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La mondialisation "à la française"

Dans l’émission Esprit Public du 27 janvier 2019 de France Culture, radio publique française,

https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/infox-pacte-de-marrakech-traite-daix-la-chapelle-la-saison-des-mensonges-economie-la-france-est-elle

A 50 :00 mn, il est déclaré par Philippe Manière https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Mani%C3%A8re que la mondialisation « à la française », a consisté, depuis 30 ans (1990), à désindustrialiser la France en détruisant l’industrie des PME de production, et qu’elle ne représentait plus en 2019 que 10% de l’emploi, ce qui était ni plus ni moins qu’une faute politique des dirigeants de gauche comme de droite français.

Et de s’étonner qu’en Suisse et en Allemagne on trouve des PME qui enrichissent le pays, alors qu’en France, elles ont été anéanties depuis 1995 et qu’il est à présent impossible de monter sa propre entreprise de production, et de la faire croître et fructifier. Et on ne peut invoquer les salaires français trop élevés, par rapport à ceux de Suisse !!!

Et Aurélie Filipetti https://fr.wikipedia.org/wiki/Aur%C3%A9lie_Filippetti se trouve « d’accord à 200% avec lui, et considère également que ces politiques de destructions massives de petites industries de main d’œuvre françaises, pour cause de « mondialisations » sont une faute.

Il faut se rendre à l’évidence : en France, on déteste de manière larvée le petit entrepreneur qui s’enrichit par son travail, sans diplômes et sans appuis « en haut lieu » et ça ne date pas d’hier.

Depuis la révolution industrielle du 19ème siècle, le petit industriel français « sorti du ruisseau » a toujours été méprisé, maltraité et mené à la faillite par les organismes d’Etat, via des modifications incessantes des règles de transmissions d’entreprise ruineuses, des tracasseries administratives diverses (fisc, Urssaf etc.).

Ainsi, avec ces campagnes d’anéantissement répétitives de PME, quasiment aucune entreprise familiale française de production de taille moyenne (moins de 500 salariés) ne parvient à survivre plus de vingt ans en France sans être vendue à un « groupe mondial » puis disséquée, contrairement à celles de l’Allemagne, le tout étant accompagné de campagnes de dénigrement médiatiques assénant que le petit patron français est un nul et qui n’a que ce qu’il mérite.

Analysons les conditions du dernier anéantissement des PME françaises, cité dans l’émission Esprit Public du 27 janvier 2019.

En décembre 1991, la dissolution de l’URSS a redessiné les frontières de l’Europe, supprimant le rideau de fer qui empêchait de commercer avec les pays de l’Est de l’Europe.

De ce fait, des pays à haute valeur industrielle telle la Tchécoslovaquie (immédiatement séparée en République Tchèque et Slovaquie), des terres agricoles de valeur : Allemagne de l’Est (Prusse), Pologne, Hongrie ont été l’objet de convoitises industrielles et agricoles, notamment allemandes et dès 1993, le traité de Maastricht prit la suite du Marché commun et de la CEE (Communauté économique européenne), en prévoyant l’intégration progressive des ex-pays de l’Est communistes.

Et si, dans le Marché Commun initial de 1957 à 1986, Communauté économique européenne (CEE) composée de six puis de douze pays, la France tenait un rôle important, notamment par son agriculture, et recevait des aides européennes conséquentes, dans l’évolution prévue par Maastricht, avec une Europe à vingt huit, elle n’eut plus du tout la même importance.

Il semblait évident à l’époque pour les français que la France conserverait ses avantages, or il n’en a rien été. Quelques voix s’élevèrent pour signaler que François Mitterrand n’avait pas défendu bec et ongles les intérêts français, mais sans plus.

Car François Mitterrand était malade et en fin de mandat et s’il n’a pas défendu les intérêts économiques et industriels de la France, en 1995, Jacques Chirac, tout heureux d’arriver enfin au pouvoir, en campagne depuis 1967, ne se soucia absolument pas des conséquences de ses actes sur l’industrie française. On l’a vu lorsqu’il annonça avec emphase au monde la reprise des essais nucléaires dans le Pacifique, ruinant les intérêts de PME françaises commerçant avec l’Australie et la Nouvelle Zélande, dans l’indifférence générale.

