Justice criminogène (billet complété le 13 mai 2021)
La cause principale de l’explosion de la délinquance qui pourrit la vie des gens c’est le dysfonctionnement endémique de l’institution judiciaire. Deux exemples apparemment anodins avec ces deux affaires d’agressions canines ci-dessous :
Une pétition circule sur le Net qui montre que les propriétaires de chiens dangereux qui n’ont pas respecté les mesures de sécurité obligatoires, après avoir été ainsi responsables de graves blessures, sont épargnés par la justice : "La police n'a pas remis la plainte au Parquet, car elle ne veut pas le submerger; La police veut mener l'enquête elle-même, sauf leur respect quelle enquête ? ma mère a les marques encore des chiens, certificat médical...." Cliquer Ici
En octobre 2019 s'est produit une affaire identique. Le propriétaire d'un canidé agressif extrêmement dangereux, qui était chasseur, menaçait de mort quiconque voudrait s'en prendre à son chien dont les attaques avaient pourtant fait déjà plusieurs victimes. Dans cette affaire où le maître laissait divaguer son chien sans précaution, c'est le parquet qui, méprisant la plainte, l'a classée sans suite (... pour ne pas engorger la justice ?...) : Cliquer Là
En amont, les hauts fonctionnaires de la police ont donné pour consigne aux commissariats de quartiers de dissuader les victimes de porter plainte, pour ne pas surcharger la justice et surtout biaiser les statistiques.
En aval, les procureurs accumulent des classements sans suite douteux pour les mêmes raisons.
Ensuite, le laxisme proverbial des juges contribue à accentuer le sentiment d’impunité des délinquants (par exemple récemment, un policier molesté a vu son agresseur bénéficier d’un simple rappel à la loi !).
Enfin, pour achever ce sinistre tableau, c’est annuellement plus de cent mille peines qui ne sont jamais exécutées !
Depuis quatre décennies nos politiciens se sont abstenus de prendre les mesures adéquates, emprunts de l'idéologie mortifère de l’excuse qui fait porter sur les victimes la responsabilité du préjudice qu’elles ont subi.
Au prétexte gauchiste que « la propriété c’est du vol » des locataires sont invités à ne plus payer leur loyer ou pire : les squatters bénéficient d’une protection judiciaire d’une injustice révoltante.
« Les patrons sont des esclavagistes », cet autre mantra de l’extrême gauche activiste, a contribué à désindustrialiser le pays, faisant grimper le chômage à des niveaux insoutenables.
Le billet « La tectonique des peuples » révèle que la poussée tellurique des mécontentements n’est pratiquement pas perceptible par nos dirigeants (politiciens et hauts fonctionnaires) ou bien qu’ils s’en moquent, les inconscients. La théorie des catastrophes affirme que le moment où va se déclencher le cataclysme hercynien est quasi imprévisible et aussi qu'il est impossible de prévoir de quelle façon il va se produire (jacquerie, insurrection ou révolution, pour rester dans spécificité de la tectonique des peuples).
Les signes avant coureurs sont pourtant bien visibles : bonnets rouges, gilets jaunes, manifestations de policiers et surtout ces milliers de pétitionnaires de la grande muette, l’armée, qui ne peuvent plus cacher leur écœurement et leur exaspération.
58 % des Français qui ont été sondés sur la lettre parue dans ‘Valeurs actuelles’ approuvent ces militaires : Cliquer Ici
Pour enfoncer le clou : Franz-Olivier Giesbert dans Le Point (n° 2543 du 13 mai 2021) - Extraits :
« (…) Faire taire les chaînes d'info: voilà ce que proposent sans rire les bons esprits de la bien-pensance, qui n'hésiteront sans doute pas à demander bientôt l'interdiction de la presse, sous prétexte qu'il faut, comme aurait dit Tartuffe, cacher cette actualité qu'on ne saurait voir. Preuve qu'après avoir mis à mal les piliers de la République, comme la justice et l'école, la désagrégation de la société, à l'œuvre depuis des décennies, s'attaque maintenant aux cerveaux! (…)
(…) Un président n'a-t-il pas mieux à faire qu'à préparer les prochaines régionales alors que, en homme d'État, il devrait se préoccuper des prochaines générations, quand tout va à vau-l'eau et que la maison commence à brûler, sur fond d'inversion des valeurs, des repères? (…)
(…) Il est urgent que Macron et ses futurs adversaires s'élèvent un peu et abordent enfin les défis qui se posent à la France (…) »
Réformer l’institution judiciaire s'impose d'urgence pour enfin disposer d'une vraie justice efficace, celle du bon sens et non celle d'idéologues irresponsables, alibis de la paresse gouvernementale. C’est à dire squeezer les juges qui ont failli en les contrôlant avec des jurys populaires tirés au sort. Appliquer la loi, même dans les territoires perdus de la République. Améliorer la sécurité des citoyens en donnant la priorité à l’inactivations des multirécidivistes plutôt qu’à leur illusoire rédemption ; la police a raison de le réclamer à l’unisson avec la majorité des citoyens.
Nous n'avons pas assez de prisons ? les Belges non plus !... mais ils louent toutes les cellules qui leur manquent aux Pays-Bas, leurs voisins mieux pourvus. Malins les Belges !
Ordre, réussite, fierté française… Valérie Pécresse dévoile les lignes d’un projet très présidentiel – Propos recueillis par Jérôme Cordelier et Nathalie Schuck (dans Le Point n° 2543 du 13 mai 2021) – Extrait :
« (…) Il ne suffit pas de dire qu’on veut « plus de bleu » en augmentant les effectifs policiers, encore faut-il que la réponse judiciaire soit au rendez-vous et que la peine soit exécutée. Les juges de Bobigny se plaignent de prononcer des « peines fictives », car jamais pleinement exécutées. En attendant les milliers de places de prisons promises, je propose d’aménager sans délai des bâtiments publics en centres de détention et d’y placer les délinquants sous bracelet électronique, pour les éloigner de leurs quartiers et les mettre hors d’état de nuire. (…) »
Cette mesure à effet presque immédiat, pourquoi pas ? Cela n’interdira pas de la compléter préalablement par la location de cellules, en sollicitant nos pays voisins mieux dotés, pour permettre d’attendre l’adaptation des bâtiments publics en centres de détention (les casernes désaffectées par exemple ?).
Petite précision à demander : pourquoi porter un bracelet électronique dans un tel centre de détention ?
Comment survivre dans un environnement hostile
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