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Archives 03/2017

Les Guyanais se révoltent contre l'explosion de la délinquance, Madame Penelope Fillon est mise en examen pour des peccadilles.
Parce qu'en France la Justice est laxiste avec les délinquants, indifférente aux victimes et féroce avec les innocents. (Terrifiant : malgré ses dénégations le pouvoir en place pourrait en plus, semble-t-il, l'instrumentaliser).
 Effrayante dégradation qui s'est fortement accentuée sous la houlette d'une Garde des 'Sots' guyanaise.

Garde des Sots ? Extrait de l'article de Laurent Alexandre dans l'Express du 29 mars 2017 (page 10) : "La part de la Chine dans les dépenses mondiales de recherche a explosé : 2 % en 1995, 30 % aujourd'hui, soit plus que l'Europe tout entière. La montée en puissance des pays asiatiques dans le classement Pisa  des systèmes scolaires est troublante : la première guerre cérébrale - entre Asie et Occident - a été perdue. Le QI moyen à Singapour et à Hongkong (108) est 10 points au-dessus de celui constaté en France (98). Il est illusoire, voire délirant, de penser que les Français auront un avantage dans la compétition mondiale avec des capacités intellectuelles inférieures aux Asiatiques. Les mathématiques administratives et judiciaires qui sont pratiquées en toute opacité n'arrangeront rien (voir le billet de Bressiere et celui de Lucas s'offusquant de la décision, sans explication ni justification, de la HATVP sur la requête d'ANTICOR concernant la déclaration de patrimoine incohérente d'Emmanuel Macron... dont un prêt immobilier alors qu'il n'y a pas de possession déclarée de biens immobiliers !).

Commentaire de François Marie Arouet sur le Parquet National Financier : Madame Eliane Houlette, à la tête du PNF, a dit : "Notre défi est de montrer que la loi est la même pour tous, c'est l'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La loi est notre guide et notre gardien, je n'ai pas d'autre viatique, je ne peux même pas réfléchir autrement." Le hic... c'est d'avoir balayé d'un revers de main la requête d'Anticor, cet organisme dont le sérieux et la probité sont reconnus par tous, requête concernant les incohérences manifestes de la déclaration de patrimoine, le 24 octobre 2014, d'Emmanuel Macron. L'opacité de la décision sans justification de la HATPV et l'inaction du PNF alimentent les soupçons d'un cabinet noir au service d'un candidat au détriment d'un autre.

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Commentaire de Lucas : Penelope Fillon face à un simili tribunal révolutionnaire ? : "Antoine Fouquier de Tinville, fils d’Eloy Fouquier de Tinville, cultivateur et seigneur d'Hérouël,  fût d’abord un magistrat de petite noblesse avant la Révolution.
 
Mais se mêlant d'entreprises hasardeuses il dû vendre sa charge, en 1783, pour rembourser ses dettes.
Criblé de dettes, il obtint un emploi dans les bureaux de la police du roi et, en 1789, et devint commissaire de son quartier de St Merry. La Révolution fût pour lui une opportunité de revenir dans la magistrature et allait lui permettre de donner toute sa mesure. 

 
Le 17 aout 1792, devenu Fouquier-Tinville, il obtint d'être désigné directeur d'un des jurys d'accusation du tribunal extraordinaire, créé pour juger les royalistes arrêtés lors de la journée du 10 août 1792. Après la suppression de ce tribunal, le 29 novembre 1792, il devint substitut de l'accusateur public du tribunal criminel de la Seine.
 
Le 13 mars 1793, il fût élu par la Convention accusateur-public du nouveau tribunal criminel extraordinaire (futur tribunal révolutionnaire, crée le 10 mars 1793 par la Convention nationale qui prit le nom de Tribunal révolutionnaire à partir du 8 brumaire an II (29 octobre 1793).
Et il devint le moteur du tribunal, choisit la salle, rédigea les actes d'accusation, fit appliquer la loi, reçu le bourreau, fixa le nombre de charrettes de condamnés, et rendit compte au Comité de salut public.

Fouquier-Tinville fût l’accusateur public aux procès de Charlotte Corday, (17 juillet 1793), de la reine Marie-Antoinette, (23-25 vendémiaire an II, 14-16 octobre 1793), des Girondins, (3-9 brumaire an II, 24-30 octobre 1793), de Barnave (7-8 frimaire an II, 27-28 novembre 1793), de Madame du Barry (16-17 frimaire an II, 6-7 décembre 1793), des Hébertistes, (1er-4 germinal an II, 21-24 mars 1794), des Dantonistes (13-16 germinal an II, 2-5 avril 1794), d'Elisabeth, sœur de Louis XVI, du comte et de la comtesse de Sérilly et de leur famille (21 floréal An II, 10 mai 1794), des Carmélites de Compiègne (29 messidor an II, 17 juillet 1794), qu’il envoya à l’échafaud.

