Universités en émoi, le remède
Frédérique Vidal, la ministre de l’enseignement supérieur a diligenté une enquête qui, comme d’habitude, fait hurler ceux qui veulent casser le thermomètre pour que l’on ne puisse pas connaître la température.
Il est notoire, par exemple, qu’une université (à Strasbourg) soit représentée par un islamiste qui n’a jamais été étudiant et qui n’a aucun diplôme. Si cela interpelle la ministre et qu’elle cherche à savoir le comment du pourquoi, alors les censeurs réclament immédiatement sa démission dans un formidable déferlement médiatique. Il est des questions qu’on ne doit pas se poser de peur d’en avoir une réponse dérangeante. C’est que l’idéologie des «bien-pensants» pervertit tout depuis toujours.
Autrefois pour faire carrière au CNRS il fallait afficher des idées de gauche. Ca allait jusqu’à apposer sur les murs des affiches vantant les mérites du régime des Khmers Rouges comme étant les libérateurs du peuple cambodgien. On a vu plus tard ce qu’il en était réellement !
Aujourd’hui, dans l’enseignement supérieur, des sujets de recherches sont devenus tabous, des conférence annulées, etc. Tout ce qui pourrait troubler de près ou de loin la doxa des nouveaux idéologues subit un harcèlement sur les réseaux sociaux voire des menaces plus directes.
L’Université française comme l’Education Nationale s’enfonce dans les profondeurs des classements internationaux. Car on ne peut plus faire cours ni débattre sereinement sur des sujets qui fâchent sans déchaîner l’ire d’une minorité agissante qui se croit être l’élite. Etrange élite qui souhaite remplacer l’enseignement des lumières par un obscurantisme déconnecté du réel. Par exemple, pour les plus acharnés, il y a obligation de croire que le Monde n’existe que depuis environ 6 000 ans et non depuis 13,8 milliards d’années.
Page 137, l’essai « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français » propose une réforme douce du fonctionnement de l’Education Nationale avec, au choix des parents, trois sortes d’établissements scolaires possibles. S’y ajouterait l’instauration d’écoles disciplinaires pour les élèves qui empêcheraient les autres de travailler.
Trois sortes à choisir librement : des établissements «savoir vivre», avec un règlement intérieur bien plus rigoureux contre les incivilités. Ce choix se ferait sous la forme d’une charte à signer par l’élève et ses parents avant de postuler pour un collège ou un lycée éducatif vraiment laïc, libre de toutes contraintes religieuses ou sectaires. Les élèves qui prendraient cette option bénéficieraient de conditions de travail optima pour favoriser la concentration intellectuelle et la réflexion personnelle. Les professeurs auraient eux aussi à signer une charte où ils s’engageraient à n’exprimer aucune conviction politique ou religieuse personnelle devant les élèves pour respecter une stricte laïcité.
Pour les bahuts conservant le «statut quo ante», rien de changé pour ce choix. Même enseignement et même absence de soutien de la part de la hiérarchie pour les professeurs qui se hasarderaient à donner des cours heurtant des convictions religieuses.
Enfin des établissements «socialisation» pour les élèves difficiles (ou dont les parents sont démissionnaires) qui fonctionneraient avec une discipline de type militaire quoique généreuse et bienveillante. L’option «socialisation» prendrait en compte les progrès accomplis par les élèves pour leur permettre de rejoindre soit un établissement «savoir vivre» soit un établissement «statut quo ante». Sinon, en cas de graves manquements, cet établissement «socialisation» pourrait être le marchepied vers un établissement disciplinaire de type carcéral qui, lui, ne serait plus un libre choix mais une sanction.
Proposons pareillement pour les universités le choix entre deux sortes d’établissements : ceux bénéficiant d’un enseignement libre de toutes contraintes idéologiques, où toutes les convictions seraient admises et qui pourraient s’exprimer sans risquer la bronca des bien-pensants. Ou bien le choix d’établissements qui conserveront le «statut quo ante» avec ses censeurs, ses idéologues et ses sujets tabous.
Les bien-pensants seraient satisfaits et les mal-pensants aussi. C’est chercher à faire une réforme douce pour contenter tout le monde.
Créer de nouvelles universités sans préjugés, sans 'cancel culture', permettant même à certains professeurs, étudiants ou chercheurs de pouvoir être considérés éventuellement, mais sans aucun problème ni crainte, comme d’horribles hérétiques aux yeux de ceux qui sont actuellement des «vertueux auto-proclamés». Et il resterait possible, aux «vertueux auto-proclamés», de pouvoir continuer de sévir ou de prôner la 'cancel culture' mais uniquement dans leurs établissements relevant du «statut quo ante».
