Croyances et réalité
En lisant le livre « 100% Français » de Jérôme DUHAMEL (Avec 125 dessins de Wolinski) on découvre que 20% des Français croient que le soleil tourne autour de la Terre.
A l’époque de Galilée c’était 100% des Français qui croyaient que le soleil tournait autour de la terre, mais pas lui, qui s’est prudemment rétracté, ni Giordano Bruno qui a été brûlé vif sur un bûcher pour avoir affirmé publiquement que la Terre tournait autour du soleil. Qui avait raison ?
Un sondage réalisé par ODOXA pour l’hebdomadaire Challenges montre aujourd’hui que 80% des Français croient qu’une réforme qui repousserait à 64 ans l’âge légal du départ à la retraite est inutile. Ce n’est pas l’avis de 16% de Français dont Elisabeth Borne et Emmanuel Macron. Qui a raison ?
Combien des 80% de Français qui refusent la réforme savent ou comprennent qu'il y a de moins en moins de cotisants et de plus en plus de retraités et que pour équilibrer les retraites il y a trois leviers ? :
- Soit on augmente les cotisations (au risque de perdre de la compétitivité ou du pouvoir d'achat ou les deux).
- Soit on baisse le montant des pensions (avec une perte de pouvoir d'achat).
- Soit on augmente la durée des cotisations (il faut travailler plus longtemps).
Il est hautement probable que des commissions citoyennes composées de jurés tirés au sort, qui seraient informés de tous les paramètres concernant les retraites ainsi que des différents points de vue contradictoires, aboutiraient, suite à leurs débats par visioconférences, à des propositions pertinentes bien éloignées de l'immobilisme prôné par les opposants systématiques avec leurs vociférations désinformées et moutonnières .
Franz-Olivier Giesbert (dans Le Point n°2633 du 19 janvier 2023) :
Les vraies raisons de la colère
Que 80% des Français s’opposent à une réforme évidemment nécessaire ce n’est pas seulement par manque d’informations, ils expriment en réalité un profond malaise.
Quand Georges Pompidou disait à Jacques Chirac « Cessez d’emmerder les Français. » il avait totalement raison, malheureusement cela n’a pas été appliqué, bien au contraire. Car la sur-administration de notre pays reste seulement préoccupée à régenter, à contrôler et à sévir plutôt que de servir les administrés. Deux exemples parmi tant d’autres :
La santé publique est écrasée par la lourdeur du service administratif (34% du budget) dont l’inefficacité n’est plus à démontrer tellement cette institution est au bord de l’apoplexie.
Plutôt que d’améliorer la voirie et d’adapter la signalisation à la vraie réalité des routes et autoroutes, les gouvernements successifs ont préféré racketter les automobilistes en installant des radars, y compris embarqués et confiés à des entreprises privées, tout en abaissant la vitesse permise pour en accroître la rentabilité.
Etc.
L’opacité et l’arbitraire achèvent ce sombre tableau.
Exemple d’opacité : la dernière décision gouvernementale de planquer les performances des hôpitaux dont les données étaient accessibles en toute transparence jusqu’en 2021. On prive les citoyens d’informations afin de perpétuer une mauvaise tambouille entre soi.
Exemple d’arbitraire : l’administration accorde des permis de construire à des privilégiés dans des zones inconstructibles et refuse simultanément le droit de construire à des propriétaires sans importance dans des zones pourtant constructibles.
Etc.
Que 80% des Français se révoltent contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement, ils ne sont pas forcément idiots ou mal informés, mais c’est leur forme d’exutoire contre cette injustice ordinaire prégnante et contre toutes ces contraintes excessives subies.
Trop de taxes et d’impôts d’un gouvernement qui ne veut pas maîtriser ses dépenses, trop de sanctions abusives voire injustes expliquent notre climat insurrectionnel.