C'est encore lui, qui après le 9 thermidor, procéda à la reconnaissance d'identité des « rebelles mis hors-la-loi » Robespierre, Saint-Just, Couthon etc., avant leur envoi à la guillotine.

Après des exécutions en masse, le 10 thermidor (28 juillet 1794), le Comité de salut public décida du renouvellement complet du tribunal et Barère présenta à la Convention une liste de juges et de jurés. 

Son procès fut celui du Tribunal révolutionnaire. Le 8 germinal an III (28 mars 1795), Fouquier-Tinville et ses vingt-trois coaccusés comparurent devant le tribunal révolutionnaire réorganisé par la loi du 8 nivôse an III (28 décembre 1794). Six autres étaient en fuite. Judicis était le nouvel accusateur public.

Il l'accusait notamment, surtout depuis la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794), d'avoir mis en jugement un nombre considérable de personnes qui ne s'étaient jamais connues, de les comprendre dans le même acte d'accusation, et de leur approprier le même délit ; d'avoir mis en jugement et fait exécuter certaines personnes, sans qu'il y eût contre elles aucun acte d'accusation, d'avoir fait exécuter certaines personnes sans qu'il y eût contre elles ni jugement ni condamnation ; que par suite de précipitation, il y eut substitution d'une personne à une autre, que des personnes non condamnées furent exécutées à la place de personnes condamnées ; que des jugements d'un grand nombre de personnes sont toujours en blanc et ne comportent aucun dispositif alors que ces personnes sont toutes exécutées, etc.

Le 17 floréal (6 mai 1795), à 5 heures, fut donné lecture du jugement. Fouquier-Tinville et quinze de ses coaccusés furent condamnés à mort, « convaincus de manœuvres et complots tendant à favoriser les projets liberticides des ennemis du peuple et de la République, à provoquer la dissolution de la représentation nationale, et le renversement du régime républicain, et à exciter l'armement des citoyens les uns contre les autres, notamment en faisant périr sous la forme déguisée d'un jugement une foule innombrable de Français, de tout âge et de tout sexe ; en imaginant, à cet effet, des projets de conspiration dans les diverses maisons d'arrêt de Paris ; en dressant, dans ces différentes maisons des listes de proscriptions, etc., et d'avoir agi avec de mauvaises intentions ».

Ramené à la Conciergerie, Fouquier-Tinville écrivit ces dernières lignes : « Je n'ai rien à me reprocher : je me suis toujours conformé aux lois, je n'ai jamais été la créature de Robespierre ni de Saint-Just ; au contraire, j'ai été sur le point d'être arrêté quatre fois. Je meurs pour ma patrie et sans reproche. Je suis satisfait : plus tard, on reconnaîtra mon innocence ».

Son exécution eut lieu le lendemain matin, place de Grève. Il fut le dernier guillotiné des seize condamnés à mort.

Le nom de Fouquier-Tinville est resté à la postérité comme le type même de l'accusateur ou de l'intellectuel violemment inquisitoire, arbitraire, sans nuances et sans respect pour les droits de l'accusé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Fouquier-Tinville

Les condamnations à mort étant abolie, il n’y a pas de risque que des personnes accusée sous différentes formes finissent sur l’échafaud. Néanmoins, il semble qu’il y ait toujours des magistrats violemment inquisitoires, arbitraires, sans nuances et sans respect pour les droits de l’accusé."

Publié le 29/03/2017 01:14  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

La HATVP de M. Nadal, en binôme avec le PNF, font fuiter dans la presse amie (en fait quasiment toute la presse) tous les détails de la désormais fameuse affaire Fillon. Par contre pour les amis, c'est un autre régime. Dans le cas Macron, comme l'indique M. Nadal, la HATVP est soumise au secret professionnel et ne peut fournir aucun renseignement. Circulez...


https://www.challenges.fr/election-presidentielle-2017/declaration-de-patrimoine-de-macron-rien-de-problematique-selon-la-hatvp_463120


La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), saisie par Anticor, n'a pas décelé d'éléments problématiques dans la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron, selon un courrier rendu public lundi par l'association. "Les contrôles mis en oeuvre par la Haute autorité (...) n'ont révélé aucun élément de nature à remettre en cause le caractère exhaustif, exact et sincère de la déclaration" du candidat à la présidentielle, a écrit le président de cette instance indépendante, Jean-Louis Nadal.
"La Haute Autorité étant soumise au secret professionnel (...) il ne m'est pas possible de vous donner de plus amples renseignements quant au détail des informations recueillies dans le cadre de ces vérifications et contrôles", ajoute M. Nadal dans ce courrier en date du 23 mars.

