Sauvons la Planète
L'éditorial Les écolos et le «syndrome Cahuzac» de Pierre-Antoine Delhommais dans l'hebdomadaire 'Le Point' : "L'essor du transport aérien a de quoi effrayer les âmes écologiquement sensibles: 310 millions de passagers en 1970, 8 milliards attendus en 2035 et 16 milliards à l'horizon 2050. A l'origine de cette croissance exponentielle, l'émergence, dans les pays en développement, de classes moyennes trop heureuses de pouvoir enfin voyager. En Chine, le nombre de passagers est passé de 2,5 millions en 1980 à 551 millions en 2018, et l'on y construit en ce moment 74 aéroports. (...) Par ailleurs, les habitants des pays en développement sont de plus en plus nombreux non seulement à prendre l'avion, mais aussi à manger de la viande. La consommation annuelle moyenne de viande par habitant y a progressé de 11 kilos en 1970 à 32 kilos en 2017, et pourrait atteindre 44 kilos en 2050. La consommation mondiale de viande devrait grimper à 470 millions de tonnes en 2050. Or l'élevage représente, selon la FAO, 18 % des émissions de gaz à effet de serre.
A l'évidence, les leaders occidentaux de la lutte contre le réchauffement vont avoir du mal à convaincre les habitants des pays pauvres de passer du stade de la misère à celui de la frugalité." Article complet Ici
Ce sombre tableau incite à se préparer à la catastrophe en construisant des bâtiments résistant aux cyclones et en enterrant tous les câbles (lignes électriques, fibres optiques, etc.) plutôt que de taxer inutilement les Français. Réduire la pollution dans les villes c'est jouable (et nécessaire pour la santé des citadins) mais réduire les émissions de gaz à effet de serre est illusoire quand les grands pays pollueurs (la Chine, les Indes et les Etats-Unis avec 66 % des émissions mondiales) écraseront tous nos efforts (la France c'est 0,9 % des émissions mondiales) !
Antoine (20 avril 2019) Mobilisation Climat sur le Net : Cliquer Ici
Commentaire de Robert Mideau (21 avril 2019) :
Le blocage de l’entrée de la Tour Total à la Défense, vendredi 19 avril, par des écologistes suggère l’opportunité de se remémorer l’historique de la production et de la consommation énergétiques mondiales avec ses enjeux si complexes : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9opolitique_du_p%C3%A9trole?wprov=sfla1
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Antoine (21 avril 2019) : réflexion en forme d'énigme https://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Maria_Cipolla
Le 19 avril 2019 Total, EDF, la Société Générale et le Ministère de la Transition Ecologique ont subi un préjudice en étant bloqués par deux mille manifestants (qui jouissent d'une totale impunité judiciaire).
Pour quel but ? Pour que la France sauve la Planète en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.
Cet objectif est-il atteignable ? Non, la France, seule, ne sauvera pas la Terre car ses efforts seront balayés par des nations moins scrupuleuses, grosses émettrices de CO2.
Qu’en penserait Carlo Maria Cipolla ? Cf. page 69 de l’essai de Gilles Bressière «L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français»
Si les manifestants perdent leur temps dans une quête de l’inutile ils se placent résolument dans le quadrant (XOY -- ).
S’ils éprouvent une satisfaction à punir et à embêter les autres alors ils se situent dans le quadrant (YOX +-).
Que faut-il en penser ?
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Jean-Charles Hourcade du CNRS : Comment financer la transition énergétique
Extraits
"Pour en comprendre l'enjeu, soulignons que le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) montre que respecter un scénario d'émission limitant l'augmentation de la température à 1,5° C exige l'utilisation de techniques de production d'énergie, de transport, de fabrication des infrastructures, etc. trois à quatre fois plus coûteuses par tonne de carbone non émise que dans un scénario de limitation à 2° C. Ce coût de la dernière tonne émise - le «coût marginal», pour les économistes - équivaut à près de 400 € la tonne de carbone émise (en valeurs actuelles) dans tous les pays du monde. Or une petite taxe de 50 € par tonne doublerait à elle seule le prix du ciment - dont la fabrication dégage beaucoup de CO2.(…)
Le coût marginal du carbone non émis est un indicateur décisif: c'est ce surcoût que les producteurs factureront à leurs clients, de la même façon que les producteurs de pétrole vendent actuellement le leur au prix de marché, quel que soit leur coût de production réel et inférieur. Ce coût aura un impact dans tous les secteurs de l'économie, de l'énergie au ciment, à l'acier, aux engrais, de la production des bâtiments à l'automobile et l'agriculture... Cet effet de propagation va augmenter les prix des biens de consommation, donc baisser le pouvoir d'achat, et aggraver le chômage car le made in France sera devenu plus coûteux que les produits importés."
La Recherche N° 544 – février 2019
Ecologie punitive ou bien écologie pragmatique ? Encore une pièce à verser au dossier : cliquer Ici
Le simplisme de l'écologie punitive a été le déclencheur de l'insurrection des Gilets jaunes. L'écologie pragmatique doit s'appuyer sur des analyses pertinentes de ces réalités réelles très complexes, afin d'élaborer des réponses adaptées qui soient réalistes et efficaces.
Comment survivre dans un environnement hostile
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