Perte de pouvoir d’achat, perte de considération, les gens ordinaires sont excédés et le font savoir à leur façon, il faudrait donc changer de gouvernance au profit d’une vraie démocratie éclairée et surtout ne pas se jeter dans les bras de populistes trompeurs de droite comme de gauche qui ne feraient qu'empirer les choses.
De plus, quand les décisions, qui peuvent parfois être arbitraires, sont prises par des apparatchiks il y a risque de corruption. Quand elles sont prises par des jurés dispersés, réunis par visioconférences et à qui l’on préserve l’anonymat, les corrupteurs ne pouvant pas les joindre il n’y a plus de risque de corruption. Le scandale qui éclabousse l’administration européenne, avec la corruption d'eurodéputés par le Qatar, ne pourrait presque plus avoir lieu si celles et ceux dont les propositions douteuses semblent sous influence, pouvaient être contrôlés par des Commissions Ethiques Citoyennes.
François Guinot, Président honoraire de l’Académie des technologies, ancien PDG de Rhône Poulenc Chimie, a mis en préface de son livre « La puissance et la peur – La civilisation européenne : un renouveau est-il encore possible » cette citation de René Grousset (Bilan de l'histoire 1946) :
«Aucune civilisation n'est détruite du dehors sans s'être d'abord ruinée elle-même, aucun empire n'est conquis de l'extérieur qu'il ne se soit préalablement suicidé. Une société, une civilisation se détruisent de leurs propres mains quand elles ont cessé de comprendre leurs raisons d'être, quand l'idée dominante autour de laquelle elles s'étaient organisées leur est devenue comme étrangère ».
A quand une gouvernance éclairée ?
L’immobilisme est toujours en marche dans notre pays abreuvé à la pensée magique ou au pseudo-marxisme.
Concernant la bataille des retraites il est clair que le gouvernement Macron-Borne risque de devoir battre en retraite.
Un seul remède : former des commissions citoyennes sur ce sujet pour chercher la meilleure solution puis en faire de la pédagogie aux Français
Franz-Olivier Giesbert (Le Point n°2632 du 12 janvier 2023) :
"Allez, encore une cuillerée, ça ira mieux... Si notre État-providence est tombé si bas, c'est qu'il n'est pas assez nourri: telle est la rumeur qui monte dans le pays, et Macron, père Noël tous les jours de l'année, le fait accroire en continuant à faire des promesses tous azimuts. N'est-il pas temps de se demander pourquoi la France est le pays du monde qui dépense le plus pour ses hôpitaux en ayant moins de lits que l'Allemagne? La bureaucratisation et la paperasserie sont les deux mamelles de tous nos maux. En multipliant les canaux de dérivation, elles contribuent au coulage dans des services publics gavés de subventions, qui se dégradent à grande vitesse. Et il faudrait encore remettre des pièces dans la machine!"
La naïveté d'une majorité de Français est consternante.
Cette naïveté est répandue, pour les jeunes collégiens, par la propagande d'un nombre conséquent d'enseignants farouchement politisés et, plus tard, pour les plus âgés, par des syndicats tout aussi engagés politiquement, matraquant les esprits avec leur culture du conflit et de l'irresponsabilité. De plus l'absence d'un enseignement des rudiments de l'économie favorise la croyance en "l'argent magique", argent dont l'abondance, selon ces idéologues, serait censée créer de la richesse. La dette de l'Etat ? Bagatelle !...
Ghislaine Ottenheimer (Challenges n°769 du 12 janvier 2023 :
La bataille des retraites
Si des Commissions Citoyennes planchaient sur la réforme des retraites...
Toutes les parties leur exposeraient leurs positions sur ce sujet : économistes, syndicats, partis politiques, etc. Cette réforme serait confiée à une dizaine de commissions avec des jurés tirés au sort et réunis par visioconférence. Si toutes ces commissions citoyennes, indépendantes les unes des autres, parvenaient à un choix unanime cela devrait avoir force de loi et avec, en suivant, une pédagogie en appui pour convaincre une majorité de Français. S'il y avait des propositions divergentes, le choix final pourrait faire l'objet d'un débat parlementaire ou même d'un referendum mais limité aux solutions concoctées par les différents jurys (pas de refus possible).