L'association s'était interrogée mi-mars sur un "manque de cohérence entre les revenus et le patrimoine déclarés" par le leader d'En Marche!. Dans sa déclaration d'intérêts signée le 24 octobre 2014, Emmanuel Macron indiquait avoir perçu, comme banquier à la banque Rothschild puis comme secrétaire général adjoint à la présidence de la République, "3,3 millions d'euros de revenus avant impôts", de 2009 jusqu'à son entrée au gouvernement comme ministre de l'Economie en août 2014, avait relevé Anticor. Il avait touché notamment, pour ses activités dans la banque d'affaires, "2,8 millions d'euros" entre 2009 et sa nomination en mai 2012 au secrétariat général de la présidence sous François Hollande.
Or dans sa déclaration de patrimoine, signée le même jour et contrôlée par la HATVP, M. Macron avait fait état d'un patrimoine de "1,2 million d'euros et d'un endettement de 1 million d'euros", "soit un patrimoine net de seulement 200.000 euros", de quoi susciter des "interrogations" selon Anticor.

Commentaire de François Marie Arouet : Un endettement de 1 million d'euro, pourquoi faire ? Si Emmanuel Macron avait utilisé ce prêt pour acquérir un bien immobilier, ce bien devrait figurer dans son patrimoine... mais rien... un million dilapidé pour rien...

Le moins qu'on puisse constater c'est que la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique manque totalement de transparence.

Commentaire de marjeanrie 28.03.2017 à 08h14 suite à l'article de l'hebdomadaire Challenges (lien ci-dessus)
Encore un camouflet. La HATVC est dirigée par un juge en retraite qui a appelé à voter Hollande en 2012. Et son placement (560 000€ de revenus mobiliers déclarés sur 2011-2012) un prêt pour travaux immobiliers pas de biens immobiliers???

Commentaire de Gilles Bressière : La ressemblance du traitement judiciaire de l'affaire "Denis Dejustys" présentée dans mon essai (de la page 11 à la page 26) "L'horreur judiciaire (au nom du peuple français)" et celui de l'affaire "François Fillon" montre des pratiques pénales qui semblent très fréquentes. Un agrandissement de moins de 20 m² qui était légal au moment où ont été engagés les travaux a pourtant fait l'objet de poursuites. Les voisins promoteurs, eux, n'ont pas été inquiétés pour avoir ensuite construit d'importantes villas dans la même zone. De même, François Fillon est poursuivi pour avoir engagé des membres de sa famille comme assistants parlementaires, sans avoir eu à définir leurs missions de façon précise, c'était légal avant 2013. Emmanuel Macron, lui, n'est pas inquiété alors que sa déclaration de patrimoine semble incohérente, en 2014.

Notre République se comporte malheureusement exactement comme c'est exposé dans le livre de Caroline Brun et Marie-Christine Tabet : «L’Etat-voyou» paru chez Albin Michel.

Publié le 28/03/2017 13:24  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Le savant Le Verrier a permis la découverte d’une nouvelle planète, Neptune, en étudiant les perturbations inexpliquées de l’orbite d’Uranus. « Tout se passe comme si… »  

Dans les affaires concernant François Fillon, tout se passe comme si… la justice était instrumentalisée, comme le suggèrent les révélations effectuées dans la presse deux jours après une perquisition alors que la loi impose le secret de l’instruction, ou encore les dates qui ont été habilement choisies pour des audiences afin d’influencer le choix les électeurs, etc.

Il n’est pas besoin de lire le livre à paraître, écrit par trois journalistes du ‘Canard Enchaîné’, pour s’interroger sur ces pratiques, il suffit de s’appuyer sur ce vieil adage policier : « cherchez à qui le crime profite ».  

Durant le quinquennat de François Hollande, la justice qui aurait dû, selon lui, être exemplaire, a laissé s’installer une dictature sournoise de magistrats idéologues qui ne respectent plus les lois votées au Parlement, et qui légifèrent, à la place des députés, selon leurs convictions personnelles. Le Président de la République semble se retrancher hypocritement derrière l’indépendance de la Justice en tentant de faire oublier que c’est lui et sa Garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui ont placés au Parquet ces juges, membres du Syndicat de la Magistrature, politisés très à gauche.  

-         Nicolas Sarkozy a été mis en garde à vue toute une nuit, par une procédure abondamment médiatisée. Tout ça à cause d’une lecture tendancieuse de son agenda qui a induit une confusion entre Mesdames Ingrid Bettencourt (l’ancienne prisonnière des FARC) et Liliane Bettencourt (la milliardaire), par deux juges affiliés au Syndicat de la Magistrature.

-         Une procédure a été engagée à partir des écoutes téléphoniques de conversations entre Nicolas Sarkozy et de son avocat, Maître Herzog. Ces écoutes ont été diligentées par un autre juge affilié au Syndicat de la Magistrature. Et c’est un vrai scandale rappelant les pratiques de la STASI dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Si ça doit faire jurisprudence, citoyen méfie-toi, tu risques de te retrouver entre deux gendarmes pour avoir plaisanté au téléphone. Par ailleurs, les lois mémorielles sont aussi critiquables : on n’a plus le droit d’être un mal-pensant déviationniste. Qu’un professeur d’histoire soit interdit d’exercer parce qu’il est négationniste ou salafiste, c’est à l’Education Nationale d’en prendre la responsabilité sur directives ministérielles, pourquoi pas ? En revanche une conversation de bistrot, quelle qu’en soit la teneur, ne devrait faire l’objet d’aucune poursuite. La liberté de penser implique la liberté d’avoir des idées erronées ou stupides.