Ces présidents de la République se laissèrent donc imposer une désindustrialisation larvée des PME industrielles au profit des ex-pays de l’Est et de l’Allemagne, couronnée en février 2002 par l’adoption de l’Euro, monnaie indévaluable, alors que la France avait toujours compensé ses nombreux problèmes économiques par des dévaluations.

Ce fut fait, comme toujours en France, de manière larvée et détournée par l’Administration.

Ainsi en 1996, un plan d’allègement de charges catégoriel confidentiel fut mis en place pour les industries du textile, de l’habillement et du cuir (Ha-Cui-Tex) appelé Plan Borotra, du nom de celui qui l’avait mis en place https://fr.wikipedia.org/wiki/Franck_Borotra ,Ministre de l’Industrie du gouvernement Juppé jusqu’en juin 1997.

Or, inexplicablement, il s’avére que le gouvernement français Juppé 2 avait mis en place une mesure importante sans s’assurer que Bruxelles était d’accord avec sa mise en œuvre, or elle la refusa catégoriquement.

Et comme s’ensuivit la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 avril 1997 par Jacques Chirac, qui se retrouva avec une majorité Gauche plurielle à la chambre, personne ne défendit ce plan Borotra.

Et non seulement le plan cessa au bout de 16 mois, mais il fût réclamé à chaque entreprise bénéficiaire de rembourser les sommes économisées, ce qui détruisit au fil des mois de nombreuses entreprises du secteur, se retrouvant avec des dettes énormes au bilan, permettant aux banques de leur refuser tout crédit.

Et il se trouve que seules les quelques entreprises « éligibles aux aides européennes », soit faisant plus de 20 millions d’€ de chiffres d’affaire annuel, furent exemptées de tout remboursement à terme.

Ainsi, les PMI industrielles du secteur, qui représentaient encore plus de 200.000 salariés furent anéanties grâce à une sorte de stratagème d’Etat.

Car il se trouve qu’en 1995, Edouard Balladur, alors 1er Ministre cohabitant de François Mitterrand, avait négocié avec Bruxelles des aides concernant « l’exception culturelle » (avances sur recettes des films, intermittents du spectacle) contre le financement des industries Textiles.

De là à imaginer que l’extermination de 160.000 salariés du textile et de l’habillement étaient programmés……

Et nous en subissons aujourd’hui les conséquences.

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Commentaire d’Antoine (30 janvier 2019) : Interrogations

Il semblerait, en lisant tout ça, que depuis près de quatre décennies, nos dirigeants politiques, avec l’aide des hauts fonctionnaires ont :

- Désindustrialisé la France.

- Fait des choix désastreux pour notre agriculture et ont, de surcroît, mal défendu les paysans français au sein de l’Europe.

- Raté l’intégration des immigrés en laissant se créer des zones de non-droit.

- Abandonné la Justice à son mauvais fonctionnement en permettant à la délinquance d’exploser.

- Fait des choix ubuesques pour l’Education Nationale, en s'appuyant sur des idéologues au pathos fumeux qui, malheureusement, entraînèrent la France à descendre dans le classement Pisa à un niveau indigne d’une démocratie avancée.

- Augmenté les impôts et les prélèvements sociaux pour atteindre des records insupportables.

Est-le fruit de la paresse intellectuelle ou celui de l’incompétence ?

Apparemment ce fiasco aurait dû nécessiter de profondes réformes, comme l’ont fait de nombreux pays plus avisés… On a l’impression qu’aujourd’hui on réclame au Président Emmanuel Macron, sous la pression populaire, de redresser notre Nation au plus vite !… Mais qu’il se heurte à des hauts fonctionnaires, technocrates inamovibles et sans contrôle, qui freinent des quatre fers… 

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Commentaire de Christine (30 janvier 2019) : A la question de savoir comment reconnaître les faux prophètes, il est écrit dans l'Evangile qu'on juge un arbre à ses fruits. Cela pourrait s'étendre aux élus et aux fonctionnaires chargés de mettre en oeuvre leurs politiques.