Autre sujet :
Le triomphe de l'obscurantisme
Il y a tellement pire qu'une démocratie même imparfaite : c'est quand la gouvernance d'un Etat est résolument obscurantiste. Pourtant certains ou certaines, religieusement très engagés, de plus en plus nombreux, voudraient nous imposer cela en France…
Une théocratie, c’est le lieu sinistré où, au nom d’un dieu, ceux qui gouvernent deviennent des dieux, donnent la vie, l'ôtent, l'arrachent ou la torturent. Cortège effrayant d'oppressions, d'exactions et de crimes pour écraser le moindre délit d’opinion.
Kamel Daoud (Le Point n°2632 du 12 janvier 2023) :
Là encore des commissions citoyennes pourraient statuer :
Comment organiser l'islam de France, un islam respectueux des lois de la République et tolérant ?
Les jurés écouteraient les différents points de vue, y compris celui des islamistes radicaux, tout en étant prévenus que ceux-ci le présenteraient avec la 'takiya' (la dissimulation de leurs arrières pensées ou de leurs buts véritables par des mensonges). Une unanimité des conclusions de ces commissions citoyennes, là aussi, devrait avoir force de loi et s'appliquer sans délai.
A quand une Démocratie éclairée ?
Suivi par : Un bon début avec la Convention citoyenne sur la fin de vie
Pierre-Antoine Delhommais (Le Point n° 2626 du 1er décembre 2022) : « La dette des égoïstes » :
[…] En ces temps de grands troubles politiques et économiques où la raison a bien du mal à se frayer un chemin, il est plus que jamais utile de relire les vieux auteurs. Dans De l'esprit des lois, Montesquieu avait dit tout le mal qu'il pensait des dettes publiques. «Je n'en connais point les avantages», écrivait-il sèchement. Il avait, en revanche, pris le soin d’établir une liste numérotée de leurs inconvénients, qui, près de trois siècles plus tard, restent d'actualité.
«1 °. Si les étrangers possèdent beaucoup de papiers qui représentent une dette, ils tirent, tous les ans, de la nation une somme considérable pour les intérêts.
2 °. Dans une nation ainsi perpétuellement débitrice, le change doit être très bas.
3 °. L'impôt levé pour le paiement des intérêts de la dette fait tort aux manufactures, en rendant la main de l'ouvrier plus chère.
4 °. On ôte les revenus véritables de l'État à ceux qui ont de l'activité et de l'industrie, pour les transporter aux gens oisifs [...].»
Avec quarante-huit années consécutives de déficit public, un record dans l'histoire financière mondiale, les gouvernements français ont de toute évidence oublié depuis longtemps les conseils de sagesse budgétaire délivrés par l'écrivain philosophe. Et l'homme de lettres qu'est pourtant Bruno Le Maire ne s'y montre guère plus sensible et réceptif que ses prédécesseurs.
Le FMI vient de tacler la gestion des finances publiques de celui qui prétend pourtant y veiller« à l'euro près », l'exhortant à mettre au plus vite un terme à la politique du « quoi qu’il en coûte » et lui reprochant son manque d’empressement à réduire les dépenses et les déficits.