-         Il n’est pas dans l’esprit des lois en France, d’appliquer une rétroactivité des lois notamment de règles instaurées en 2013 sur des pratiques parlementaires, antérieurement légales, et qui, de surcroît, ont concerné des centaines d’élus. Alors inculper de faux en écriture, à partir de documents saisis lors d’une perquisition (contraire à la séparation de l’exécutif et du législatif), concernant un emploi d’assistant parlementaire n’a aucun sens puisqu’il n’y a pas de définition légale ni d’horaires définis pour ce travail dont la rémunération est encore, légalement, à la discrétion de l’élu.

-         Autre scandale : celui de communiquer des informations, souvent non étayées, sur une instruction en cours. Cela devrait entraîner une sanction des magistrats instructeurs, voire l’annulation de la procédure en cours, pour dissuader les juges de s’affranchir du secret de l’instruction.  

En revanche l’omerta est totale sur la déclaration de patrimoine d’Emmanuel Macron alors qu’il a avoué avoir gagné plus de 3.000.000 € de 2010 à 2013 et qu’il a estimé sa fortune, en 2014, à environ 150.000 €. Conclusion : soit il a dilapidé (un smic par jour) presque tout son argent, et c’est inquiétant sur ses capacités de gestionnaire, soit il a dissimulé cet argent et c’est inquiétant sur son honnêteté.  

TOUT SE PASSE COMME SI … La Justice est bien instrumentalisée pour disqualifier des candidats politiquement contraires au pouvoir actuel et protéger ceux dont les idées sont agréées 'bien-pensantes'.    

François Fillon a eu raison de vouloir une enquête même s’il s’est appuyé sur une lecture approximative de l’ouvrage à paraître des trois journalistes du ‘Canard Enchaîné’. Souvenons-nous du mentor de François Hollande, François Mitterrand, qui instrumentalisait tous les moyens policiers mis à sa disposition, pour faire diligenter des écoutes téléphoniques totalement illégales sur des journalistes ou des écrivains (Jean Edern-Hallier, entre autres, dont il craignait les écrits sur l'existence de Mazarine, sur son passé vichyste et sur son cancer).

PS : Dans les émissions "C dans l'air", les téléspectateurs sont invités à poser des questions ou a faire des réflexions par SMS en composant le numéro 41555. Quand le sujet concerne l'élection présidentielle, cette question qui est régulièrement envoyée : "Macron a avoué avoir gagné plus de 3 millions d'euros entre 2010 et 2013. En 2014 il a déclaré un patrimoine d'environ 150 000 euros. A-t-il dilapidé sa fortune ou l'a-t-il dissimulée ?n'est jamais posée aux intervenants, telle qu'elle, ni n'apparaît en sous-titre déroulant. Les journalistes du service public sont-ils vraiment impartiaux ?

Commentaire anonyme : François Fillon a bien raison de réclamer une enquête sur le cabinet noir de François Hollande.

Cabinet noir 'Canada Dry' : Le journaliste Yves Thréard devait se sentir bien seul dans une émission 'C dans l'air' où il exprimait courageusement, sans jamais parler de cabinet noir, que dans le livre à paraître des trois journalistes du 'Canard Enchaîné', les réseaux d'information du Président de la République ressemblent à un cabinet noir, fonctionnent comme un cabinet noir. Mais, jouant sur les mots, ce n'est pas un cabinet noir selon le journaliste, coauteur du livre, qui s'est rétracté. Venant d'une enquête approfondie du 'Canard Enchaîné' cette révélation d'un cabinet noir, si elle se confirmait, serait bien ravageuse. Constatons qu'il y a d'autres sources autour de ce livre qui expriment plus crûment la même chose :  https://www.valeursactuelles.com/politique/info-va-cabinet-noir-ce-livre-qui-met-en-cause-francois-hollande-75001

Publié le 24/03/2017 13:01  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Sois juge ... et tais-toi !  -  par Bressiere

« On pourrait rêver d’une justice républicaine, respectueuse et bien plus encore… Mais tant d’histoires m’ont démontré le contraire ». Eric de Montgolfier  

Article paru dans l'hebdomadaire 'Télé-Obs' du 16 mars 2017

« La justice en souffrance 20h35 LCP Sois juge... et tais-toi?  

Documentaire de Danièle Alet (2016).52 min.  