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Pierre-Antoine Delhommais dans ‘Le Point’ n°2422 du 31 janvier 2018 :
.                Le zéro pointé des Français en économie

.                  L'ignorance des citoyens souligne le paradoxe de certaines revendications, notamment fiscales.
  Si les premiers jours du grand débat national indiquent très clairement que les Français se passionnent pour l'économie, ce qui est à la fois réjouissant et rassurant, ils témoignent aussi, ce qui l'est beaucoup moins, de leur haut degré d'inculture dans cette matière. Une enquête Ifop-Fiducial réalisée en octobre 2017 pour le compte de la Fondation Concorde avait déjà permis de constater, au vu des résultats d'un QCM qui leur avait été soumis, que leurs connaissances sont pour le moins limitées.
  C'est ainsi que 63 % des personnes interrogées n'ont pas la moindre idée du niveau du PIB de la France, de même que 65 % d'entre elles ignorent que la dette publique se situe aux alentours de 2 000 milliards d'euros (13 % l'estiment même à 500 milliards d'euros et 11 % à 20 000 milliards d'euros !). Seul un Français sur deux connaît le montant du smic, et un sur quatre celui des charges salariales payées par une entreprise. Il se trouve également, de façon assez déroutante, 38 % de Français pour juger «bonne» la situation de notre commerce extérieur, qui enregistre pourtant depuis 2005 des déficits tout à fait considérables (64 milliards d'euros en 2017). Au total, sur neuf questions posées, seuls 6 % de Français ont été en mesure de fournir au moins sept bonnes réponses, tandis que 70 % d'entre eux n'ont même pas eu la moyenne et ont donné moins de quatre réponses exactes.
Peut-être plus grave et inquiétant encore: malgré ces scores piteux qui prouvent indéniablement le contraire, près d'un Français sur deux (46 %) considère qu'il a des connaissances solides en économie. A la question: «Vous, personnellement, diriez-vous que vous êtes très à l'aise, assez à l'aise, peu à l'aise ou pas du tout à l'aise avec les sujets relatifs à l'économie en général (PIB, dette, smic, taux de chômage, activité des entreprises, etc.) ? », 7 % des personnes interrogées répondent «très à l'aise» et 39 % «assez à l'aise».
  Il serait toutefois très injuste de reprocher aux Français leur faible niveau en économie, qui n'est enseignée au lycée que de façon anecdotique et, comme l'ont souligné de multiples rapports jamais suivis d'effets, assez désastreuse, à la fois trop théorique. et idéologiquement très orientée (antilibérale et keynésiano-marxiste). Pas vraiment étonnant quand on connaît le mépris souverain affiché depuis toujours par nos «élites» pour une discipline jugée par elles mineure et impure, en comparaison des mathématiques, du droit ou encore des lettres, et de surcroît dangereusement sous influence «anglo-saxonne». La prestation totalement ratée de Marine Le Pen lors du débat de l'élection présidentielle avait d'ailleurs magnifiquement illustré la formidable incompétence, en économie, de l'immense majorité de nos dirigeants politiques, de gauche comme de droite.
  Toujours est-il que cette inculture économique, également répartie dans toutes les catégories de la population française, a aussi de quoi rendre très dubitatif sur les solutions nouvelles et ingénieuses que le grand débat national est censé apporter à la crise que traverse le pays. Par exemple en matière de justice fiscale, revendication majeure des gilets jaunes. Une édifiante enquête Harris Interactive pour l'Institut fiscal Vauban, publiée par L'Opinion, vient de refléter l'extraordinaire méconnaissance que les Français ont de l'impôt sur le revenu et la non moins extraordinaire confusion mentale qui en résulte. Partant du cas d'un célibataire sans enfant gagnant 2 000 euros net par mois et acquittant donc environ 1600 euros d'impôt annuel sur le revenu, l'institut de sondages a demandé aux Français quel «juste» montant d'impôt devrait payer à leurs yeux un autre contribuable, également célibataire et sans enfant, mais disposant de revenus trois fois supérieurs, soit 6 000 euros par mois. Une majorité d'entre eux (53 %) ont répondu qu'il devrait «idéalement» acquitter un montant trois fois supérieur (4 800 euros), alors que, compte tenu des barèmes actuels, c'est un montant encore trois fois supérieur qu'il paie en réalité (13 000 euros). La même question leur a été posée pour une personne gagnant 20 000 euros net par mois, soit dix fois le salaire pris comme référence: 57 % des Français ont répondu que ce riche et bienheureux citoyen devrait payer «idéalement», dans un système juste, dix fois plus d'impôt sur le revenu (16 000 euros), alors que, dans les faits, il en paie actuellement cinq fois plus que la somme envisagée (80 000 euros). On arrive donc à ce résultat absurde où les Français se révoltent parce que les riches ne paient pas, à leur goût, assez d'impôt mais en même temps préconisent, par souci de plus grande justice fiscale, qu'ils en paient concrètement à l'avenir beaucoup moins qu'aujourd'hui.
  Dans une tribune-très critique-sur le grand débat national publiée dans Les Echos, le Prix Nobel d'économie Jean Tirole écrit que «la manière dont les citoyens français entrevoient les conditions économiques s'inscrit rarement en phase avec la réalité». C'est le moins qu'on puisse dire.