[…] La dérive continue des finances publiques de la France tend aussi à confirmer la prédiction faite dès les années 1960 par le Prix Nobel d'économie James Buchanan selon laquelle les démocraties occidentales risquaient d'entrer dans une ère de déficit budgétaire permanent. Pour la simple raison, d'après Buchanan, que les dirigeants politiques n'agissent pas en fonction de l'intérêt général, contrairement à ce qu'ils essaient de faire croire, mais en fonction de leur intérêt personnel, qui est de jouir de l'exercice du pouvoir. D'où leur propension naturelle à dépenser sans compter de l'argent public pour satisfaire les demandes des citoyens dans l'espoir de se faire élire ou réélire. D'où aussi leur choix de recourir à la dette pour financer ces dépenses dans la mesure où ceux qui auront plus tard à la rembourser par l'impôt ne sont pas encore nés ou sont encore trop jeunes pour voter. […]
Antoine Lilti (Le Point n° 2626 du 1er décembre 2022) : « Il faut sortir les Lumières des caricatures»
[…] Diderot Le directeur de l'Encyclopédie est optimiste, il parie sur la diffusion du savoir, une «extension de la sphère des Lumières». Mais il professe un pessimisme sur l'opinion publique, «la multitude», sa difficulté à émerger en un «public éclairé», une multitude plus sensible à l'émotion, aux anecdotes de la vie privée - c'est l'apparition à cette époque de la célébrité - qu'aux arguments. Ce qui fait peur à ces philosophes n'est pas seulement la censure, mais la dégradation de l'espace public. […]
Gilles Bressière : Pour une démocratie éclairée :
Comment faire de la France une démocratie éclairée si la multitude est plus sensible aux émotions qu’aux arguments : le fondement du referendum n’est-il pas d’interroger la multitude ?
Le fondement de la dictature c’est que la multitude doit obéir aveuglément aux choix d’un seul décisionnaire. Avec comme conséquence fréquente et affligeante : c’est que lorsqu’un dictateur plombe économiquement sont pays il a une forte propension à compenser son échec par une guerre qui a le mérite d’unir son peuple dans un nationalisme exacerbé et même de faire une guerre prédatrice afin de piller la nation vaincue pour améliorer les finances qu’il a mises à mal.
Proposition originale :
Et si les choix fondamentaux du pays étaient confiés à une dizaine de jurys indépendants les uns des autres, composés chacun par une vingtaine de jurés tirés au sort venant de toutes les régions de France et d’Outremer, pour être reliés entre eux et débattre à l’aide de visioconférences programmées dans le temps ?
Il leur serait demandé tout d’abord d’étudier un panel de choix proposés par les représentants des diverses opinions. Leurs différentes propositions, avec leurs arguments divergents ou même contraires, seraient exposées sous forme de vidéos et puis consignées par écrit pour pouvoir y réfléchir ensuite sereinement et à tête reposée. Les jurés de chaque Commission Citoyenne pourront se réunir le temps qu’il faut pour dégager une proposition de loi.
Si cette émergence issue de la réflexion en groupe aboutissait à ce que cette dizaine de Commissions Citoyennes, indépendantes les unes des autres, planchant sur le même sujet, parvenaient à faire des choix identiques : leurs propositions devraient immédiatement avoir force de loi. En revanche si la dizaine de jurys aboutissaient à des choix différents, il faudrait les regrouper en deux ou trois solutions similaires qui seraient alors soumises aux parlementaires.
Qui peut mettre en place une telle démocratie éclairée ? Un referendum ? Un congrès des parlementaires ?
Comment faire ? A vous d’y réfléchir…
La même personne qui scandait des niaiseries au milieu d’une foule de manifestants, peut se révéler d’une intelligence brillante au sein d’un petit groupe qui réfléchit sur un problème dans le but d’en trouver la meilleure solution.
Commentaire de Réforme de la Justice (9 décembre 2022) : Commençons par réintroduire des jurés dans les cours pénales comme François Fillon et Nicolas Sarkozy avaient commencé à le faire dans deux tribunaux expérimentaux. Cette heureuse initiative, à améliorer et à étendre à toutes les cours pénales, a été immédiatement supprimée par François Hollande dès son arrivée au pouvoir. Et comme sur l'énergie nucléaire, il ne s'est pas montré bien inspiré !