  En 2011, Ernest Vilate, plombier de son état, se fait voler son matériel professionnel d'une valeur de 17000 euros. Le juge Georges Domergue (photo) l'accompagne à la gendarmerie où le plaignant est très mal accueilli et pris à partie. Le juge porte plainte. En 2014, il est rétrogradé, accusé d'avoir dénigré des procureurs, sa hiérarchie et d'avoir médiatisé l'affaire. Car, pour se faire entendre et dénoncer des méthodes qu'il juge discriminatoires, il a enchaîné deux grèves de la faim en un an. Aucune sanction ne sera prise en revanche contre les gendarmes qui, dans cette affaire, ont commis de faux rapports. Philippe Tran-Van, juge au tribunal de Pontoise, se suicide à l'âge de 45 ans en 2010, à la gare d'Herblay (Val-d'Oise). Dans la lettre qu'il laisse, il écrit: « J'ai tout donné à la justice et à la magistrature. On dit que je suis incompétent [...]. » Son geste est le révélateur d'une vague de suicides que l'adminis­tration judiciaire préfère passer sous silence. Ce documentaire offensif met en lumière le dys­fonctionnement d'un système. Et la fragilité de fonctionnaires pris dans une spirale infernale : surcharge de travail, sous-effec­tifs, pressions. Le psychanalyste Christophe Dejours analyse les effets de « la souffrance éthique », tout comme la magistrate Anne Caron-Déglise et Emmanuel Poi­nas, du syndicat FO, qui dénoncent, eux, la culture du rendement exigée par une hiérarchie qui nie la souffrance au travail pour éviter d'avoir à se pencher sur ses propres failles. Le ministère de la Jus­tice a mis en place une ligne d'écoute et de soutien psychologique.   Mais à quand un vrai plan d'action?         

Nebia Bendjebbour »  

  La souffrance éthique est celle de ceux qui professionnellement doivent faire des choses qu’ils réprouvent. Par exemple : les démarcheurs par téléphone qui vendent, à des pauvres gens naïfs, des produits trop chers et qui ne leur seront que peu utiles. Certains d’entre eux sont rongés de remords mais ne veulent pas perdre leur boulot… Il est des juges particulièrement honnêtes pour qui, aussi, c’est un affreux dilemme d’avoir à choisir entre l’éthique et l’évolution de leur carrière.  

 L’introduction de jurés populaires mettrait fin à leur souffrance sans ruiner à leur carrière.  

( Il est dommage que cette émission ait été diffusée pendant le débat des présidentielles sur TF1.)    

Publié le 22/03/2017 10:05  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

cliquer sur : Parquet National Financier (PNF) et Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) 

Commentaire de François Marie Arouet à la lecture de l'hebdomadaire 'L'Express' du 22 mars 2017 (page 24) : 

« MACRON : LA HAUTE AUTORITÉ INCOMPÉTENTE
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique s'est déclarée incompétente à la suite de la demande de Philippe Vigier : à la fin de janvier 2017, le président du groupe UDI à l'Assemblée lui avait demandé de se saisir de la question des « frais de bouche » d'Emmanuel Macron à Bercy. Dans leur livre Dans l'enfer de Bercy, Marion L'Hour et Frédéric Says écrivaient qu'en 2016 le ministre de l'Economie avait utilisé à lui seul 80 % de l'enveloppe annuelle des frais de représentation de son ministère.   C. I. »

Il y a des malveillants qui laissent entendre qu’Emmanuel Macron serait protégé par le pouvoir actuel (qui a nommé les membres de la Haute Autorité). Que la démission d’un Ministre de l’Intérieur, en charge d’expédier les affaires courantes pour encore un mois et demi, n’est qu’un faible sacrifice pour tenter de faire honte à François Fillon. Quelles mauvaises langues !

Publié le 16/03/2017 13:44  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Leçon de mathématiques à ceux qui s'étonnent de voir le Parquet National Financier démarrer au quart de tour suite à l'article du Canard Enchaîné sur François Fillon et avoir du retard à l'allumage suite à un autre article de cet hebdomadaire concernant la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron.
Dans l'affaire Denis Dejustys, citée dans mon essai "L'horreur judiciaire (au nom du peuple français)", j'ai révélé (voir page 86) que l'arrêt de la Cour d'Appel avait calculé l'agrandissement d'une construction selon la formule :

88 m² - 60 m² = 88 m² voilà pour la notion judiciaire de l'espace.

Pour la notion judiciaire du temps : Denis Dejustys est déclaré, par la Justice, veuf depuis l'an 208. Par ailleurs il a été condamné sur la base d'un courrier envoyé par l'administration le 29 janvier 20019 (voir page 25).

La relativité espace-temps d'Albert Einstein a donc été revue et corrigée administrativement. Il faudrait suggérer au lauréat de la médaille Field, Cédric Villani, de proposer à un de ses étudiants une thèse sur ces mathématiques alternatives.

