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Sentiment d'injustice : un pays bien malade

"La prolifération des squatteurs de résidences principales ou secondaires est un autre signe de l'affaissement français, quand tout devient permis. À Théoule-sur-Mer, Saint-Honoré-les-Bains, Marseille ou ailleurs, des propriétaires de maison se sont fait accueillir par des occupants illégaux, sûrs de leur droit. «On est ici chez nous», clamaient-ils, jouant sans vergogne sur la loi et la tolérance des pouvoirs publics pour ce type de délit.
«La tolérance et l'apathie sont les dernières vertus d'une société mourante», fait-on souvent dire à Aristote, formule géniale quoique apocryphe, paraît-il. Que la police et la justice soient souvent restées de marbre devant ce genre d'atteintes au droit, on en a l'habitude. Mais qu'aucune voix ne se soit élevée, en haut lieu, contre ces occupations doublées de déprédations, cela ne montre-t-il pas que le pouvoir vit hors sol, dans les limbes?

Autant vous dire que cette épidémie de squats a été le grand sujet de conversation de la France d'en bas, celle des gens de peu qui économisent toute leur vie pour avoir leur maison: elle a découvert avec effroi, si elle ne le savait déjà, que la loi bafoue le droit de propriété, «droit inviolable et sacré» selon l'article 17 de la Déclaration des droits de l'homme, attachée à la Constitution de 1958, qui stipule par ailleurs que nul ne peut en être «privé».

Désormais, tout est cul par-dessus tête: si le propriétaire veut récupérer rapidement son bien, il peut se faire attaquer par le squatteur pour «violation de domicile» et risquer alors une peine plus lourde que celui-ci (trois ans de prison et 30 000 euros d'amende contre un an de prison et 15 000 euros)."

Extraits de l’éditorial de Franz-Olivier Giesbert dans l’hebdomadaire ‘Le Point’ n° 2509 du 24 septembre 2020 : cliquer Ici

« La Justice est laxiste avec les délinquants (voire complice), indifférente au victime et féroce avec les innocents »…il faut ajouter que la loi ci-dessus, avec son application actuelle par les autorités, est bien une incitation à la délinquance.

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Commentaire de Nicole : si un service judiciaire spécifique était instauré pour recevoir en référé les plaignants dont le logement a été squatté. Ils y présenteraient leur acte de propriété (leur notaire serait contacté pour vérification) et l’arrêt d’expulsion serait immédiatement prononcé. Une brigade spéciale (de la gendarmerie) ferait au plus vite l’expulsion. Les squatteurs seraient alors logés dans un camp adapté (comme celui pour les migrants réfugiés à l’île de Lesbos) mais n’échapperaient pas à la réparation des dégâts qu’ils auraient causés, cela par une condamnation à des travaux d’intérêt public et au remboursement du propriétaire lésé.

Publié le 25/09/2020 07:21  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Encore un mal français : le sentiment d'injustice.

Philippe Conte, professeur de droit pénal à Paris 2 Panthéon-Assas, : «C'est bien simple, je ne mets plus les pieds à l'Ecole de la magistrature », confie ce pénaliste renommé, qui en réclame « la fermeture de toute urgence ». «Je me souviens d'un haut magistrat qui, présidant le jury du concours d'entrée dont je faisais partie, avait conclu nos délibérations sur cette confidence: "Je n'ai qu'un souhait à formuler: ne jamais avoir à être jugé par les jeunes gens que nous venons de recruter !" Comme l'ENA, cette école est devenue un moule dont les élèves les moins brillants sont gonflés d'une vanité démesurée. Disons-le: la création de cette école n'est pas ce que le général de Gaulle a fait de mieux.» On pense à la sentence d'Olivier Guichard, éphémère garde des Sceaux sous Giscard: «Je retiens de ce que j'ai vu [à la chancellerie] une chose: surtout, ne rien avoir à faire avec la justice.» 

C'est un extrait de l'article de Nicolas Bastuck dans l'hebdomadaire 'Le Point' du 10 septembre 2020 : cliquer Ici

Le sentiment d'insécurité est alimenté par une inflation des violences et des crimes et délits : il y a bien une augmentation de l'insécurité. Le sentiment d'injustice est bien lié à une carence notoire de notre système judiciaire qui délivre de l'injustice à tire-larigot. L'injustice a atteint un niveau insupportable ('Le Point' n°2507 du 10 septembre en a fait sa couverture, avec six articles très documentés qui pulvérisent les idéologies mortifères).

Il faut ajouter que les ravages des mensonges perpétrés par certains services administratifs, en profitant du fonctionnement désastreux de la justice, contribuent aussi énormément au délitement de l'Etat (cf. le billet "Les placements abusifs" par exemple).

Autre exemple: pétition lancée sur le Net par l'association 'SOS Éducation' lourdement condamnée  

"... Ils sont allés jusqu’à créer de faux documents en mélangeant les pièces !
Pour nous accuser de tous les maux. Sans aucune preuve, bien sûr, car nos activités sont légitimes et justifiées par nos missions sociales.
Leur plan : faire pleuvoir les coups pour nous mettre à genoux, puis nous achever."

Publié le 11/09/2020 15:05  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Une heureuse initiative citoyenne  -  par ReformedelaJustice

Une heureuse initiative citoyenne

ENCOURAGEONS LE PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE REEDUCATION PRIVE POUR JEUNES DELINQUANTS

Projet de Julia Delbart présidente d'une future association

Destinataire(s) :

Gérald Darmanin (Ministre de l'Intérieur) 

Emmanuel Macron (Président de la République) 

Eric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, Ministre de la Justice ) 

Citoyens Français, Médias français

Sa pétition qui circule sur le net :

1. Un propriétaire terrien se propose de mettre à disposition 15 ha de terrain dans le Limousin pour construire un centre de rééducation destiné aux délinquants de tous bords.

2. Un promoteur immobilier se propose de construire ce centre à prix coûtant.

3. Un ancien chef d’entreprise se propose bénévolement d’organiser la faisabilité opérationnelle du projet et de la mener à bien.

POUR CE FAIRE

· Nous demandons à l’état une autorisation et un agrément pour la réalisation de ce centre avec un cahier des charges concerté et adapté.

· Nous demandons à l’administration pénitentiaire d’être notre partenaire pour la sécurisation des lieux.

· Nous demandons à l’administration judiciaire de ne plus laisser en liberté les délinquants pour les peines de moins de 2 ans et de les orienter vers ce type de centre plutôt que de les laisser libre de récidiver.

· Nous demandons à l’éducation nationale d’y affecter des professeurs de français, de sport, d’éducation civique, de conseillers d’orientation, de formateurs professionnels, de psychologues spécialisés etc.

· Nous demandons à l’administration de l’économie et des finances de participer à la réalisation de ce projet.

· Nous demandons à la mairie un permis de construire pour la réalisation de 10.000 places individuelles.

· Nous demandons à tous les citoyens concernés de participer à ce projet en adhérant à l'association qui sera créée à cet effet et gérée en toute transparence.

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Le masque et la peur (3 septembre 2020) avec un rappel sur l'ensauvagement de la France dû au laxisme de l'Etat, thème récurent qui circule sur le net : https://www.globalgeonews.com/content-free/791

Publié le 01/09/2020 17:24  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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