
Sarkozy a commencé à le faire expérimentalement sans tralala dans deux cours correctionnelles, c’est donc facile à mettre en place, il n'est pas nécessaire de modifier la constitution. On peut cependant en faire un referendum pour afficher son goût pour la démocratie.
Des jurés tirés au sort, anonymes pour ne pas être inquiétés, réunis en visioconférence ou en présentiel, consciencieux, bien informés et décideurs en dernier recours : voilà une réforme salutaire pour faire fonctionner une justice de qualité vraiment indépendante. Les juges animent les débats sans avoir à étudier les dossiers, tâche qui incomberait uniquement aux avocats (ce qu’ils font déjà). Travail plus facile donc plus rapide (moins d’attente avant chaque audience).
Alors vite, il faut introduire des jurés pour une justice exemplaire dans une démocratie exemplaire !
Commentaire d'Aurélie (27 juin 2025) :
J’ai lu le chapitre « La piraterie de l’administration française en Corse » du livre bien nommé « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français », page 288, c’est terrifiant !
Un procureur veut condamner Denis Dejustys à une astreinte de 1000 € par jour (365 000 € par an) pour exiger une petite démolition partielle d’un bâtiment agrandi sur la foi d’une déclaration de travaux pourtant valide dans une zone UD constructible, parce ses prédécesseurs ont fait un contresens stupéfiant en interprétant de façon inepte le DOS en vigueur et en ne voulant pas en démordre.
Qu’est-ce que c’est que ces gens là ?
Cela fait penser au Jugement à Nuremberg concernant la mise en accusations des juges du troisième Reich allemand.
Du film « Judgment at Nuremberg » de Stanley Kramer, j’en ai extrait le discours d’introduction de l’avocat général incarné par Richard Widmark :
« Un juge sait mieux que quiconque qu’un tribunal n’est pas qu’une salle, c’est un processus et un esprit. C’est la maison de la loi. Les accusés déformaient et pervertissaient la justice et le droit en Allemagne... Ils déformaient, pervertissaient et détruisaient la justice et la loi en Allemagne. En soi c’est déjà un grand crime […] mais le réquisitoire du ministère public les accuse de tortures... [etc.]»
La justice peut se comporter aujourd’hui comme ça en France, en n’appliquant pas les lois et en pervertissant les pièces de la défense, pour persécuter un innocent parce qu’il porte un nom juif, c’est vraiment terrifiant !
La solution d’introduire des jurés ayant tout pouvoir de décision dans les tribunaux, c’est une excellente solution. Elle est facile à mettre en œuvre et vraisemblablement financièrement bien plus économique que le fonctionnement judiciaire actuel.
Un gouvernement qui souhaiterait réduire le déficit de l’État joindrait l’utile à l’agréable en appliquant cette réforme.
Des jurés, vite !
Commentaire de Réforme de la Justice (28 juin 2025) : Dans le cas d'une erreur judiciaire manifeste comme cette condamnation fondée sur une inversion du sens d'un document officiel comme un POS, la victime devrait pouvoir avoir recours à une Commission Ethique Citoyenne composée de jurés tirés au sort. Car force est de constater que par corporatisme les magistrats répugnent à corriger les erreurs de leurs confrères. Que de drames seraient évités si des jurys populaires pouvaient prendre simplement le relai en cas de décisions judiciaires surprenantes fondées sur des erreurs grossières.
Des jurés, vite !
Gilles Bressière (29 juin 2025) :
UN VACCIN CONTRE TOUTE FORME DE DICTATURE
Les régimes fascistes s'appuient tous sur une administration pléthorique abusivement tracassière et une justice idéologique aux ordres. Faire entrer dans la Constitution la primauté de Commissions Citoyennes sur l'administration ou celle de jurés dans les prétoires, c'est l'assurance de vivre longtemps dans une vraie démocratie plus intelligente.
Limiter les abus administratifs c'est environ cent milliards d'économie annuel en France selon de nombreux experts. Il faudrait moins de normes, moins de règlements et moins de tracasseries. Alors : des jurés, vite !
Des jurés, vite !
L’affaire « Denis Dejustys » relatée dans mon essai « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français » montre à quel point l’introduction de jurys populaires est une nécessité pour éviter tant de jugements surprenants.
Exemple :
Voici les caractéristiques de la zone UD du POS (Plan d’occupation des sols) dans laquelle se trouve le bungalow dont la femme de Denis Dejustys souhaitait en démolir partiellement un des deux bâtiments : le garage (d’une surface de moins de 40 m²) pour l’agrandir d’environ 20m². C’est à dire pour créer deux chambres de 8,50 m² soit 17m² de surface habitable supplémentaire.
Cf. ci-dessous le document original justifiant la validité de sa déclaration de travaux (qui de plus n'a reçu aucun refus des autorités dans le délai légal) :
Et voici la traduction de ce document par la Cour Correctionnelle de Bastia, reprise par la Cour d’Appel de Bastia :
Jugement du 15 juin 2012
« attendu en revanche qu’il n’est pas contestable que les travaux ont été effectués dans une zone non constructible et que les modifications et agrandissements réalisés l’ont été en violation du plan local d’urbanisme de la commune et que par conséquent Denis Dejustys sera déclaré coupable de ce chef »
C'est édifiant, et c'est un exemple parmi tant d'autres !
Denis Dejustys a été très lourdement condamné sur cette surprenante erreur, fondement de tous les jugements qui l’ont crucifié.
Tous les juristes et toutes les personnes interrogées avaient compris le sens exact de cette zone UD du POS en vigueur, évidemment constructible. En revanche tous les hauts fonctionnaires et tous les magistrats qui ont suivi cette affaire déclaraient le contraire en en inversant le sens ! De plus, la cour d'appel, tout en reprenant cette inversion de sens, y a ajouté une énorme bourde sur la taille des bâtiments (ces juges ne savent même pas lire correctement les plans qui figurent sur la déclaration de travaux). Piégés par les incohérences de leurs attendus, les magistrats éludent les questions posées et cognent encore plus fort pour faire taire toutes critiques. Au diable l'éthique et l'équité prônées par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen ! Cogner, cogner encore, cogner toujours plus fort pour masquer l'injustice causée par leur manque de sérieux.
Vite des jurés pour pallier une telle incompétence arrogante !
Par ailleurs, lors d’une manifestation accompagnée de vandalisme, la police interpelle environ cinq cents manifestants en flagrant délit, résultat : une seule condamnation ! C'est encore édifiant !
Vites des jurés pour pallier l’idéologie judiciaire dominante qui a fait exploser la délinquance !
Le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait mis en test l’introduction de jurés dans deux cours pénales. C’était un bon début,
Malheureusement, au lieu de tirer profit de cette expérience, la Garde des Sceaux Christiane Taubira et le Président de la République François Hollande, ont immédiatement mis fin à ce test dès leur arrivée au pouvoir. Ils ont façonné une justice laxiste envers les délinquants et partiale quand il s’agit de juger les politiciens, plutôt bienveillante avec ceux de gauche et impitoyable envers ceux de droite.
Comment faire une République exemplaire si la justice et l’administration ne sont pas exemplaires ?
Un remède simple, remettre des jurés pour contrôler les magistrats et pourquoi pas aussi les hauts fonctionnaires.
Sarkozy a commencé à le faire expérimentalement sans tralala dans deux cours correctionnelles, c’est donc facile à mettre en place, il n'est pas nécessaire de modifier la constitution. On peut cependant en faire un referendum pour afficher son goût pour la démocratie.
Des jurés tirés au sort, anonymes pour ne pas être inquiétés, réunis en visioconférence ou en présentiel, consciencieux, bien informés et décideurs en dernier recours : voilà une réforme salutaire pour faire fonctionner une justice de qualité vraiment indépendante. Les juges animent les débats sans avoir à étudier les dossiers, tâche qui incomberait uniquement aux avocats (ce qu’ils font déjà). Travail plus facile donc plus rapide (moins d’attente avant chaque audience).
Alors vite, il faut introduire des jurés pour une justice exemplaire dans une démocratie exemplaire !
Commentaire d'Aurélie (27 juin 2025) :
J’ai lu le chapitre « La piraterie de l’administration française en Corse » du livre bien nommé « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français », page 288, c’est terrifiant !