Quand les juges s'expriment à la télévision pour répondre sur l'explosion constatée de la délinquance, ils invoquent l'état de la société pour se dédouaner. Mais c'est bien la Justice politisée, l'Education Nationale politisée qui sont les grands responsables de la situation actuelle avec leur déni des réalités humaines. La France est un pays généreux (RMI, RSA, APL, AME, etc.) et les naïfs idéologues ont cru que cela réduirait naturellement la délinquance, que l'intégration des immigrés était évidemment en bonne voie, etc. Malheureusement les incivilités dans les écoles et ailleurs, les agressions de toutes sortes et même l'impunité des squatters et des locataires indélicats, etc. tous peuvent compter sur le laxisme judiciaire et sur l'angélisme de l'Education Nationale : "Pas de vagues, surtout pas de vagues !". Il y a urgence à créer des Commissions Ethiques Citoyennes pour régler les conflits de société. Il y a urgence à introduire des jurés tirés au sort dans les cours pénales. Ces nouveaux auxiliaires de la Justice, ainsi créés, permettraient de réduire considérablement ces délais inacceptables de notre institution judiciaire, en allégeant le travail des juges *.
* Les juges n'auraient plus à étudier les affaires, ce serait le travail des avocats des différentes parties. Les magistrats animeraient seulement les débats en veillant uniquement à leur bonne tenue et en vérifiant que les arguments utilisés par les avocats respectent bien la loi. (Cf. l'essai de Gilles Bressière "L'horreur judiciaire - Au nom du peuple français").
UN BON DÉBUT
La Convention citoyenne sur la fin de vie s'est réunie aujourd'hui, 9 décembre 2022, avec 175 participants tirés au sort : c'est un bon début. Le débat a lieu sur une question ouverte, induisant implicitement l'émergence issue d'un groupe motivé d'origines diverses, cela devrait aboutir à une bonne proposition de loi. Ce n'était pas le cas avec la Convention sur le climat dont la question "Comment réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre" recélait une réponse préalable qui imposait explicitement un taux de réduction de 40 % sans aucun débat.
Christian Gollier – Toulouse School of economics, Collège de France (Challenges N°766 du 8 décembre 2022) : “Passer de 130 à 110 km/h sur autoroute, un vrai bénéfice écologique ?" :
Reprenons la proposition des 110 km/h et considérons un parcours de 1000 kilomètres. Parce que la mortalité sur autoroute est devenue très faible dans notre pays (131 morts en 2021), limitons la mesure des impacts à trois dimensions: temps de parcours, réduction de la facture énergétique et des émissions de CO2. En moyenne, une voiture emporte environ 2 passagers. En passant de 130 à 110 km/h, chaque passager va perdre 1,4 heure. Pour une voiture représentative de notre parc automobile, on va économiser 11 litres d'essence et éviter l'émission de 28 kg de CO2. Est-ce que cette économie d'énergie et cette contribution au climat sont suffisamment élevées face au sacrifice du temps perdu? C'est une question de société, et donc, comme d'habitude de valeurs sociales. Chacun peut avoir son avis là-dessus, mais permettez-moi cette évaluation. Chaque litre d'essence consommé appauvrit la France, puisque nous n'avons pas de pétrole. Hors taxe, chaque litre d'essence nous coûte 0,81 euro. Mais que vaut une heure de perdue en voiture? Quelle est la valeur collective de notre temps? Imaginons que tout le temps perdu en voiture est un temps qui n'est pas travaillé. Chaque heure travaillée en France fabrique en moyenne environ 70 euros de valeur pour le pays. J'en conclus que cette réduction de vitesse sur cette distance impose un sacrifice de temps équivalent à 2 x 1,4 x 70 = 196 euros, soit, net de l'essence économisée (11 x 0,81 = 9 euros), un montant égal à 187 euros, tout cela permettant d'éviter d'émettre 28 kg de CO2. Par tonne de CO2 évitée, cela revient à un sacrifice collectif de 6679 euros - plus de 100 fois le prix de la tonne de CO2 d'aujourd'hui.
J'avoue que je suis tombé de ma chaise à l'issue de ce calcul.
La réalité, c'est que l'économie énergétique de cette action verte est trop faible pour compenser notre sacrifice de temps. Article complet cliquer Ici
Technocratie non-responsable : quel fléau !