Evidemment, un «vertueux auto-proclamé» égaré dans une université «des lumières» serait immédiatement renvoyé dans une des universités «statut quo ante» en cas d’esclandre ou de menaces vis à vis de ceux qui ne pensent pas comme lui.
En conclusion : créer des établissements «liberté, égalité, fraternité», pour les adeptes de la laïcité (qui devront, au préalable à leur admission, respecter un engagement sous forme d’une charte à signer), qui coexisteraient avec des établissements «contrainte, discrimination, persécution» où les «islamo-gauchistes» pourront continuer à s’épanouir sans aucun engagement à respecter. Plus d’enquête à craindre pour évaluer le niveau de noyautage des salafistes, ça n’aura plus d’importance puisque les étudiants auront le choix de l’enseignement qui leur convient, obscurantiste ou éclairé.
(Inutile de construire de nouveaux bâtiments, il suffit de répartir chaque année les élèves ou étudiants dans les locaux existants en les attribuant en fonction du nombre d'inscrits par sorte de choix. Idem pour les enseignants.)
Ceci n’est pas une démocratie
La pandémie a aggravé les faiblesses pathologiques de notre mode de gouvernance. Nous vivons désormais dans une démocratie «défectueuse», selon «The Economist».
par Luc de Barochez
Le coronavirus a infecté la gouvernance de la France à tel point que notre pays a quitté le club des démocraties à part entière, si l'on en croit The Economist Notre république, selon l'hebdomadaire britannique, est désormais à ranger dans la catégorie des démocraties «défectueuses» («flawed»). Le déclassement est humiliant. Le diagnostic, pourtant, est juste.
La démocratie française était déjà souffreteuse avant le Covid. L'épidémie a aggravé ses faiblesses pathologiques: défiance des autorités envers les citoyens, et vice versa; centralisation et concentration excessives de l'exécutif; abus de normes et de réglementations qui étouffent l'esprit d'entreprise et les initiatives; reproduction des élites en vase clos; corporatisme exacerbé; absence de concertation et de culture du compromis; mépris pour les droits des minorités, etc. .
La crise sanitaire a encore accentué la verticalité du pouvoir. Le pays vit au rythme du conseil de défense, un organe qui siège dans le secret. L'autorité absolue du président de la République, chef des armées, s'y exerce sans frein. Un régime d'exception, «l'état d'urgence sanitaire», est imposé depuis près d'un an (loi du 23 mars 2020). Il a permis la mise entre parenthèses de libertés pourtant fondamentales, par le biais de confinements indifférenciés, de couvre-feux ou de mesures infantilisantes, comme les attestations de déplacement dérogatoire. La gestion des émotions collectives s'est substituée à l'Etat de droit.
Les mesures en vigueur sont-elles bien nécessaires, adaptées et surtout proportionnées aux risques sanitaires encourus? Le Parlement n'a guère eu l'occasion d'en débattre. En témoigne le sabordage de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la gestion de l'épidémie, le 27 janvier. Ou encore le tirage au sort d'un «collectif de citoyens» censé débattre de stratégie vaccinale. La mise à l'écart des élus contribue à pervertir le fonctionnement de la démocratie représentative.
La France ne fait pas exception. Dans le monde, la pandémie s'est soldée, outre 2,3 millions de morts au moins, par une restriction massive des libertés. Selon la cellule de recherche de The Economist, le score démocratique de 116 pays a chuté l'an dernier. L'indice moyen a atteint son niveau le plus bas depuis que son calcul a été mis au point, il y a quatorze ans. Le recul n'est pas seulement dû aux confinements. Des régimes autoritaires ont profité de l'aubaine du Covid pour durcir la répression. «Pour la première fois en ce siècle, écrit l'historien d'Oxford Timothy Garton Ash dans la revue britannique Prospect, les régimes non démocratiques sont désormais majoritaires parmi les pays de plus de 1 million d'habitants.» Plus du tiers des habitants de la planète vivent dans un État autoritaire, voire totalitaire.
Trente-deux ans après la chute du mur de Berlin, le bilan est navrant. Un premier recul démocratique avait été observé il y a une décennie dans la foulée de la crise financière qui avait contribué à discréditer les institutions libérales. Le fait nouveau est que les pouvoirs publics eux-mêmes sont à la source de la régression en cours, par les mesures coercitives qu'ils ont imposées pour enrayer la pandémie.
