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Billets du 06/02/2025

Quand la vérité enfin avouée fait rêver

Ca fait rêver à une République toujours gouvernable et à une Justice exemplaire, en abandonnant le déni du réel et en envisageant de profondes réformes dont celle de rendre facultatives de très nombreuses lois et normes qui ruinent la France. 

Franz Olivier Giesbert (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :

"[...] Ce n'est certes pas gagné dans un pays où, en plus, l'éducation est en capilotade, la France périphérique abandonnée et l'autorité de l'Etat dévoyée par une fraction de la justice de plus en plus militante."

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Quand le politique cesse le déni du réel, ose la pédagogie, tous les espoirs sont permis.

Si un jour la justice appliquait les lois de la République sans les substituer par celles créées par des juges idéologues et respectait des faits dûment vérifiés plutôt que des faits dénaturés ou falsifiés pour satisfaire de sombres intérêts occultes, notre démocratie deviendrait exemplaire au grand bonheur de tous les citoyens.

Les gouvernements sont contrôlés par des parlementaires, élus, qui peuvent amender leurs textes de lois et même les censurer, c'est la démocratie représentative actuelle.

En revanche les juges, non élus, ne sont pas du tout contrôlés quelques soient leurs errements, c'est une forme de dictature. Quand des magistrats appliquent une politique extrémiste ou bien condamnent un innocent sur la foi de mensonges grossiers, de dénaturations ou de falsifications des faits, il serait alors simple et salutaire de faire appel à des Commissions Citoyennes Ethiques, composées de jurés tirés au sort. Pour contourner l'obstruction corporatiste de certains juges à ne pas corriger leurs excès ou leurs erreurs, c'est bien une participation citoyenne qui est le seul remède.

Exemple d'aberration : comment et par quels moyens réaliser les enquêtes de police ? Cela ne devrait surtout pas être statué par la Cour de Cassation, mais par des textes de lois votés par les parlementaires. Combien d'enquêtes n'ont pas pu aboutir car paralysées par les contraintes abusives de cette juridiction ? Laissons la police faire efficacement son travail si c'est la volonté populaire. L'inflation des crimes et délits devrait ainsi engager l'Etat à refonder complètement la justice sur les bases du bon sens et non d'une idéologie largement minoritaire.

Vœux du Procureur Jacques Dallest coauteur du livre « Juges en Corse » :
« La confiance, la loyauté sont des éléments essentiels de mon mode de fonctionnement. Agir avec franchise, ne pas porter de coups tordus dans le dos des gens, telle est ma conviction profonde. Je pense sincèrement qu'un magistrat peut se conformer à cette règle salutaire. Et ce quels que soient les événements ou le contexte du moment. En Corse, plus qu'ailleurs, nourrir les que­relles entre services, valider des montages juridiques douteux, attiser les tensions pour s'imposer sont à pros­crire absolument. La justice doit être exempte de toute critique à cet égard. »

Pour répondre aux vœux de ce procureur exemplaire, qui s'indigne d'un fonctionnement scandaleux et endémique de la justice, il n'y a pas de moyens plus sûrs que des jurés tirés aux sort et réunis en visioconférence pour former une Commission Citoyenne Ethique. Il faut sortir de l'ornière cette institution judiciaire obsolète par une restructuration fondée sur une démocratie éclairée. Toute tentative de rafistolage de l'intérieur du système actuel est voué à l'échec parce qu'il est gangréné par un corporatisme atavique qui s'ingénie à glisser ses scories sous le tapis.

Quand trois procureurs, Eric de Mongolfier, Nicolas Bessone et Jacques Dallest, entre autres, s'insurgent dans la presse contre un fonctionnement dévoyé de la justice, c'est qu'ils en ont gros sur le cœur parce que le mal est très profond, répétitif et totalement inacceptable !

Rendre la France gouvernable sans avoir à mettre en péril son économie par des programmes politiques ubuesques, rendre à la justice son honneur, sa probité et son efficacité, ça mérite de proposer un referendum pour une nouvelle gouvernance comprenant une vraie participation citoyenne pour remplacer les idéologies sectaires par du bon sens.

Pourquoi faut-il aller vite plutôt que de procéder graduellement

François Facchini, professeur d'économie  (Le Point n° 2741 du 6 février 2025) :

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Publié le 06/02/2025 20:11  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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