Un procureur veut condamner Denis Dejustys à une astreinte de 1000 € par jour (365 000 € par an) pour exiger une petite démolition partielle d’un bâtiment agrandi sur la foi d’une déclaration de travaux pourtant valide dans une zone UD constructible, parce ses prédécesseurs ont fait un contresens stupéfiant en interprétant de façon inepte le DOS en vigueur et en ne voulant pas en démordre.
Qu’est-ce que c’est que ces gens là ?
Cela fait penser au Jugement à Nuremberg concernant la mise en accusations des juges du troisième Reich allemand.
Du film « Judgment at Nuremberg » de Stanley Kramer, j’en ai extrait le discours d’introduction de l’avocat général incarné par Richard Widmark :
« Un juge sait mieux que quiconque qu’un tribunal n’est pas qu’une salle, c’est un processus et un esprit. C’est la maison de la loi. Les accusés déformaient et pervertissaient la justice et le droit en Allemagne... Ils déformaient, pervertissaient et détruisaient la justice et la loi en Allemagne. En soi c’est déjà un grand crime […] mais le réquisitoire du ministère public les accuse de tortures... [etc.]»
La justice peut se comporter aujourd’hui comme ça en France, en n’appliquant pas les lois et en pervertissant les pièces de la défense, pour persécuter un innocent parce qu’il porte un nom juif, c’est vraiment terrifiant !
La solution d’introduire des jurés ayant tout pouvoir de décision dans les tribunaux, c’est une excellente solution. Elle est facile à mettre en œuvre et vraisemblablement financièrement bien plus économique que le fonctionnement judiciaire actuel.
Un gouvernement qui souhaiterait réduire le déficit de l’État joindrait l’utile à l’agréable en appliquant cette réforme.
Des jurés, vite !
Commentaire de Réforme de la Justice (28 juin 2025) : Dans le cas d'une erreur judiciaire manifeste comme cette condamnation fondée sur une inversion du sens d'un document officiel comme un POS, la victime devrait pouvoir avoir recours à une Commission Ethique Citoyenne composée de jurés tirés au sort. Car force est de constater que par corporatisme les magistrats répugnent à corriger les erreurs de leurs confrères. Que de drames seraient évités si des jurys populaires pouvaient prendre simplement le relai en cas de décisions judiciaires surprenantes fondées sur des erreurs grossières.
Des jurés, vite !
Gilles Bressière (29 juin 2025) :
UN VACCIN CONTRE TOUTE FORME DE DICTATURE
Les régimes fascistes s'appuient tous sur une administration pléthorique abusivement tracassière et une justice idéologique aux ordres. Faire entrer dans la Constitution la primauté de Commissions Citoyennes sur l'administration ou celle de jurés dans les prétoires, c'est l'assurance de vivre longtemps dans une vraie démocratie plus intelligente.
Limiter les abus administratifs c'est environ cent milliards d'économie annuel en France selon de nombreux experts. Il faudrait moins de normes, moins de règlements et moins de tracasseries. Alors : des jurés, vite !
Quand la France a mal à sa justice
Quand le Président Macron propose aux citoyens de légiférer par referendum, qu'il n'oublie pas de faire modifier l'article 11 de la Constitution pour permettre notamment une indispensable réforme de la justice (élargir le champ d'applications de cet article 11 par congrès ou par referendum ?).
Tout referendum, en cas de blocage des parlementaires, devrait être préparé par des commissions citoyennes (*). Celles-ci seraient formées de jurés tirés au sort qui devraient préalablement à leurs débats avoir accès aux experts de toutes les formations politiques et pouvoir de surcroît consulter les préconisations de l'Intelligence Artificielle. La rédaction des textes de lois serait confiée à des professionnels, elle serait contrôlée en finale par les membres de la commission citoyenne pour en approuver la conformité. C'est donc sur de bons textes de lois, exposés avec pédagogie, que les Français auraient à se prononcer par oui ou par non. Cela pour une vraie démocratie, intelligente et responsable. Gilles Bressière (15 mai 2025)
Quand un jeune chauffard, sans permis de conduire, au volant d'une voiture volée, percute un policier et le traîne sur une vingtaine mètres : il écope de trente cinq heures de travaux d'intérêt général, cela sur la base de preuves accablantes.
Un ancien président de la République a été condamné à de la prison ferme sur la foi d'une écoute téléphonique douteuse et quand, en plus, un procureur réclame sept ans de réclusion, sans aucunes preuves vraiment démontrées, mais uniquement sur celles élaborées par son intime conviction emprunte d'idéologie, la France a mal à sa justice.
"Le doute profite à l'accusé" ce fondement essentiel de la justice est malheureusement tombé en désuétude.
Il n'est pas admissible que l'intime conviction des juges prime sur la réalité des faits, sur l'absence de preuves et sur l'application des lois. L'intime conviction est un insidieux poison qui a été introduit imprudemment dans les usages judiciaires et qui est contraire à l'Etat de droit. Un poison qui peut devenir mortel pour la démocratie.
L'absence de jurys populaires se fait cruellement sentir dans ces décisions de justice rendues au nom du peuple français.
Il faut donc absolument confier les décisions judiciaires à des jurés tirés au sort pour squeezer ainsi la "République des juges (non élus)" qui a pris subrepticement et indument l'ascendant sur le pouvoir politique en imposant son idéologie. Il est urgent de pouvoir redonner du bon sens et de l'éthique à la justice.
Quand le cordon ombilical a été coupé entre le parquet et le ministère de la justice pour donner plus d'indépendance au pouvoir judiciaire on a oublié d'instaurer un contre-pouvoir. Le pouvoir sans limites aboutit toujours à des abus comme ceux constatés aujourd'hui.
L'indépendance de la justice : oui, mais contrôlée (par des jurys populaires par exemple) sinon on déplorera indéfiniment les dérives inadmissibles actuelles de magistrats aux idéologies mortifères comprenant notamment l'inversion des valeurs (les délinquants sont considérés comme des victimes et leurs victimes sont traitées comme des coupables). Le nombre de crimes et délits explose et la police est injustement maltraitée : quel beau résultat !
S'il est évidemment inenvisageable de se débarrasser des 30 % d'idéologues affiliés au Syndicat de la Magistrature, il est parfaitement possible de les contrôler en votant une loi pour introduire des jurés dans les prétoires qui seraient investis du pouvoir de décision en dernier ressort. Les élus de la République reprendraient ainsi pleinement leur rôle législatif et exécutif pour lequel ils ont été nommés.
Commentaire d'Aurélie (29 mars 2025) : Les vrais délinquants ce sont les juges et les procureurs qui condamnent sciemment des innocents. C'est eux qu'il faudrait pouvoir sanctionner.
Marine Le Pen Condamnée à cinq ans d'inéligibilité. (31 mars 2025)
Je ne suis pas un électeur du RN, leur programme économique me faisant très peur avec des projets de dépenses susceptibles de faire exploser la dette de la France. En revanche une loi qui permet à des juges de prononcer une peine d'inéligibilité est une loi antidémocratique. Que Marine Le Pen soit condamnée à une lourde amende et aussi à porter un bracelet électronique deux ans (en guise de prison ferme) pourquoi pas ? Si c'est pour sanctionner le délit d'un important détournement de fonds. En revanche cela devrait être au peuple français de choisir de ne pas l'élire.
Cette loi antidémocratique, qui peut rendre quiconque d'inéligible, devrait être abrogée d'urgence par les parlementaires... ou mieux : par referendum.
Rappelons cependant que Marine Le Pen s'est toujours montée favorable à appliquer l'inéligibilité aux élus ayant commis des délits financiers (mauvaise idée, celle de l'arroseur arrosé). Mais malgré tout améliorons notre démocratie :
Ne laissons pas un gouvernement de juges non élus confisquer la République.
(*) L'avantage de commissions citoyennes sur les autres formes de gouvernances c'est qu'elles bénéficient de l'émergence du groupe. Un groupe formé de juré d'origines politiques différentes qui se rassemble pour tenter de trouver ensemble les meilleures solutions possibles aux questions posées (cf. "L'horreur judiciaire - Au nom du peuple français" page 79 et suivantes). Faut-il qu'une commission citoyenne comprenne 150 membres ou bien que plusieurs sous-commissions disposant d'environ une vingtaine de jurés planchent sur le même sujet ? Il est plus facile de communiquer dans une petite assemblée que dans une grande. Si toutes les sous-commissions citoyenne ont les mêmes conclusions, le texte de loi commun à soumettre à referendum, rédigé par un professionnel, sera très facile à élaborer. Ce sera évidemment plus difficile si il y a une pluralité de solutions proposées sauf si une majorité significative se dégage des ces consultations.