La mondialisation « à la française » est la conséquence de cette ignorance de nos ‘élites’ concernant l’économie dans un pays où cette matière n’est pratiquement pas enseignée ou bien très mal avec le prisme déformant de l’idéologie dominante de l’Education Nationale. 

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Complexitee_Menthon.jpg    Sophie de Menthon, Présidente de la Société de management des entreprises (SDME), dans 'Challenges n° 595 du 31 janvier 2019 :

Nous allons mourir asphyxiés par la maladie nationale de la complexité. Nos problèmes viennent de là, et personne ne s'y attaque réellement. Nous inventons des usines à gaz à la moindre occasion, incapables de mettre en application des décisions simples. La mise en place du « grand débat » confirme ce vertige collectif : process, contrôles, groupes de travail, commissions, comité contrôlant les commissions, contrôleurs de synthèses des synthèses... Les décisions se diluent, les conclusions s'étiolent.

Publié le 29/01/2019 14:51  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
La République exemplaire  -  par Robert_Mideau

La République exemplaire

Comment croire en la politique quand on voit s'étaler les profits scandaleux perçus par les politiciens, de plus en fin de carrière, dévoilés dernièrement. 
Il s'avère donc que pour un jeune ambitieux qui veut "réussir" et gagner des tonnes d'argent sans prendre aucun risque financier, il est désormais parfaitement inutile d'être "fort en maths" pour faire des écoles d'ingénieurs, ni de se lancer dans de fastidieuses études médicales. 
Pour "vraiment réussir", il faut faire un des onze instituts d'études politiques répartis en France (Sciences Po) puis l'ENA tout en commençant à "militer" dans un parti politique, en se mettant au service d'un vieux briscard en place qui cornaquera la "carrière" de ses protégés. 
Ensuite, mandat de député avec tous les avantages liés au poste, ou de sénateur, député européen et vogue la galère jusqu'à la mort : elle ne peut être interrompu que par la maladie ou une fâcheuse erreur de parcours.
Nous venons de voir qu'il existe en France des Commissions occultes, dont les présidents, eux mêmes très discrets, "palpent" des sommes mensuelles mirobolantes (autour de 15.000€/mois, soit pour les plus anciens : plus de 100KF par mois!!!) sans aucune tâche effective et ne rendent compte en rien à la population de leur "activité" : ainsi la Commission nationale du débat public, dont la présidente, https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Jouanno ex Sciences Po et ENA (qui vient de refuser de démissionner) est retournée dans l'ombre en conservant sa "rente". Cliquer
Mise au point (du 30 janvier 2019)
Car un clou chasse l'autre : à présent, nous voyons réapparaître un politicien roué, fidèle de Jacques Chirac  https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Toubon qui répond à ces critères, mais qui lui, touche le double, puisque ces personnages importants ont le droit de cumuler les retraites de député, sénateur, député européen, avec la nouvelle présidence à 15.000 €. 
Ici, ça fait 30.000 € (200 000 F/mois, 2 400 000 F par an !!!), pour un "travail" des plus discret. Pour mémoire, en octobre 1996 ce garde des Sceaux avait fait affréter un hélicoptère pour aller chercher le procureur général d'Evry en vacances au Tibet, afin de contrecarrer l'instruction judiciaire déposée par l'adjoint du procureur en son absence. 
Battu, il se retira de la vie publique en 1997, mais revint en 2004 se faire élire député européen, d'où retraite.
On voit donc qu'au fil des décades, sans rien faire de significatif pour la République, pour se maintenir en poste et continuer de grassement "palper la monnaie", il faut louvoyer, trahir, sentir le vent, se rallier, pour rester en piste. 
En quelque sorte, les principales "qualités requises" sont d'être lèche bottes, hypocrite, menteur, veule, prêt à tout, ce qui est plutôt l'apanage des grands truands et mafieux notoires que des serviteurs de la République.