Il semble que pour justifier l'inaction du Parquet National Financier sur la déclaration de patrimoine d'Emmanuel Macron, la justice se soit fondée sur l'équation :

3 000 000 € - 150 000 € = 150 000 € 

Dans ces conditions il n'y a pas lieu d'engager des poursuites. Là aussi, une thèse sur cette nouvelle arithmétique s'impose pour remplacer les désuets axiomes de Péano. Sinon, certains malveillants seraient tentés de penser que la Justice est instrumentalisée pour satisfaire des intérêts inavouables (politiques ou autres).

Commentaire de François Marie Arouet

Dans l'émission 'C dans l'air' du 15 mars 2017 intitulée "La campagne de tous les soupçons" les journalistes Vanessa Schneider, du journal 'Le Monde', et Laurent Valdiguié, du JDD, conjuguaient tous leurs efforts pour minimiser la faute d'Emmanuel Macron concernant sa déclaration de patrimoine suspecte. Ils préféraient orienter la conversation sur l'enquête préliminaire de Parquet National Financier sur la manifestation de Las Vegas avec son absence d'appel d'offre. Il est évident que dans cette dernière affaire, l'implication d'Emmanuel Macron semble anecdotique mais elle permet d'évacuer rapidement celle de sa déclaration présumée frauduleuse passible d'une lourde peine. Il est à parier que si Nicolas Sarkozy ou François Fillon étaient, eux, bénéficiaires d'une manifestation à Las Vegas avec défaut d'appel d'offre, Vanessa Schneider et Laurent Valdiguié inciteraient les Savonarole et autre Torquemada du Syndicat de la Magistrature à leur mettre au plus vite les menottes aux poignets.

Commentaire anonyme

Si après avoir gagné plus de 3 000 000€ en trois ans il ne lui est resté réellement que 150 000€ comme patrimoine, c'est qu'Emmanuel Macron a été un très mauvais gestionnaire qui a tout dépensé bêtement. Ce n'est pas rassurant s'il devient Président de la République.

Conclusion : Emmanuel Macron semble être soit un fraudeur, soit un dépensier compulsif.

Publié le 16/03/2017 09:09  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Depuis  dimanche matin, un scoop est martelé à la radio, tous les 1/4 d'heures : selon le JDD, et  son rédacteur en chef actuel Laurent Valdiguié, François Fillon se serait fait offrir pour plus de 40.000€ de costumes à 6.000€ pièce, en plus payés en liquide. On reste confondu devant l’importance de la nouvelle et l’aspect mafieux qu’elle entend donner au candidat Fillon. Donc, le JDD prend le relais du Canard enchainé dans les attaques hebdomadaires contre Fillon et à présent, ils naviguent de conserve pour le dézinguage en règle du candidat Fillon, par tout moyen possible.

Pourtant, c'est Laurent Valdiguié, co-auteur en 2008 avec Karl Laske du livre "Le vrai canard" qui dénonçait alors manquements et limites de l'hebdomadaire satirique « Le Canard enchaîné ». Ils allèguent dans ce livre que « la mare aux canards », aurait été souvent instrumentalisée par Brice Hortefeux au début des années 2000. On y apprend  également que ses rédacteurs y sont grassement payés. Le livre reprend une à une toutes les affaires de la décennie Mitterrand, et s'interroge sur les relations de l'hebdomadaire avec l'ancien président de la République, revenant sur les relations entre ce dernier et le père de Michel Gaillard (Robert Gaillard https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Gaillard_(%C3%A9crivain)), l'actuel PDG du Canard, car blanchi à la libération des poursuites de collaboration sur intervention de François Mitterrand.

On est étonné de le voir à présent suivre la même campagne de dénigrement qu’un journal dont il a contesté l’intégrité.

Publié le 13/03/2017 09:41  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Pour ceux qui considèrent les magistrats français comme faisant partie d’une institution de haute tenue morale, sans aucune tache, s’étant toujours comportée avec le plus grand courage, sans jamais la moindre compromission avec le pouvoir, et qu’oser les critiquer relève du blasphème et vaut l’anathème, il est nécessaire de faire quelques rappels pas si lointains, concernant les comportements peu glorieux de ce corps.

En juin 1940, après la cuisante débâcle ayant permis l’arrivée au pouvoir du Maréchal Pétain, qui démantelant  immédiatement les institutions de la République, notamment les élections, créa l’Etat français et gouverna exclusivement par décrets, le corps des magistrats ne fût pas rebuté par cette dérive fasciste, cherchant avant tout à se pérenniser  au-delà des bouleversements politiques, accepta sans problèmes de conscience à partir d’août 1941, que tous les magistrats prêtent serment au Maréchal et que des tribunaux d’exceptions bafouant toutes les anciennes règles de Droit soient créés.