Quand la France a mal à sa justice
Quand le Président Macron propose aux citoyens de légiférer par referendum, qu'il n'oublie pas de faire modifier l'article 11 de la Constitution pour permettre notamment une indispensable réforme de la justice (élargir le champ d'applications de cet article 11 par congrès ou par referendum ?).
Tout referendum, en cas de blocage des parlementaires, devrait être préparé par des commissions citoyennes (*). Celles-ci seraient formées de jurés tirés au sort qui devraient préalablement à leurs débats avoir accès aux experts de toutes les formations politiques et pouvoir de surcroît consulter les préconisations de l'Intelligence Artificielle. La rédaction des textes de lois serait confiée à des professionnels, elle serait contrôlée en finale par les membres de la commission citoyenne pour en approuver la conformité. C'est donc sur de bons textes de lois, exposés avec pédagogie, que les Français auraient à se prononcer par oui ou par non. Cela pour une vraie démocratie, intelligente et responsable. Gilles Bressière (15 mai 2025)
Quand un jeune chauffard, sans permis de conduire, au volant d'une voiture volée, percute un policier et le traîne sur une vingtaine mètres : il écope de trente cinq heures de travaux d'intérêt général, cela sur la base de preuves accablantes.
Un ancien président de la République a été condamné à de la prison ferme sur la foi d'une écoute téléphonique douteuse et quand, en plus, un procureur réclame sept ans de réclusion, sans aucunes preuves vraiment démontrées, mais uniquement sur celles élaborées par son intime conviction emprunte d'idéologie, la France a mal à sa justice.
"Le doute profite à l'accusé" ce fondement essentiel de la justice est malheureusement tombé en désuétude.
Il n'est pas admissible que l'intime conviction des juges prime sur la réalité des faits, sur l'absence de preuves et sur l'application des lois. L'intime conviction est un insidieux poison qui a été introduit imprudemment dans les usages judiciaires et qui est contraire à l'Etat de droit. Un poison qui peut devenir mortel pour la démocratie.
L'absence de jurys populaires se fait cruellement sentir dans ces décisions de justice rendues au nom du peuple français.
Il faut donc absolument confier les décisions judiciaires à des jurés tirés au sort pour squeezer ainsi la "République des juges (non élus)" qui a pris subrepticement et indument l'ascendant sur le pouvoir politique en imposant son idéologie. Il est urgent de pouvoir redonner du bon sens et de l'éthique à la justice.
Quand le cordon ombilical a été coupé entre le parquet et le ministère de la justice pour donner plus d'indépendance au pouvoir judiciaire on a oublié d'instaurer un contre-pouvoir. Le pouvoir sans limites aboutit toujours à des abus comme ceux constatés aujourd'hui.
L'indépendance de la justice : oui, mais contrôlée (par des jurys populaires par exemple) sinon on déplorera indéfiniment les dérives inadmissibles actuelles de magistrats aux idéologies mortifères comprenant notamment l'inversion des valeurs (les délinquants sont considérés comme des victimes et leurs victimes sont traitées comme des coupables). Le nombre de crimes et délits explose et la police est injustement maltraitée : quel beau résultat !
S'il est évidemment inenvisageable de se débarrasser des 30 % d'idéologues affiliés au Syndicat de la Magistrature, il est parfaitement possible de les contrôler en votant une loi pour introduire des jurés dans les prétoires qui seraient investis du pouvoir de décision en dernier ressort. Les élus de la République reprendraient ainsi pleinement leur rôle législatif et exécutif pour lequel ils ont été nommés.
Commentaire d'Aurélie (29 mars 2025) : Les vrais délinquants ce sont les juges et les procureurs qui condamnent sciemment des innocents. C'est eux qu'il faudrait pouvoir sanctionner.
Marine Le Pen Condamnée à cinq ans d'inéligibilité. (31 mars 2025)
Je ne suis pas un électeur du RN, leur programme économique me faisant très peur avec des projets de dépenses susceptibles de faire exploser la dette de la France. En revanche une loi qui permet à des juges de prononcer une peine d'inéligibilité est une loi antidémocratique. Que Marine Le Pen soit condamnée à une lourde amende et aussi à porter un bracelet électronique deux ans (en guise de prison ferme) pourquoi pas ? Si c'est pour sanctionner le délit d'un important détournement de fonds. En revanche cela devrait être au peuple français de choisir de ne pas l'élire.
Cette loi antidémocratique, qui peut rendre quiconque d'inéligible, devrait être abrogée d'urgence par les parlementaires... ou mieux : par referendum.
Rappelons cependant que Marine Le Pen s'est toujours montée favorable à appliquer l'inéligibilité aux élus ayant commis des délits financiers (mauvaise idée, celle de l'arroseur arrosé). Mais malgré tout améliorons notre démocratie :
Ne laissons pas un gouvernement de juges non élus confisquer la République.
(*) L'avantage de commissions citoyennes sur les autres formes de gouvernances c'est qu'elles bénéficient de l'émergence du groupe. Un groupe formé de juré d'origines politiques différentes qui se rassemble pour tenter de trouver ensemble les meilleures solutions possibles aux questions posées (cf. "L'horreur judiciaire - Au nom du peuple français" page 79 et suivantes). Faut-il qu'une commission citoyenne comprenne 150 membres ou bien que plusieurs sous-commissions disposant d'environ une vingtaine de jurés planchent sur le même sujet ? Il est plus facile de communiquer dans une petite assemblée que dans une grande. Si toutes les sous-commissions citoyenne ont les mêmes conclusions, le texte de loi commun à soumettre à referendum, rédigé par un professionnel, sera très facile à élaborer. Ce sera évidemment plus difficile si il y a une pluralité de solutions proposées sauf si une majorité significative se dégage des ces consultations.
Seulement 28% des Français croient que la politique peut améliorer les choses
selon une dernière enquête d'opinion, c'est qu'ils sont nombreux à penser que la démocratie fonctionne mal. Cette enquête révèle que 73% des Français souhaitent voir un homme fort diriger le pays.
En réalité les Français souhaitent surtout restaurer l'autorité de l'État et en réduire le train de vie pour payer moins d'impôts.
Que fait le gouvernement ? Il ajoute encore de nouvelles taxes, ce qui obère la compétitivité de ce qui reste de notre industrie et il freine l'économie en réduisant le pouvoir d'achat des Français. Il ne faut pas s'étonner d'une telle perte de confiance.
Toujours les mêmes recettes éculées aux effets pervers... aucune imagination ni créativité.
Et si l'on donnait le pouvoir à des Commissions Citoyennes pour tailler dans les dépenses et restaurer l'autorité de État ? Pas besoin d'homme fort ; mais d'une démocratie éclairée avec des jurés tirés au sort, instruits préalablement sur toutes les options possibles, celles présentées par les différents partis politiques.
Franz-Olivier Giesbert (Le Point n° 2742 du 13 février 2025) :
Jusqu'à quand tout cela va-t-il durer ?
Le Ministre de la Justice, Gérald Darmanin, envisagerait d'adjoindre un jury populaire au Tribunal Pénal selon un récent journal télévisé concernant l'assassinat de Louise (11 ans) par Owen (23 ans).
Si cette information est vraie, qu'il se dépêche, il sera alors un Garde des Sceaux remarquable qui entrera dans l'histoire par la grande porte en bridant les juges idéologues pour donner enfin du bon sens à la Justice. Rappelons qu'Éric Dupont-Moretti, ancien Ministre de la Justice, s'est dégonflé, lui qui souhaitait aussi introduire des jurés dans les Cours Pénales au début de son mandat. Il a même dû accepter par la suite d'instaurer des Cours d'Assises sans jury populaire, abandonnant ainsi le peu de démocratie judiciaire pour de la technocratie régressive.
Seulement 28% des Français croient que la politique peut améliorer les choses
selon une dernière enquête d'opinion, c'est qu'ils sont nombreux à penser que la démocratie fonctionne mal. Cette enquête révèle que 73% des Français souhaitent voir un homme fort diriger le pays.
En réalité les Français souhaitent surtout restaurer l'autorité de l'État et en réduire le train de vie pour payer moins d'impôts.
Que fait le gouvernement ? Il ajoute encore de nouvelles taxes, ce qui obère la compétitivité de ce qui reste de notre industrie et il freine l'économie en réduisant le pouvoir d'achat des Français. Il ne faut pas s'étonner d'une telle perte de confiance.