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Commentaire d'Antoine (22 janvier 2019) : Est-il vrai que Madame Chantal Jouanno bénéficie d'un poste irrévocable et que seule sa démission volontaire mettrait fin à ses fonctions ? (Irrévocable ça n'existe pas dans le privé). Par ailleurs, ne rien faire, c'est ne pas risquer de faire des bêtises... ça justifie donc bien l'abandon de sa mission pour effectivement mériter de s'accrocher farouchement à ses 15 000 € / mois de revenus.

Est-ce que Monsieur Jacques Toubon a fait venir, en hélicoptère de l'Himalaya, un procureur servile chargé de bloquer une enquête gênante engagée par un vice-procureur honnête ? Si oui, il est donc le candidat parfait pour être le Défenseur des droits avec des émoluments de 15 000 € / mois qui sont une juste rémunération à ajouter à ses retraites (15 000 € / mois supplémentaires) pour un total mérité de 30 000 € / mois.

Confier d'importantes missions à des gens intègres et désintéressés assure la paix sociale, et ça, ça n'a pas de prix! Cliquer Ici

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Alain Lambert, ancien ministre du budget (Le Point n° 2421 du 24 janvier 2019) : " Le pouvoir est paralysé par des rivalités de chapelles administratives" - 

Marc Vignaud, journaliste : "Quel exemple de norme absurde adoptée récemment pourriez-vous donner ?
Sous l'impulsion d'un groupuscule de l'environnement, il y en a une qui impose de réduire l'intensité lumineuse de l'éclairage public dans un délai de quelques mois, au nom de la réduction de la consommation d'énergie. On se demande s'il s'agit de faire changer tout l'éclairage public de France pour faire gonfler le chiffre d'affaires de certaines entreprises! Le texte est uniforme pour Paris et le petit village de Trifouillis-Ies-Oies... Les maires ne le feront évidemment pas! Le président avait aussi promis d'alléger les normes sismiques là où la terre n'a jamais tremblé. Le texte est prêt, mais il ne sort pas parce qu'un chef de bureau en a décidé autrement." 
Cliquer Ici

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Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général de la CPAM à Agen (25 janvier 2019) :
 
Savez-vous que :
1) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée: 7,8 milliards.
2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée: 3,5 milliards.
3) Une partie des primes d'assurances automobiles, destinées à la Sécu, n'est pas reversée 1,6 milliard.
4) La taxe sur les industries polluantes, destinée à la Sécu, n'est pas reversée: 1,2 milliard.
5) La part de TVA, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 2 milliards.
6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la Sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de : *20,1 milliards d'Euros.*
Conclusion :
Si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui *9 milliards d'excédent !* Sans oublier ce que l'Algérie DOIT à LA SECU ! quatre milliards.

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Eric Lebreux (27 janvier 2019) (Cet internaute semble, lui aussi, exprimer des réserves sur certaines largesses de la République.) 

