http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/16/01016-20161116ARTFIG00330-affaire-fiona-un-delire -paranormal-a-la-barre.php
Pour information, un pouvoir discrétionnaire est la possibilité donnée à un juge, en particulier au président d'une cour d'assises, de prendre, dans certaines circonstances, des décisions selon son appréciation personnelle, "avec sagesse et modération". Il exerce alors un "pouvoir souverain".
Dans le cas cité plus haut, ce pouvoir aurait besoin d'être limité : combien coûte à la collectivité la pantalonnade ayant consisté à faire venir à la barre pendant une demi-journée une medium et radiesthésiste qui prétendait avoir été "contactée" par Fiona (après sa mort bien entendu). Or le juge a considéré devoir continuer de questionner cette personne après qu'elle eut révélé qu'elle avait été entendu par le SRPJ, qu'elle avait rappelé pour lui faire profiter de ses nouvelles "lumières" : «Ils m'ont dit d'arrêter de les faire ch…», se désole le médium. Le président, intrigué: «Pourquoi ont-ils fait ça ?» Le témoin : «Je ne sais pas».
Si un président est adepte du paranormal à titre privé, ça n'a pas à déborder sur sa mission.
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