Toujours les mêmes recettes éculées aux effets pervers... aucune imagination ni créativité.
Et si l'on donnait le pouvoir à des Commissions Citoyennes pour tailler dans les dépenses et restaurer l'autorité de État ? Pas besoin d'homme fort ; mais d'une démocratie éclairée avec des jurés tirés au sort, instruits préalablement sur toutes les options possibles, celles présentées par les différents partis politiques.
Franz-Olivier Giesbert (Le Point n° 2742 du 13 février 2025) :
Jusqu'à quand tout cela va-t-il durer ?
Le Ministre de la Justice, Gérald Darmanin, envisagerait d'adjoindre un jury populaire au Tribunal Pénal selon un récent journal télévisé concernant l'assassinat de Louise (11 ans) par Owen (23 ans).
Si cette information est vraie, qu'il se dépêche, il sera alors un Garde des Sceaux remarquable qui entrera dans l'histoire par la grande porte en bridant les juges idéologues pour donner enfin du bon sens à la Justice. Rappelons qu'Éric Dupont-Moretti, ancien Ministre de la Justice, s'est dégonflé, lui qui souhaitait aussi introduire des jurés dans les Cours Pénales au début de son mandat. Il a même dû accepter par la suite d'instaurer des Cours d'Assises sans jury populaire, abandonnant ainsi le peu de démocratie judiciaire pour de la technocratie régressive.
Quand la vérité enfin avouée fait rêver
Ca fait rêver à une République toujours gouvernable et à une Justice exemplaire, en abandonnant le déni du réel et en envisageant de profondes réformes dont celle de rendre facultatives de très nombreuses lois et normes qui ruinent la France.
Franz Olivier Giesbert (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :
"[...] Ce n'est certes pas gagné dans un pays où, en plus, l'éducation est en capilotade, la France périphérique abandonnée et l'autorité de l'Etat dévoyée par une fraction de la justice de plus en plus militante."
Quand le politique cesse le déni du réel, ose la pédagogie, tous les espoirs sont permis.
Si un jour la justice appliquait les lois de la République sans les substituer par celles créées par des juges idéologues et respectait des faits dûment vérifiés plutôt que des faits dénaturés ou falsifiés pour satisfaire de sombres intérêts occultes, notre démocratie deviendrait exemplaire au grand bonheur de tous les citoyens.
Les gouvernements sont contrôlés par des parlementaires, élus, qui peuvent amender leurs textes de lois et même les censurer, c'est la démocratie représentative actuelle.
En revanche les juges, non élus, ne sont pas du tout contrôlés quelques soient leurs errements, c'est une forme de dictature. Quand des magistrats appliquent une politique extrémiste ou bien condamnent un innocent sur la foi de mensonges grossiers, de dénaturations ou de falsifications des faits, il serait alors simple et salutaire de faire appel à des Commissions Citoyennes Ethiques, composées de jurés tirés au sort. Pour contourner l'obstruction corporatiste de certains juges à ne pas corriger leurs excès ou leurs erreurs, c'est bien une participation citoyenne qui est le seul remède.
Exemple d'aberration : comment et par quels moyens réaliser les enquêtes de police ? Cela ne devrait surtout pas être statué par la Cour de Cassation, mais par des textes de lois votés par les parlementaires. Combien d'enquêtes n'ont pas pu aboutir car paralysées par les contraintes abusives de cette juridiction ? Laissons la police faire efficacement son travail si c'est la volonté populaire. L'inflation des crimes et délits devrait ainsi engager l'Etat à refonder complètement la justice sur les bases du bon sens et non d'une idéologie largement minoritaire.
Vœux du Procureur Jacques Dallest coauteur du livre « Juges en Corse » :
« La confiance, la loyauté sont des éléments essentiels de mon mode de fonctionnement. Agir avec franchise, ne pas porter de coups tordus dans le dos des gens, telle est ma conviction profonde. Je pense sincèrement qu'un magistrat peut se conformer à cette règle salutaire. Et ce quels que soient les événements ou le contexte du moment. En Corse, plus qu'ailleurs, nourrir les querelles entre services, valider des montages juridiques douteux, attiser les tensions pour s'imposer sont à proscrire absolument. La justice doit être exempte de toute critique à cet égard. »
Pour répondre aux vœux de ce procureur exemplaire, qui s'indigne d'un fonctionnement scandaleux et endémique de la justice, il n'y a pas de moyens plus sûrs que des jurés tirés aux sort et réunis en visioconférence pour former une Commission Citoyenne Ethique. Il faut sortir de l'ornière cette institution judiciaire obsolète par une restructuration fondée sur une démocratie éclairée. Toute tentative de rafistolage de l'intérieur du système actuel est voué à l'échec parce qu'il est gangréné par un corporatisme atavique qui s'ingénie à glisser ses scories sous le tapis.
Quand trois procureurs, Eric de Mongolfier, Nicolas Bessone et Jacques Dallest, entre autres, s'insurgent dans la presse contre un fonctionnement dévoyé de la justice, c'est qu'ils en ont gros sur le cœur parce que le mal est très profond, répétitif et totalement inacceptable !
Rendre la France gouvernable sans avoir à mettre en péril son économie par des programmes politiques ubuesques, rendre à la justice son honneur, sa probité et son efficacité, ça mérite de proposer un referendum pour une nouvelle gouvernance comprenant une vraie participation citoyenne pour remplacer les idéologies sectaires par du bon sens.
Pourquoi faut-il aller vite plutôt que de procéder graduellement
François Facchini, professeur d'économie (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :
Quand la vérité enfin avouée fait rêver
Ca fait rêver à une République toujours gouvernable et à une Justice exemplaire, en abandonnant le déni du réel et en envisageant de profondes réformes dont celle de rendre facultatives de très nombreuses lois et normes qui ruinent la France.
Franz Olivier Giesbert (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :
"[...] Ce n'est certes pas gagné dans un pays où, en plus, l'éducation est en capilotade, la France périphérique abandonnée et l'autorité de l'Etat dévoyée par une fraction de la justice de plus en plus militante."
Quand le politique cesse le déni du réel, ose la pédagogie, tous les espoirs sont permis.
Si un jour la justice appliquait les lois de la République sans les substituer par celles créées par des juges idéologues et respectait des faits dûment vérifiés plutôt que des faits dénaturés ou falsifiés pour satisfaire de sombres intérêts occultes, notre démocratie deviendrait exemplaire au grand bonheur de tous les citoyens.
Les gouvernements sont contrôlés par des parlementaires, élus, qui peuvent amender leurs textes de lois et même les censurer, c'est la démocratie représentative actuelle.
En revanche les juges, non élus, ne sont pas du tout contrôlés quelques soient leurs errements, c'est une forme de dictature. Quand des magistrats appliquent une politique extrémiste ou bien condamnent un innocent sur la foi de mensonges grossiers, de dénaturations ou de falsifications des faits, il serait alors simple et salutaire de faire appel à des Commissions Citoyennes Ethiques, composées de jurés tirés au sort. Pour contourner l'obstruction corporatiste de certains juges à ne pas corriger leurs excès ou leurs erreurs, c'est bien une participation citoyenne qui est le seul remède.
Exemple d'aberration : comment et par quels moyens réaliser les enquêtes de police ? Cela ne devrait surtout pas être statué par la Cour de Cassation, mais par des textes de lois votés par les parlementaires. Combien d'enquêtes n'ont pas pu aboutir car paralysées par les contraintes abusives de cette juridiction ? Laissons la police faire efficacement son travail si c'est la volonté populaire. L'inflation des crimes et délits devrait ainsi engager l'Etat à refonder complètement la justice sur les bases du bon sens et non d'une idéologie largement minoritaire.
Vœux du Procureur Jacques Dallest coauteur du livre « Juges en Corse » :
« La confiance, la loyauté sont des éléments essentiels de mon mode de fonctionnement. Agir avec franchise, ne pas porter de coups tordus dans le dos des gens, telle est ma conviction profonde. Je pense sincèrement qu'un magistrat peut se conformer à cette règle salutaire. Et ce quels que soient les événements ou le contexte du moment. En Corse, plus qu'ailleurs, nourrir les querelles entre services, valider des montages juridiques douteux, attiser les tensions pour s'imposer sont à proscrire absolument. La justice doit être exempte de toute critique à cet égard. »
Pour répondre aux vœux de ce procureur exemplaire, qui s'indigne d'un fonctionnement scandaleux et endémique de la justice, il n'y a pas de moyens plus sûrs que des jurés tirés aux sort et réunis en visioconférence pour former une Commission Citoyenne Ethique. Il faut sortir de l'ornière cette institution judiciaire obsolète par une restructuration fondée sur une démocratie éclairée. Toute tentative de rafistolage de l'intérieur du système actuel est voué à l'échec parce qu'il est gangréné par un corporatisme atavique qui s'ingénie à glisser ses scories sous le tapis.