                                                         UN PEU D’HUILE SUR LE FEU ?
  Nous savons reconnaître quand un politicien fait un beau geste solidaire en direction des français tondus comme des moutons. C’est pourquoi nous sommes émus par le geste de solidarité des sénateurs français, qui se sont attribués au titre de la «prime de Noël» une somme bien modeste comparée à ce que la loi leur permet.
En effet, selon la loi, la prime de Noël est d’un montant forfaitaire égal à 2 fois l’indemnité sénatoriale (soit 2 x 7 209 €). S’ajoutent à cette dernière diverses bonifications comme la prime additionnelle de Noël pour les enfants (5 000 € par enfant), la prime pour les petits enfants (2 500 € par petit enfant), celle pour Madame (8 000 €), la prime de charbon (2 000 €) et celle pour le sapin (800€). Selon la composition de la famille, cette prime peut atteindre jusqu’à 50 000 € par sénateur.
En signe de solidarité donc, les sénateurs ont accepté de se serrer la ceinture et dans un geste d’apaisement face au mouvement de contestation des «gilets jaunes», ont décidé que la prime sera plafonnée à 17 580 € seulement.
Mais pour cette année exclusivement, bien entendu ! Concernant les sommes qui dépassent ce montant, rassurons-nous elles ne sont pas perdues : elles seront versées dans un fond de réserve qui sera redistribué…. aux sénateurs bien sûr, lorsque la grogne populaire sera retombée.
L’émotion ne me permet pas de terminer cet article, veuillez m’en excuser.
Recliquer Ici

Publié le 22/01/2019 13:35  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Les zinzins coûtent cher.  -  par Voltaire

Les zinzins coûtent symboliquement cher à la République  

Après la polémique sur la mission de Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, les Français ont découvert qu'elle bénéficiait d'un salaire annuel brut de 176518 euros, un niveau de rémunération proche de celui du président de la République! Sur les 26 autorités administratives, elle émarge à la neuvième place : les patrons de la Cnil, de l'AMF, de l'Autorité de sûreté nucléaire, de la Haute Autorité de santé ou le Défenseur des droits, notamment, gagnent davantage. Mais au-delà du montant des rémunérations se pose la question de l'utilité de nombre de ces structures. Qui a entendu parler du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, de l'Autorité de régulation de la distribution de la presse, de la Commission du secret de la défense nationale? A quel moment ces « autorités » ont-elles démontré leur utilité ? Quant à la fameuse commission présidée par Chantal Jouanno, elle a pour mission de « veiller au respect de la participation du public au processus d'élaboration des projets d'aménagement ou d'équipement d'intérêt national de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et des personnes privées, relevant de catégories d'opérations dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat.» Une machine à «emmerder les maires », résume un élu. Inventée par Michel Barnier.  

Cliquer CHALLENGES N°593 du 17 janvier 2019.

Article de presse sélectionné Voltaire pour le Grand Débat National.

Combien de temps la République va-t-elle encore s'offrir le luxe d'entretenir des organismes incroyablement coûteux dont la plus-value est pratiquement nulle? Quelle est la productivité du Défenseur des droits par exemple ?

Publié le 21/01/2019 19:03  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Les vœux du Président de la République  -  par reformedelajustice

Les vœux du Président de la République

« (…) Il faudra rendre le secteur public plus efficace, le réorganiser. Il faudra rendre notre système de retraite plus juste. Nous avons aussi vécu de grands déchirements. Une colère a éclaté. Elle venait de loin. C’était une colère contre les injustices, contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance. (…) »

C’est à croire que le Président de la République a lu « L’horreur Judiciaire – Au nom du peuple français » de Gilles Bressière. Mais maintenant, après une allocution aussi prometteuse, il est urgent de la mettre en acte.


  Commentaire de Gilles Bressière (5 janvier 2019) :
  Puisque qu’un contributeur cite mon livre, en réponse aux propos d’Emmanuel Macron concernant « un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance », et qu’il semble faire probablement référence à l’affaire Denis Dejustys, un pauvre citoyen qui a rencontré deux sortes d’administrations. Celle, qui s’est révélée scandaleuse, à laquelle il s’est heurtée sans le vouloir, lui qui souhaitait aider financièrement la famille de sa femme et de ses enfants. Une administration père fouettard, injuste et malhonnête qui a apparemment pour but de servir des intérêts occultes inavouables. 
  Mais heureusement, Denis Dejustys a été aidé par une autre administration, bisounours, juste, honnête, compétente et bienveillante : l’administration fiscale. C’est incroyable mais vrai ! Vous avez bien lu : les contrôleurs des impôts et les percepteurs qui se sont occupés de Denis Dejustys étaient des gens de qualité, honnêtes et compétents. Oui !
  C’est la face cachée de son affaire et que nous nous devions de révéler.