Il est notable qu’un seul magistrat français sur la totalité d’entre eux refusa de « prêter serment au Maréchal » : il s’agit de Paul Didier alors âgé de 52 ans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Didier Pour cela il fut suspendu puis immédiatement révoqué puis interné 6 mois à Chateaubriand, assigné à résidence après quoi il entra dans la Résistance.

 http://www.fondationresistance.org/pages/rech_doc/justice-des-annees-sombres-1940-1944-journees-regi onales-histoire-justice_cr_lecture36.htm


« Dès la première année, Vichy cumule l'utilisation des tribunaux correctionnels, notamment contre la propagande clandestine, avec la création de tribunaux d'exception à vocation d'exemplarité : cour de Gannat pour juger les Français Libres, tribunaux spéciaux visant les inconnus auteurs d'" agressions nocturnes " en métropoleA l'été 41 commence une deuxième phase : la généralisation de ces tribunaux d'exception dans un esprit avéré de collaboration judiciaire avec l'occupant, d'abord contre la lutte armée communiste, puis contre l'ensemble des groupes paramilitaires résistants. Ce sont essentiellement les sections spéciales près les cours d'appel (en zone nord) et les tribunaux militaires (en zone sud jusqu'en novembre 42). Devant les " ratés " de la section spéciale de Paris (qui ne prononce que 3 des 6 condamnations à mort programmées), Vichy complète immédiatement le dispositif par les deux sections du Tribunal d'Etat, incluant des magistrats non-professionnels. Les deux années suivantes, le régime élargit les compétences des tribunaux spéciaux (détention d'armes, de postes TSF, évasions de prison) puis des sections spéciales, qui couvrent progressivement tous les actes " terroristes " quels qu'en soient les auteurs et s'augmentent de " sections spéciales élargies ", incluant policiers et gendarmes.»

Et pour couronner le tout, à la Libération, le corps entier de la Magistrature qui avait dans son ensemble moins un prêté serment au Maréchal Pétain, et pris des décisions iniques, passa à travers l’Epuration, puisqu’il n’y avait personne pour les remplacer. Ainsi, la Haute Cour de Justice condamnant à mort le maréchal Pétain fût présidée par Paul Mongibeaux, premier président de la Cour de cassation, assisté du président de la chambre criminelle à la Cour de cassation Donat-Guigne, et Picard, premier président de la Cour d'appel. Tous trois avaient prêté serment de fidélité au Maréchal. Pour rappel, les Lois antijuives à savoir le statut des juifs du 3 octobre 1940 et le deuxième statut des juifs du 2 juin 1941, permirent au juges d’appliquer « en toute légalité » des mesures iniques contre des personnes au motif qu’elles étaient « de race juive  »

Donc, au vu de ces antécédents peu glorieux et pas si lointains, inutile de nous présenter ce corps de fonctionnaires comme obligatoirement au-dessus de tout soupçon d’allégeance possible à un pouvoir en place.

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Post scriptum de Lucas "La Justice sait aussi être magnanime" :

"Nous apprenons qu'une affaire de mœurs ayant défrayé la chronique, à savoir les plaintes déposées pour harcèlement sexuel contre un hiérarque proche du pouvoir membre du parti écologiste, vient d'être classée sans suite "pour prescription des faits". Il peut donc se représenter aux futures législatives puisque la Justice n'a rien à lui reprocher."
http://www.20minutes.fr/societe/2025523-20170306-affaire-baupin-enquete-classee-suite-prescription

Puisque les plaintes pour harcèlement on été classées sans suite... (la prescription est de 3 ans pour ce délit)
"Le hiérarque ayant vu son dossier pour harcèlement sexuel classé sans suite, considérerait donc qu'il est fondé à déposer plainte contre ses victimes pour "dénonciation calomnieuse". http://mobile.lemonde.fr/affaire-baupin/article/2017/03/07/affaire-baupin-nos-temoignages-ont-ete-valides-par-la-justice_5090795_4916429.html?xtref=android-app://com.google.android.apps.genie.geniewidget Y aura t-il quelqu'un de suffisamment mûr dans son entourage politique pour l'en dissuader ? Pas ses collègues députés : ils ne l'ont pas vu à l'Assemblée Nationale depuis ses déboires. On suppose qu'il continue de percevoir ses émoluments."

Commentaire de François Arouet :

"Alain Juppé, dans sa diatribe contre François Fillon, lui a reproché de s’être plaint d’avoir été victime d’un complot. C’est la raison pour laquelle il ne le soutiendra plus, ralliant les forcenés du « plan B ».
Pourtant tous devraient constater qu’à l’évidence : tout se passe comme si la Justice avait été instrumentalisée.
Ce n’est pas parce qu’un homme, qui se sait innocent, ne sait pas bien se défendre en ne respectant pas parfaitement cette dévotion pour l’institution judiciaire que prône Alain Juppé,  qu’il faut l’accabler. C’est une très mauvaise raison de surcroît sûre de faire perdre son camp.