Quand trois procureurs, Eric de Mongolfier, Nicolas Bessone et Jacques Dallest, entre autres, s'insurgent dans la presse contre un fonctionnement dévoyé de la justice, c'est qu'ils en ont gros sur le cœur parce que le mal est très profond, répétitif et totalement inacceptable !
Rendre la France gouvernable sans avoir à mettre en péril son économie par des programmes politiques ubuesques, rendre à la justice son honneur, sa probité et son efficacité, ça mérite de proposer un referendum pour une nouvelle gouvernance comprenant une vraie participation citoyenne pour remplacer les idéologies sectaires par du bon sens.
Pourquoi faut-il aller vite plutôt que de procéder graduellement
François Facchini, professeur d'économie (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :
SUS AUX RETRAITÉS
Robert Mideau (22 janvier 2025) :
Sur le plateau de la matinale de TF1, mardi 21 janvier, la ministre du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet s'est dite favorable à une taxation sur les retraites pour financer une branche de la protection sociale. Une proposition qui divise dans la classe politique.
Mardi 21 janvier, la ministre chargée du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a avancé une piste de réflexion pour financer la branche autonomie de la protection sociale. Selon elle, le financement de cette branche "incombe trop" aux entreprises et aux travailleurs. "Il y a différentes taxes et cotisations qui pourraient être envisagées sur les retraités qui peuvent se le permettre […] en fonction du niveau de pension". Elle reprend plus loin "ça peut être 2000 euros, ça peut être 2500", indique-t-elle sur TF1. Une proposition qui divise.
Une "proposition personnelle" de la ministre selon Matignon
Pour le patron du Medef, Patrick Martin, "si tout le monde doit contribuer à l'effort de guerre, [...] pourquoi pas effectivement." Une mesure qui pourrait, selon lui, être effective temporairement, de manière ciblée [...] en répartissant l'effort d'une manière équitable", indique-t-il sur BFMTV. Une position intenable pour le député du Rassemblement National (RN) Laurent Jacobelli. "C'est non !" lance-t-il sur le plateau de BFMTV. "Ils n'ont volé personne, ils ont travaillé toute leur vie, on n'a pas à leur demander d'efforts supplémentaires", estime le député d'extrême droite. Même son de cloche du côté du député macroniste Mathieu Lefèvre qui a écrit "trois fois non!", sur X.
Du côté de Matignon, on tempère la proposition d'Astrid Panosyan-Bouvet. L'entourage de François Bayrou évoque une "proposition personnelle" de la ministre du Travail. Cette dernière, qui expliquait que cette mesure toucherait peut-être "40% des retraités", ne porterait que sur "les retraités qui peuvent se le permettre". "Qu'on arrête de voir les retraités comme un bloc homogène", déclarait-elle sur le plateau de la matinale "Bonjour!". Dimanche 19 janvier, le gouvernement avait également défendu l'idée de travailler sept heures de plus gratuitement pour combler les caisses de la sécurité sociale.
publié le 21 janvier à 22h06, Gabriel Gadré, 6Médias
Quel est le but exact de ces interventions médiatiques multiples ? Faire entrer dans le subconscient collectif que les retraités sont des privilégiés qu'il faut absolument pressurer sans aucun scrupule ? Et que signifie cette somme de 2500€ par retraité considérée comme une preuve de grande aisance ? S'agit il de 2500€ par couple ou 2500€ par personne ? Car pour un couple dont un seul touche une retraite, ces 2500€ correspondent à un revenu de 1250€ par personne, ce qui est proche de la pauvreté. Et combien de retraités doivent aider financièrement leurs enfants sans le déclarer au fisc ? Et cette femme est Ministre du travail et de l'Emploi ? Ça promet pour les mesures à venir du gouvernement Bayrou. A quand la concentration des retraités. Et la diminution des députés et sénateurs à un niveau correspondant à la population, c'est pour quand ? Et on espère que le président du Sénat Gérard Larcher est bien calé dans son fauteuil à 34.000€ HT. [45 000 € TTC]
Commentaire de Régis Soubrouillard - journaliste à Challenges (23 janvier 2025) :
"Retraites, l'équation impossible
Le ministre de l’Économie Éric Lombard a exclu mercredi l’idée d’une taxation des retraités pour financer la protection sociale dans le budget 2025, assurant qu’il n’y aurait « pas de nouveaux impôts sur les ménages ». Qu’il s’agisse de faire cotiser davantage les actifs ou de taxer les retraités qui dépassent un certain seuil de pension, le débat sur les retraites se heurte en ce moment à la puissance électorale des seniors, qui votent beaucoup plus que la moyenne des français. En proposant de cibler certains retraités, la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet avait tenté de lever un tabou en macronie, mais elle a provoqué des critiques dans son camp. Ses propositions, qu’elles concernent un travail gratuit de quelques heures par an ou une ponction sur les pensions au-delà de 2.000 euros, ont rencontré un rejet quasiment unanime.
La réforme des retraites s’annonce donc comme une équation délicate à résoudre pour tout gouvernement soucieux de contenter à la fois les contribuables… et les électeurs d'une classe d'âge."
Commentaire d'un retraité anonyme (23 janvier 2023) :
Les anciens cadres (CSP+ aujourd'hui) qui sont partis à la retraite étaient rémunérés pour 40 heures de travail hebdomadaires (en réalité pour 60 à 70 heures par semaine avec obligation de résultats), ils n'avaient que 4 semaines de congés annuels (qu'ils ne prenaient pas toutes). Il est certain qu'actuellement la jeune génération ne peut pas trouver de postes équivalents dans un pays où l'industrie a été laminée, passant de 23 % à 10 % du PIB par un choix politique désastreux ; et ce n'est pas de la faute des retraités. Doit-on les punir d'avoir été performant à leur époque ?
Les enquêtes d'opinions révèlent que les salariés actuels préfèrent avoir moins de salaire en échange de plus de temps libre. Doivent-ils se plaindre que leur rémunération soit plus ou moins identique à une retraite versée à un CSP+ qui, lui, a eu une vie professionnelle sans cet avantage de loisirs supplémentaires et qui souvent, ayant fait des études supérieures, n'a pu toucher sa retraite à taux plein qu'à partir de 65 ans pour comptabiliser un nombre de trimestres suffisant ?
SUS AUX RETRAITÉS
Robert Mideau (22 janvier 2025) :
Sur le plateau de la matinale de TF1, mardi 21 janvier, la ministre du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet s'est dite favorable à une taxation sur les retraites pour financer une branche de la protection sociale. Une proposition qui divise dans la classe politique.
Mardi 21 janvier, la ministre chargée du Travail et de l'Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a avancé une piste de réflexion pour financer la branche autonomie de la protection sociale. Selon elle, le financement de cette branche "incombe trop" aux entreprises et aux travailleurs. "Il y a différentes taxes et cotisations qui pourraient être envisagées sur les retraités qui peuvent se le permettre […] en fonction du niveau de pension". Elle reprend plus loin "ça peut être 2000 euros, ça peut être 2500", indique-t-elle sur TF1. Une proposition qui divise.
Une "proposition personnelle" de la ministre selon Matignon
Pour le patron du Medef, Patrick Martin, "si tout le monde doit contribuer à l'effort de guerre, [...] pourquoi pas effectivement." Une mesure qui pourrait, selon lui, être effective temporairement, de manière ciblée [...] en répartissant l'effort d'une manière équitable", indique-t-il sur BFMTV. Une position intenable pour le député du Rassemblement National (RN) Laurent Jacobelli. "C'est non !" lance-t-il sur le plateau de BFMTV. "Ils n'ont volé personne, ils ont travaillé toute leur vie, on n'a pas à leur demander d'efforts supplémentaires", estime le député d'extrême droite. Même son de cloche du côté du député macroniste Mathieu Lefèvre qui a écrit "trois fois non!", sur X.