  Denis Dejustys avait souhaité un rendez-vous avec l’inspecteur des impôts de son département (sur le Continent). Il s’y rendait comme à Canossa pour subir les foudres de l’administration fiscale. Sa femme avait pris l’habitude de conserver son nom de jeune fille pour toutes ses démarches. Elle redoutait, à juste titre, les préjugés liés au patronyme stigmatisant de son mari. Sur tous les documents la concernant, chéquiers, factures, redevances, formalités administratives, etc. elle avait conservé son nom de naissance. Elle et son époux faisaient donc des déclarations d’impôts séparées jusqu’au jour où son banquier lui a annoncé que c’était totalement illégal. C’est pourquoi, confus et repentant, Denis Dejustys se rendait à l’inspection fiscales recevoir les pénalités qu’ils avaient méritées. L’inspecteur le fit asseoir et lui déclara qu’il était désolé parce qu’il ne pouvait effectuer de corrections que sur les trois dernières années. Le redressement devrait donc être moins important.
  Surprise ! C’était l’inverse ! L’inspecteur avait recalculé le montant de l’impôt sur le revenu en tenant compte de la situation marital des deux contribuables ! Au lieu d’un redressement, les deux époux allaient recevoir un remboursement du trop perçu ! Ca c’est bien de l’honnêteté et de la bienveillance envers deux ignorants qu’il aurait été facile de gruger !   

  Honnêteté disions-nous. La Direction Générale des Impôts de Bastia a bien reconnu, par trois fois, la validité de la déclaration de travaux de la femme de Denis Dejustys. C’était pour adapter le montant des impôts locaux à l’amélioration de l’habitat prévu, diriez-vous. Certes, mais c’était aussi une preuve de la compétence et de la probité de ce service administratif.

  Enfin, la DDFiP (Direction Départementale des Finances Publiques) du lieu de résidence de Denis Dejustys, chargée du recouvrement de l’astreinte à laquelle il est condamné à vie pour une peine inapplicable, lui a immédiatement proposé des facilités de paiements avant même qu’il les demande ! Bisounours la DDFiP ! Oui, et compréhensive (on pourrait même dire compatissante) comme le laisse apparaître ses écrits !

  Denis Dejustys tenait à ce que cela soit connu. Ces remarquables qualités de bienveillance et d’honnêteté de l’administration fiscale qui n’apparaissent ni dans le livre « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français » ni dans le blog.

  Imaginons une administration locale (la DDTM ?) qui prodiguerait de bons conseils pour l’amélioration d’un habitat à concevoir pour une personne âgée ou handicapée. Recommandations administratives facultatives pour équiper des salles d’eau bien adaptées à son handicap, par exemple. Nos taxes locales seraient employées utilement au bénéfices des citoyens… un rêve… qui comblerait les vœux de notre actuel Président de la République «(…) contre les injustices, contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance.»
 

Bruno Le Maire, Ministre de l'Economie, dans 'Le Point' n° 2418 du 3 janvier 2019 : "Nous devons écouter davantage, accélérer la réduction du nombre de parlementaires, museler les pouvoirs de contrôle du Parlement, changer de système de représentation en tirant au sort, par exemple, un certain nombre de citoyens pour les associer aux processus de décision. Je pense notamment au Conseil économique, social et environnemental. Pourquoi ce qui était juste et vrai dans la démocratie athénienne ne le serait-il pas dans la démocratie française?"

Des citoyens tirés au sort : une idée qui fait son chemin. Mais pourquoi s'arrêter au CESE ? Ces jurés tirés au sort parmi les listes électorales doivent aussi pouvoir contrôler les administrations, la Justice et former des Commissions Ethiques. En route pour une démocratie exemplaire !

ARTE 28 Minutes  (9 janvier 2019)  émission sur le livre « Juges en Corse » * de Jean-Michel Verne chez Robert Laffont.