La sacralisation du fonctionnement de l'institution judiciaire par les énarques (François Hollande, Emmanuel Macron, Bruno Le Maire, Alain Juppé, etc.) rend inutile d'espérer d'eux la reconquête des "zones de non-droit". Ils continueront de couver une Justice laxiste envers les délinquants. Ils laisseront les juges idéologues continuer, comme avant à laisser en liberté les multirécidivistes, en se fondant sur leur doctrine de l'excuse et de la repentance. Aucune amélioration ne peut être réalisée si le déni du réel continue d'aveugler ces politiciens (cacher par tous moyens l'explosion de la délinquance et la montée de l'insécurité). La question d'une réforme d'un "système judiciaire si parfait" n'est pas, pour eux, une priorité ; cette question ne sera surtout pas un sujet à aborder dans la campagne présidentielle. Pour eux l'immobilisme est en marche et rien ne pourra l'arrêter."

Et le lynchage médiatique continue... voir l'article du Canard Enchaîné

L'information des journaux télévisés est-elle fiable ? Le 6 mars Nicolas Sarkozy s'adresse à ses fidèles : "D'abord, Fillon est le seul candidat légitime. C'est à lui d'évaluer ses chances de victoire. Et, s'il constate qu'il n'en a pas, c'est à lui de désigner son successeur."  Rappelez-vous comment cela a été traduit dans tous les journaux télévisés : "Les sarkozystes demandent à Fillon de désigner son successeur."...

Publié le 05/03/2017 17:01  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

L’anathème est jeté contre tous ceux qui souhaitent que la Justice française fonctionne différemment.

  Un choix non encore vraiment formalisé dans l’opinion publique commence malgré tout à interpeller les électeurs entre une Justice fondée sur les réalités réelles et une Justice fondée sur des réalités virtuelles.  

Quand des locataires de l’OPAC sont obligés de déménager pour être mis à l’abri de dealers violents qui les terrorisent (*). Dealers moult fois arrêtés par la police et aussitôt rendus à leurs activités mortifères par une Justice fondée sur l’idéologie de la repentance et de la culture de l’excuse, idéologie de gauche prônée par le Syndicat de la Magistrature (un tiers des magistrats). Idéologie qui fait qu’un patron est forcément coupable face à un salarié indélicat, ou qu’un bourgeois mérite d’être cambriolé par de « pauvres » monte-en-l’air (appartenant souvent à de riches réseaux mafieux importés d’ailleurs). Ou encore qu’un homme politique de droite, forcément politiquement incorrect, doit être exclu des scrutins de la démocratie.

  Voulons-nous continuer à voir exploser la délinquance en clouant au pilori ceux qui osent s’en insurger, au prétexte fallacieux qu’ils ne respecteraient pas l’Etat de Droit ?

  L’Etat de Droit cela veut normalement dire : appliquer les rigueurs de la loi envers délinquants, comme en Angleterre ; ainsi que de respecter la présomption d’innocence.  Mais...

  Quand on est coupable il vaut mieux être jugé en France (on ne sera pas trop sanctionné) ; quand on est innocent il vaut mieux être jugé en Angleterre (on sera mieux protégé).  

(Cliquer Justice féroce avec un innocent ou encore laxiste ?)  

(*) Voir le billet de Gilles Bressière : « Un Etat de Droit ou un Etat de Barbarie »

PS à l'attention de François Hollande :  "Monsieur le Président, sachez que, dans une vraie démocratie, il est permis de critiquer le fonctionnement de la Justice. Nous attendons pour nous gouverner un Président qui ait la stature d'un homme d'Etat et qui s'attaque au mauvais fonctionnement actuel de la Justice. Pas de façon virtuelle sur la foi de la logomachie sophistiquée des énarques, mais de façon réelle. Augmenter la sécurité par une baisse de la délinquance, éviter de fabriquer des "coupables" pour satisfaire des injonctions occultes, seraient les garants d'un Etat de Droit Exemplaire que nous appelons de nos voeux.

L'ENA enseigne à ses élèves l'art de tenir de merveilleux discours séducteurs pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. François Hollande (énarque) a tenu en 2012, au Bourget, un discours d'une qualité exceptionnelle. Il a promis l'inversion de la courbe du chômage pour décembre 2013. Emmanuel Macron (énarque) fait mieux aujourd'hui, dans une harangue hypnotique, il nous promet qu'à la fin de son mandat, s'il est élu Président,  les chômeurs ne seront plus que 7 %. On est prié de le croire. Bruno le Maire (énarque), par une très belle annonce moralisatrice (sans se préoccuper de la présomption d'innocence) justifie sa récente désertion. Alain Juppé (énarque) nous fait savoir qu'il est prêt à prendre ses responsabilités (en négligeant le vote de la primaire, cela en orchestrant sournoisement ses soutiens) pour se présenter comme le sauveur la droite, laissant ainsi admirer son immense grandeur d'âme. 

Tous ces énarques clouent au pilori ceux qui osent s'attaquer au fonctionnement de la Justice.

Faut-il absolument conserver en l'état notre institution judiciaire, en la sacralisant aveuglément ? Alors que cette Justice a largement contribué à favoriser l'expansion des "territoires perdus de la République", pudiquement appelés "zones de non-droit" ! 

Publié le 02/03/2017 10:45  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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