Du côté de Matignon, on tempère la proposition d'Astrid Panosyan-Bouvet. L'entourage de François Bayrou évoque une "proposition personnelle" de la ministre du Travail. Cette dernière, qui expliquait que cette mesure toucherait peut-être "40% des retraités", ne porterait que sur "les retraités qui peuvent se le permettre". "Qu'on arrête de voir les retraités comme un bloc homogène", déclarait-elle sur le plateau de la matinale "Bonjour!". Dimanche 19 janvier, le gouvernement avait également défendu l'idée de travailler sept heures de plus gratuitement pour combler les caisses de la sécurité sociale.
publié le 21 janvier à 22h06, Gabriel Gadré, 6Médias
Quel est le but exact de ces interventions médiatiques multiples ? Faire entrer dans le subconscient collectif que les retraités sont des privilégiés qu'il faut absolument pressurer sans aucun scrupule ? Et que signifie cette somme de 2500€ par retraité considérée comme une preuve de grande aisance ? S'agit il de 2500€ par couple ou 2500€ par personne ? Car pour un couple dont un seul touche une retraite, ces 2500€ correspondent à un revenu de 1250€ par personne, ce qui est proche de la pauvreté. Et combien de retraités doivent aider financièrement leurs enfants sans le déclarer au fisc ? Et cette femme est Ministre du travail et de l'Emploi ? Ça promet pour les mesures à venir du gouvernement Bayrou. A quand la concentration des retraités. Et la diminution des députés et sénateurs à un niveau correspondant à la population, c'est pour quand ? Et on espère que le président du Sénat Gérard Larcher est bien calé dans son fauteuil à 34.000€ HT. [45 000 € TTC]
Commentaire de Régis Soubrouillard - journaliste à Challenges (23 janvier 2025) :
"Retraites, l'équation impossible
Le ministre de l’Économie Éric Lombard a exclu mercredi l’idée d’une taxation des retraités pour financer la protection sociale dans le budget 2025, assurant qu’il n’y aurait « pas de nouveaux impôts sur les ménages ». Qu’il s’agisse de faire cotiser davantage les actifs ou de taxer les retraités qui dépassent un certain seuil de pension, le débat sur les retraites se heurte en ce moment à la puissance électorale des seniors, qui votent beaucoup plus que la moyenne des français. En proposant de cibler certains retraités, la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet avait tenté de lever un tabou en macronie, mais elle a provoqué des critiques dans son camp. Ses propositions, qu’elles concernent un travail gratuit de quelques heures par an ou une ponction sur les pensions au-delà de 2.000 euros, ont rencontré un rejet quasiment unanime.
La réforme des retraites s’annonce donc comme une équation délicate à résoudre pour tout gouvernement soucieux de contenter à la fois les contribuables… et les électeurs d'une classe d'âge."
Commentaire d'un retraité anonyme (23 janvier 2023) :
Les anciens cadres (CSP+ aujourd'hui) qui sont partis à la retraite étaient rémunérés pour 40 heures de travail hebdomadaires (en réalité pour 60 à 70 heures par semaine avec obligation de résultats), ils n'avaient que 4 semaines de congés annuels (qu'ils ne prenaient pas toutes). Il est certain qu'actuellement la jeune génération ne peut pas trouver de postes équivalents dans un pays où l'industrie a été laminée, passant de 23 % à 10 % du PIB par un choix politique désastreux ; et ce n'est pas de la faute des retraités. Doit-on les punir d'avoir été performant à leur époque ?
Les enquêtes d'opinions révèlent que les salariés actuels préfèrent avoir moins de salaire en échange de plus de temps libre. Doivent-ils se plaindre que leur rémunération soit plus ou moins identique à une retraite versée à un CSP+ qui, lui, a eu une vie professionnelle sans cet avantage de loisirs supplémentaires et qui souvent, ayant fait des études supérieures, n'a pu toucher sa retraite à taux plein qu'à partir de 65 ans pour comptabiliser un nombre de trimestres suffisant ?
Rendre la France toujours gouvernable
(Mise à jour le 16 janvier 2024)
Vote de la censure et chute du gouvernement
Ne comptons plus sur nos parlementaires pour voter un budget raisonnable ni pour entreprendre les réformes urgentes et nécessaires, la raison les a très majoritairement abandonnés.
Pouvait-on demander d’un coup 60 milliards d’euros d’économies ?
Pouvait-on en faire porter l’essentiel sur les contribuables ?
Surtaxer c’est la solution de facilité habituelle de nos gouvernants qui manque de clairvoyance et de courage politique.
Ne valait-il pas mieux réduire les dépenses plutôt que d’augmenter les taxes et les impôts (à chaque fois que des mesures trop brutales ont été prises par le passé, ça a mis en panne l’économie du pays et les recettes attendues n’étaient pas au rendez-vous).
Y a-t-il encore des élus qui ont à la fois l’éthique, le courage et le bon sens pour gouverner la France?
Apparemment non ! Ou ils se cachent bien.
En présence d'une carence manifeste du pouvoir, qu'il soit possible de le céder à d'autres acteurs plus sérieux.
Alors pourquoi ne pas enfin faire appel au bon sens populaire ?
Le courage, les Français l’auront si les mesures qui doivent être prises soient justes, efficaces et raisonnables.
Proposons aux Français un referendum pour ajouter à la Constitution une loi faisant appel à des commissions citoyennes dont les membres seraient tirés au sort à partir des listes électorales, cela quand l’Assemblée Nationale n’est plus capable de légiférer comme c’est le cas depuis sa dernière dissolution. Pour un Service Civique au secours de la République, quand elle est défaillante.
Le Président de la République pourrait ainsi regagner le navire France et en redevenir le capitaine avec ce referendum sur une vraie participation citoyenne.
Proposition pour l’élaboration de commissions citoyennes législatives
Constituer dans chaque région une commission composées d’une vingtaine de membres tirés au sort et communiquant en visioconférence.
Les différents partis politiques proposent, à chacun leur tour, leurs solutions à l’ensemble de tous les membres de toutes les régions. Des experts de tous bords engagent un débat public en respectant un temps de parole (toute interruption intempestive fera l’objet d’un avertissement puis la récidive, d’une exclusion). C’est la politesse et le respect imposés sous peine de disqualification après avertissement.
Bien informés par ce débat public qui aura suivi les différentes propositions politiques, les membres des différentes commissions régionales voteront en leur âme et conscience (tout en pouvant revisionner préalablement et à loisir les discours et les expertises qu’ils souhaitent revoir).
Le projet de loi qui aura reçu le plus grand nombre de votes en sa faveur sera celui qui sera adopté et appliqué dans un délai très court. Plus de lois à l’abandon par absence de décret d’application. C’est voté, venant de toutes les régions de France sans l’importance excessive du parisianisme, et vite appliqué.
Ce n’est qu’un projet, perfectible, de participation citoyenne qui devrait limiter le nombre d’idéologues et de sectaires au profit du bon sens populaire. Les modalités suggérées ne sont données qu’à titre d'exemple et peuvent évidemment faire l’objet d’adaptations plus pertinentes.
Un referendum pour rentrer par la grande porte dans l’Histoire, Monsieur le Président de la République.
Les raisons de la colère (cf. ci-dessous) et ce qu'il faut avoir le courage de faire :
Notamment s'attaquer à la gabegie des dépenses publiques : Cliquer Ici
*
Qui a mis la France dans cet état ?
Les politiques et leur incompétence manifeste, les administrations pléthoriques avec leurs trop nombreuses règlementations, leurs normes abusives et dispendieuses, la justice et son laxisme calamiteux envers les délinquants qui est la cause essentielle de la flambée de violences, etc., ce ne sont ni les citoyens, ni les paysans (dont on déplore deux suicides par jour en moyenne) !
En cas de carence de l'État, il faut donc changer son mode de gouvernance.
La réforme des retraites, des services spéciaux, de l'administration, de la justice, de la dépense publique, etc. de tout ce que les politiques ont laissé en déshérence par manque de vision et de courage en ne s'occupant apparemment que de réussir leur carrière, devraient faire enfin l'objet d'une participation citoyenne : Commissions Citoyennes ou Commissions Ethiques (pour la justice). (Quand notamment des juges se déclarent incompétents, surtout quand un article de loi, qui affirme le contraire, n'est pas appliqué, il faudrait immédiatement pouvoir avoir recours à une Commission Ethique composée de jurés tirés au sort pour suppléer à la carence des magistrats. Quand une peine plancher n'est pas appliquée, une Commission Ethique doit pouvoir vérifier que les raisons des juges soient bien pertinentes, sinon la loi votée par les parlementaires s'imposera de facto).