«La démocratie aura peut-être été dans l'histoire un accident, une brève parenthèse, qui sous nos yeux se referme», écrivait déjà en 1983 l'essayiste libéral Jean-François Revel*. C'est dire que la crise de ce mode de gouvernance ne date pas d'aujourd'hui. On pourrait même remonter jusqu'à l'Antiquité et aux convulsions de la démocratie athénienne. Des signes d'espoir existent pourtant aujourd'hui. En Amérique, les institutions démocratiques ont été assez solides pour résister à la tornade Donald Trump. En Asie, trois Etats ont fait l'an dernier le mouvement inverse de celui de la France dans le classement de The Economist: le Japon, la Corée du Sud et Taïwan sont devenus «démocraties à part entière». Ces trois pays ont prouvé qu'on pouvait lutter efficacement contre la pandémie sans renoncer aux idéaux démocratiques ni altérer les institutions.
Ce qui est possible dans les pays asiatiques les plus avancés doit l'être en Europe. Pour cela, les citoyens doivent prendre conscience de leur responsabilité individuelle dans la préservation du bien commun. L’Etat doit leur rendre leur libre arbitre et assumer de rendre des comptes. À ces conditions, la France pourra redevenir une démocratie à part entière
* Comment les démocraties finissent, Grasset, 1983.
Le Point 2530 du 11 février 2021
Commentaire de Réforme de la Justice : Les petites réformettes habituelles sont comme des cautères sur une jambe de bois. C'est une vraie et profonde réforme qui est attendue avec un changement radical de paradigme pour l'institution judiciaire notamment, pour répondre à l'attente des citoyens. Il faut abandonner cette sorte de justice rendue actuellement par des magistrats non responsables de leurs décisions et sans contrôle.
H16 a écrit : « (…) lorsqu’on apprend que des petits chenapans, accusés de 35 petits cambriolages de rien du tout, après avoir été péniblement appréhendés par les policiers de Montpellier, ont été finalement remis en liberté par la justice en attendant leur gentille comparution en avril. Les prévenus, étrangers et sans domicile fixe, feront – on s’en doute – un point d’honneur à se présenter dans trois mois à l’audience qui leur sera consacrée. Tout se passera bien, c’est garanti (…) »
Pensez-vous que des jurés populaires auraient pu être si naïfs ? Pensez-vous que les 35 victimes des cambriolages soient satisfaites de cette justice ? Contrôler les magistrats actuels par des commissions éthiques citoyennes s'impose absolument !
Confier à des juges (si naïfs ou manquant de discernement) d'apprécier la valeur d'une œuvre : c'est encore une loi qui ne va pas dans le bon sens. Une pétition circule sur le Net : cliquer Ici
Le juge Renaud Van Ruymbeke a dit sur Arte dans l'émission 28' : "Les juges qui ont jugé les collabos étaient les mêmes qui avaient jugé les résistants auparavant. Les lâches !" Ca n'inspire évidemment pas confiance dans l'éthique de la magistrature pour juger des œuvres.
TOUT EST DIT ENFIN !
IL EST DONC URGENT D'Y REMEDIER !
COMMENT DEGRAISSER LE MAMMOUTH
Quand plusieurs services s’occupent de la même chose, il faudrait mettre au concours les hauts fonctionnaires qui sont à leurs têtes.
Ils auront chacun à proposer un projet pour améliorer le fonctionnement de l’ensemble des services pour n’en former plus qu’un.
Un jury désignera le projet le plus pertinent, qui en fera le service survivant ; les autres services lui seront alors inféodés ou bien simplement supprimés.
Il faudra redonner de l’efficacité à l’administration en simplifiant au maximum son fonctionnement. Le service rendu aux administrés devrait être la préoccupation principale du haut fonctionnaire retenu en final.
Les services connus pour leurs décisions arbitraires et leur non-respect des lois devraient être immédiatement dissous, surtout s’ils sont notoirement corrompus.
Surtout plus de tracasseries inutiles ! De la bienveillance enfin !
Un haut fonctionnaire avisé saura animer son équipe pour plancher sur les meilleures simplifications, les allègements les plus pertinents de ces trop nombreuses règlementations en vigueur qui sont si handicapantes pour le développement économique du pays (paperasses peu utiles, lourdeurs administratives), etc. pour survivre, lui, et son service.
Cependant les personnels des services qui auront été réduits ou supprimés devraient pouvoir être replacés là où il seront le plus nécessaires : pour un accueil du public bien plus commode qu’actuellement, par exemple. Améliorer la communication transversales entre les services, n'est-ce pas un excellent challenge ?
Baisser les impôts, booster l'économie et rendre les administrés plus heureux : quel bel objectif !
Comment survivre dans un environnement hostile
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