Interview de Nicolas Bessone ancien procureur à Bastia de 2014 à 2017 :
« Est-ce que vous parleriez, pour la situation en Corse, de système mafieux ? »
Nicolas Bessone :  «Je ne suis pas là pour faire de la langue de bois. Oui, on peut considérer que c’est un système mafieux. »
Elisabeth Quin : « Vous avez dit lors d’une interview que c’était une île sous influence. Vous aimez la Corse. Sous l’influence de qui, de quoi ? »
Jean-Michel Verne : « L’histoire de la Corse est complexe. Les réseaux corses sont puissants. La mafia corse est une réalité qui s’est construite au fils des décennies. Aujourd’hui, avec le poids de la mondialisation, la financiarisation des choses, le poids du tourisme qui est une véritable industrie en Corse, tout cela aiguise des appétits. L’immobilier aussi.  Tout un tas de secteurs sont directement impactés par cette mauvaise influence mafieuse. Chacun veut sa part du gâteau. 
(…) Ce sont les maux de la mondialisation. C’est augmenté en Corse. Il y en a qui sont de plus en plus riches et d’autres qui sont de plus en plus pauvres. Il y a des disparités énormes. Et il y a la manne du tourisme qui attire toutes les convoitises. Ca permet à certains de rouler en Mercedes et à d’autres de faire du stop. Il y a aussi le problème de la spéculation immobilière, les permis de construire. Dans une même commune, vous avez quelqu’un qui va avoir un permis de construire qui va lui permettre de s’enrichir de façon éhontée et de l’autre, quelqu’un qui n’aura pas de permis de construire et qui sera le pauvre. Tout ce système là est malsain. »

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Commentaire de Réforme de la Justice : Une fois encore, le journaliste d'investigation Jean-Michel Verne, et le procureur Nicolas Bessone, ont confirmé les révélations contenues dans l'essai de Gilles Bressière "L'horreur judiciaire - Au nom du peuple français" sur une certaine administration complice de ce système malsain. Tout le monde fait le vœu de voir disparaître ces pratiques scandaleuses et que l'administration soit enfin contrôlée pour qu'elle respecte scrupuleusement les lois de façon identique pour tous, qu'ils soient pauvres ou riches. Le meilleur contrôle ? Une Commission Ethique composée de citoyens tirés au sort et réunis en visioconférence pour en limiter les coûts.

Commentaire de François Marie Arouet (10 janvier 2019) : Emmanuel Macron propose un grand débat national comprenant, entre autres, la réforme de l'administration. Profitons de cette opportunité pour proposer l'introduction de jurés tirés au sort au sein des cours correctionnelles (administration judiciaire) comme le suggère Gilles Bressière. Former des Commissions Ethiques pour limiter les abus administratifs. Ne pas oublier la débâcle pénitentiaire avec ses 100 000 peines annuelles jamais appliquées faute d'infrastructures suffisantes : il va falloir faire comme les Belges, c'est à dire louer des places de prison dans les pays voisins mieux pourvus. Etc.

Voeux du Procureur Jacques Dallest coauteur du livre « Juges en Corse » :
« La confiance, la loyauté sont des éléments essentiels de mon mode de fonctionnement. Agir avec franchise, ne pas porter de coups tordus dans le dos des gens, telle est ma conviction profonde. Je pense sincèrement qu'un magistrat peut se conformer à cette règle salutaire. Et ce quels que soient les événements ou le contexte du moment. En Corse, plus qu'ailleurs, nourrir les querelles entre services, valider des montages juridiques douteux, attiser les tensions pour s'imposer sont à proscrire absolument. La justice doit être exempte de toute critique à cet égard. »
En cas de manquements de certains hauts fonctionnaires assermentés ou de certains magistrats, ne serait-ce pas à une Commission Ethique d’exaucer les voeux du Procureur Jacques Dallest ?

« (…) Agir avec franchise, ne pas porter de coups tordus dans le dos des gens, (…) valider des montages juridiques douteux (…) à proscrire absolument. La justice doit être exempte de toute critique à cet égard. »
Ce témoignage, par allusions, du procureur Jacques Dallest en dit long sur les pratiques qu’il a rencontrées au cours de son activité professionnelle insulaire.

Travaux pratiques 
Pour ceux qui ont lu « L’horreur judiciaire – Au nom du peuple français » : énumérer les coups tordus et les montages juridiques douteux qui ont conduit à la condamnation de Denis Dejustys…

Publié le 04/01/2019 10:38  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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