En cas de carence de l'État ou de carence judiciaire, un bon remède : l'instauration d'un Service Civique avec formation de Commissions Citoyennes.
Exemple de discours pour présenter le referendum sur ce Service Civique :
« Françaises, Français, mes chers compatriotes, si j’ai opté pour la dissolution de l’Assemblée Nationale c’était pour obtenir un vote de clarification qui contrairement à l’avis général a été salutaire pour la France. En effet il s’agissait de démontrer publiquement que nos institutions méritaient une importante amélioration allant vers plus de démocratie c’est à dire plus de participation citoyenne.
C’est pourquoi je propose un referendum qui devrait mieux prendre en compte le bon sens populaire. Quand des citoyens issus d’horizons divers se réunissent pour plancher sur un sujet important comme celui de la fin de vie, ils apportent ensemble des solutions pertinentes. C’est ce qu’on appelle l’émergence du groupe.
C’est donc une nouvelle loi qui concerne la gouvernance citoyenne de notre pays que je vous propose par referendum. Une loi pour plus de participation populaire, avec des commissions citoyennes composées de membres tirés au sort parmi les listes électorales, qui vous représenteront mieux grâce à une figuration très réduite des idéologues et des sectaires, cela au profit de citoyens de bon sens…etc. etc. etc. (ce sont les modalités à mettre en place).»
Monsieur le Président, ce referendum, révolutionnaire, pour une gouvernance populaire nouvelle, vous fera entrer par la Grande Porte dans l’Histoire.
Commentaire d'Aurélie (06 décembre 2024) : Cette révolution citoyenne pour rendre la France toujours gouvernable et de surcroît par le bon sens. Bravo pour cette idée neuve !
Nicolas Baverez (Le Point n°2732 du 5 décembre 2024) :
Le naufrage de la France n’est pas imputable aux Français, mais à l’irresponsabilité sans limite de la classe politique, qui poursuit ses querelles d’ego et ses jeux de pouvoir en parfaite déconnexion des réalités économique, sociale et géopolitique.
l'irresponsabilité des dirigeants a fait basculer les Français dans la colère, les passions collectives et l’irrationalité.
Il est encore temps de désarmer la machine infernale de la panique financière, qui implique à terme la mise sous tutelle de la France par le FMI, l’Union européenne et la BCE. Il est encore temps de conjurer la tentation d’une expérience autoritaire. Notre pays dispose de tous les atouts pour reprendre le contrôle de ses comptes publics et inventer un nouveau modèle qui permette de concilier compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et réarmement. Mais il faut pour cela casser l’institutionnalisation du mensonge et l’irresponsabilité des dirigeants, qui ont fait basculer les Français dans la colère, les passions collectives et l’irrationalité. Votons un budget de transition pour 2025 en évitant au maximum le poison des hausses d’impôts pour les entreprises, remplacées par de vraies coupes dans les dépenses. Travaillons surtout à un projet de redressement de la France qui passe par le départ d’Emmanuel Macron, par une rupture effective avec le malthusianisme et la démagogie, par le retour au principe de réalité et à une morale de la responsabilité.
Commentaire de Gilles Bressière : Pour sauver votre mandat, un referendum pour mettre en place un Service Civique, avec son bon sens populaire, s'impose, Monsieur le Président.
Commentaire d'Antoine (13 décembre 2024) : Le coût pour la France de la dissolution et du vote de la censure est exorbitant. La France emprunte au même niveau que la Grèce, les capitaux s'en vont ailleurs, les entreprises n'investissent plus et n'embauchent plus, etc. Et on continue avec des recettes éculées qui ne fonctionnent plus. Faut-il attendre le désastre total avant de changer de logiciel ?! La proposition d'une démocratie représentative par tirage au sort avec une information complète et contradictoire des membres de commissions citoyennes est une excellente nouvelle idée. A proposer d'urgence aux Français.
Sinon, comment faire confiance à un pays qui n'est ni gouverné ni gouvernable ?
Régis Soubrouillard Journaliste à Challenges (16 janvier 2025) :
"Bienvenue dans le brief de Challenges. Selon une étude du Cepremap, think tank, autrefois dirigé par l’économiste Daniel Cohen, l’assemblée nationale est devenue un véritable ring de « catch », au moins sur le plan de l’oralité. A partir de deux millions ( !) de discours prononcés entre 2007 et 2024, l’étude décrit la transformation de l’assemblée en véritable « scène de spectacle où dominent la colère, la polarisation et les codes des réseaux » alors que le « débat rationnel recule ». Une mutation profonde de l’hémicycle qui constitue selon les auteurs une véritable révolution politique. Car cette montée en puissance de la rhétorique émotionnelle signe d’abord la disparition de l’ancien monde politique, marqué par l’alternance au pouvoir entre la gauche et la droite qui rythmait les débats parlementaires. Le nouveau monde se caractérise par la fragmentation des partis et l’irruption des réseaux sociaux dans l’antre de notre démocratie. Désormais, les députés s’adressent d’abord à leurs followers dans l’espoir de clashs et de reprises puissantes qui circuleront sur les réseaux. Pour les auteurs, le phénomène reflète une «désinstitutionnalisation profonde de l’Assemblée et interroge le caractère encore gouvernable de notre pays », à l’heure où paradoxalement, compte tenu du contexte, les compromis sont devenus obligatoires."
Tout est dit sur une institution devenue radicalement obsolète.
Souhaitons qu'un referendum soit enfin organisé pour donner du bon sens populaire à notre pays par l'instauration de Commissions Citoyennes avec des membres tirés au sort bénéficiant d'une information complète incluant des sources contradictoires provenant des experts proposés par les différents partis politiques.
Anonyme (16 janvier 2025) : "Monsieur (Macron, sauvez votre mandat avec cette initiative." [C'est à dire pour sauver devant l'Histoire votre quinquennat de la dissolution ratée ; mais que vous auriez avantageusement rattrapé par un referendum qui aurait instauré une gouvernance citoyenne innovante.] (Note de la rédaction)
Rendre la France toujours gouvernable
(Mise à jour le 16 janvier 2024)
Vote de la censure et chute du gouvernement
Ne comptons plus sur nos parlementaires pour voter un budget raisonnable ni pour entreprendre les réformes urgentes et nécessaires, la raison les a très majoritairement abandonnés.
Pouvait-on demander d’un coup 60 milliards d’euros d’économies ?
Pouvait-on en faire porter l’essentiel sur les contribuables ?
Surtaxer c’est la solution de facilité habituelle de nos gouvernants qui manque de clairvoyance et de courage politique.
Ne valait-il pas mieux réduire les dépenses plutôt que d’augmenter les taxes et les impôts (à chaque fois que des mesures trop brutales ont été prises par le passé, ça a mis en panne l’économie du pays et les recettes attendues n’étaient pas au rendez-vous).
Y a-t-il encore des élus qui ont à la fois l’éthique, le courage et le bon sens pour gouverner la France?
Apparemment non ! Ou ils se cachent bien.
En présence d'une carence manifeste du pouvoir, qu'il soit possible de le céder à d'autres acteurs plus sérieux.
Alors pourquoi ne pas enfin faire appel au bon sens populaire ?
Le courage, les Français l’auront si les mesures qui doivent être prises soient justes, efficaces et raisonnables.
Proposons aux Français un referendum pour ajouter à la Constitution une loi faisant appel à des commissions citoyennes dont les membres seraient tirés au sort à partir des listes électorales, cela quand l’Assemblée Nationale n’est plus capable de légiférer comme c’est le cas depuis sa dernière dissolution. Pour un Service Civique au secours de la République, quand elle est défaillante.
Le Président de la République pourrait ainsi regagner le navire France et en redevenir le capitaine avec ce referendum sur une vraie participation citoyenne.
Proposition pour l’élaboration de commissions citoyennes législatives
Constituer dans chaque région une commission composées d’une vingtaine de membres tirés au sort et communiquant en visioconférence.
Les différents partis politiques proposent, à chacun leur tour, leurs solutions à l’ensemble de tous les membres de toutes les régions. Des experts de tous bords engagent un débat public en respectant un temps de parole (toute interruption intempestive fera l’objet d’un avertissement puis la récidive, d’une exclusion). C’est la politesse et le respect imposés sous peine de disqualification après avertissement.
Bien informés par ce débat public qui aura suivi les différentes propositions politiques, les membres des différentes commissions régionales voteront en leur âme et conscience (tout en pouvant revisionner préalablement et à loisir les discours et les expertises qu’ils souhaitent revoir).
Le projet de loi qui aura reçu le plus grand nombre de votes en sa faveur sera celui qui sera adopté et appliqué dans un délai très court. Plus de lois à l’abandon par absence de décret d’application. C’est voté, venant de toutes les régions de France sans l’importance excessive du parisianisme, et vite appliqué.
Ce n’est qu’un projet, perfectible, de participation citoyenne qui devrait limiter le nombre d’idéologues et de sectaires au profit du bon sens populaire. Les modalités suggérées ne sont données qu’à titre d'exemple et peuvent évidemment faire l’objet d’adaptations plus pertinentes.
Un referendum pour rentrer par la grande porte dans l’Histoire, Monsieur le Président de la République.
Les raisons de la colère (cf. ci-dessous) et ce qu'il faut avoir le courage de faire :
Notamment s'attaquer à la gabegie des dépenses publiques : Cliquer Ici
*
Qui a mis la France dans cet état ?
Les politiques et leur incompétence manifeste, les administrations pléthoriques avec leurs trop nombreuses règlementations, leurs normes abusives et dispendieuses, la justice et son laxisme calamiteux envers les délinquants qui est la cause essentielle de la flambée de violences, etc., ce ne sont ni les citoyens, ni les paysans (dont on déplore deux suicides par jour en moyenne) !
En cas de carence de l'État, il faut donc changer son mode de gouvernance.
La réforme des retraites, des services spéciaux, de l'administration, de la justice, de la dépense publique, etc. de tout ce que les politiques ont laissé en déshérence par manque de vision et de courage en ne s'occupant apparemment que de réussir leur carrière, devraient faire enfin l'objet d'une participation citoyenne : Commissions Citoyennes ou Commissions Ethiques (pour la justice). (Quand notamment des juges se déclarent incompétents, surtout quand un article de loi, qui affirme le contraire, n'est pas appliqué, il faudrait immédiatement pouvoir avoir recours à une Commission Ethique composée de jurés tirés au sort pour suppléer à la carence des magistrats. Quand une peine plancher n'est pas appliquée, une Commission Ethique doit pouvoir vérifier que les raisons des juges soient bien pertinentes, sinon la loi votée par les parlementaires s'imposera de facto).
En cas de carence de l'État ou de carence judiciaire, un bon remède : l'instauration d'un Service Civique avec formation de Commissions Citoyennes.
Exemple de discours pour présenter le referendum sur ce Service Civique :
« Françaises, Français, mes chers compatriotes, si j’ai opté pour la dissolution de l’Assemblée Nationale c’était pour obtenir un vote de clarification qui contrairement à l’avis général a été salutaire pour la France. En effet il s’agissait de démontrer publiquement que nos institutions méritaient une importante amélioration allant vers plus de démocratie c’est à dire plus de participation citoyenne.
C’est pourquoi je propose un referendum qui devrait mieux prendre en compte le bon sens populaire. Quand des citoyens issus d’horizons divers se réunissent pour plancher sur un sujet important comme celui de la fin de vie, ils apportent ensemble des solutions pertinentes. C’est ce qu’on appelle l’émergence du groupe.
C’est donc une nouvelle loi qui concerne la gouvernance citoyenne de notre pays que je vous propose par referendum. Une loi pour plus de participation populaire, avec des commissions citoyennes composées de membres tirés au sort parmi les listes électorales, qui vous représenteront mieux grâce à une figuration très réduite des idéologues et des sectaires, cela au profit de citoyens de bon sens…etc. etc. etc. (ce sont les modalités à mettre en place).»
Monsieur le Président, ce referendum, révolutionnaire, pour une gouvernance populaire nouvelle, vous fera entrer par la Grande Porte dans l’Histoire.
Commentaire d'Aurélie (06 décembre 2024) : Cette révolution citoyenne pour rendre la France toujours gouvernable et de surcroît par le bon sens. Bravo pour cette idée neuve !
Nicolas Baverez (Le Point n°2732 du 5 décembre 2024) :
Le naufrage de la France n’est pas imputable aux Français, mais à l’irresponsabilité sans limite de la classe politique, qui poursuit ses querelles d’ego et ses jeux de pouvoir en parfaite déconnexion des réalités économique, sociale et géopolitique.
l'irresponsabilité des dirigeants a fait basculer les Français dans la colère, les passions collectives et l’irrationalité.
Il est encore temps de désarmer la machine infernale de la panique financière, qui implique à terme la mise sous tutelle de la France par le FMI, l’Union européenne et la BCE. Il est encore temps de conjurer la tentation d’une expérience autoritaire. Notre pays dispose de tous les atouts pour reprendre le contrôle de ses comptes publics et inventer un nouveau modèle qui permette de concilier compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et réarmement. Mais il faut pour cela casser l’institutionnalisation du mensonge et l’irresponsabilité des dirigeants, qui ont fait basculer les Français dans la colère, les passions collectives et l’irrationalité. Votons un budget de transition pour 2025 en évitant au maximum le poison des hausses d’impôts pour les entreprises, remplacées par de vraies coupes dans les dépenses. Travaillons surtout à un projet de redressement de la France qui passe par le départ d’Emmanuel Macron, par une rupture effective avec le malthusianisme et la démagogie, par le retour au principe de réalité et à une morale de la responsabilité.
Commentaire de Gilles Bressière : Pour sauver votre mandat, un referendum pour mettre en place un Service Civique, avec son bon sens populaire, s'impose, Monsieur le Président.
Commentaire d'Antoine (13 décembre 2024) : Le coût pour la France de la dissolution et du vote de la censure est exorbitant. La France emprunte au même niveau que la Grèce, les capitaux s'en vont ailleurs, les entreprises n'investissent plus et n'embauchent plus, etc. Et on continue avec des recettes éculées qui ne fonctionnent plus. Faut-il attendre le désastre total avant de changer de logiciel ?! La proposition d'une démocratie représentative par tirage au sort avec une information complète et contradictoire des membres de commissions citoyennes est une excellente nouvelle idée. A proposer d'urgence aux Français.
Sinon, comment faire confiance à un pays qui n'est ni gouverné ni gouvernable ?
Régis Soubrouillard Journaliste à Challenges (16 janvier 2025) :
"Bienvenue dans le brief de Challenges. Selon une étude du Cepremap, think tank, autrefois dirigé par l’économiste Daniel Cohen, l’assemblée nationale est devenue un véritable ring de « catch », au moins sur le plan de l’oralité. A partir de deux millions ( !) de discours prononcés entre 2007 et 2024, l’étude décrit la transformation de l’assemblée en véritable « scène de spectacle où dominent la colère, la polarisation et les codes des réseaux » alors que le « débat rationnel recule ». Une mutation profonde de l’hémicycle qui constitue selon les auteurs une véritable révolution politique. Car cette montée en puissance de la rhétorique émotionnelle signe d’abord la disparition de l’ancien monde politique, marqué par l’alternance au pouvoir entre la gauche et la droite qui rythmait les débats parlementaires. Le nouveau monde se caractérise par la fragmentation des partis et l’irruption des réseaux sociaux dans l’antre de notre démocratie. Désormais, les députés s’adressent d’abord à leurs followers dans l’espoir de clashs et de reprises puissantes qui circuleront sur les réseaux. Pour les auteurs, le phénomène reflète une «désinstitutionnalisation profonde de l’Assemblée et interroge le caractère encore gouvernable de notre pays », à l’heure où paradoxalement, compte tenu du contexte, les compromis sont devenus obligatoires."
Tout est dit sur une institution devenue radicalement obsolète.
Souhaitons qu'un referendum soit enfin organisé pour donner du bon sens populaire à notre pays par l'instauration de Commissions Citoyennes avec des membres tirés au sort bénéficiant d'une information complète incluant des sources contradictoires provenant des experts proposés par les différents partis politiques.
Anonyme (16 janvier 2025) : "Monsieur (Macron, sauvez votre mandat avec cette initiative." [C'est à dire pour sauver devant l'Histoire votre quinquennat de la dissolution ratée ; mais que vous auriez avantageusement rattrapé par un referendum qui aurait instauré une gouvernance citoyenne innovante.] (Note de la rédaction)
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