Quand un chef d’entreprise a commis une lourde erreur qui a coulé sa boîte, il perd tout : son travail et les revenus qui vont avec.
Quand un technocrate commet la même erreur, les entreprises qui dépendaient de ses choix malheureux sont mises en péril ou disparaissent sans que cela affecte ni son poste et ni la confortable rémunération qui va avec.
Nicolas Stiel (Challenges N°764 du 24 novembre 2022) : Chronique d’un gâchis politico-industriel
« (…) Fin 2007, l'entreprise devient la première capitalisation française avec une valorisation de 157 milliards d'euros. Un feu de paille. Après la crise économique, le cours d'EDF s'effondre. En 2009, Pierre Gadonneix est débarqué après avoir réclamé une hausse des tarifs de 20%. Son successeur Henri Proglio devra intégrer la nouvelle doxa de François Hollande: faire passer la part du nucléaire dans le mix électrique de 75% à 50% en 2025. Elu en 2017, Emmanuel Macron maintient l'objectif des 50% mais reporte l'échéance à 2035. « La tâche du patron d'EDF est devenue impossible, observe Philippe de Ladoucette, ancien président de la Commission de régulation de l'énergie. il doit à la fois optimiser le parc nucléaire, fournir des dividendes à sa tutelle, éviter la crise sociale. » PDG à partir de 2014, Jean-Bernard Lévy subira de plein fouet ces injonctions contradictoires. Que faire quand un ministre de l'Economie (Bruno Le Maire) affirme que le nucléaire est « un atout pour la France » quand son collègue de la Transition écologique (Nicolas Hulot) dit que « c'est une folie » ? La ligne Hulot l'a dans un premier temps emporté avec la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim en 2020. Puis s'est imposée celle de Le Maire avec le lancement annoncé de six EPR 2.
L'autre équation impossible d'EDF, c'est la dérégulation du secteur de l'énergie voulue par Bruxelles. «En ouvrant les marchés, la base de profits d'EDF s'est érodée pour simuler un marché qui n'existe pas vraiment, indique François Soult, auteur du livre EDF, chronique d'un désastre inéluctable (Calmann-Lévy). On a fait vivre sur le dos d'EDF des concurrents qui n'ont rien ajouté au système si ce n'est contribuer à la hausse des prix. » Sur le nucléaire, la Commission européenne voulait que la France ouvre son parc à la concurrence. Face au refus de Paris, les négociateurs français et bruxellois imaginent en 2010 un mécanisme appelé Arenh (accès régulé à l'électricité nucléaire historique) obligeant EDF à vendre à prix bradés aux opérateurs alternatifs 100 terrawattheures, soit environ un quart de la production nucléaire. Durant ses deux mandats, Jean-Bernard Lévy dénoncera ce «poison».
2022, l'implosion
En début d'année, le système implose avec la crise énergétique. Pour préserver les ménages français d'une hausse trop brutale du prix de l'électricité (de 4% au lieu de 35%), l'Etat force EDF à vendre davantage d'électrons nucléaires (120 TWh au lieu de 100) à prix cassés. Mais le groupe ne possédant pas les 20 TWh supplémentaires, il doit les acheter sur le marché de gros au prix fort - environ 250 euros le mégawattheure et parfois beaucoup plus pour les rétrocéder à 46,20 euros. Montant de la facture: plus de 10 milliards d'euros. Et comme au même moment, les centrales nucléaires tournent au ralenti tout comme les barrages qui pâtissent de la sécheresse, EDF se retrouve aux abois avec une dette abyssale de 55 milliards d'euros. En quelques années, le fleuron est devenu un canard boiteux. Un affreux gâchis. »
Voilà comment la technocratie bruxelloise, irresponsable, a flingué EDF avec l’aval des politiques.
Pensez-vous qu’une commission composée de citoyens tirés au sort auraient accepté qu’EDF subisse tant de préjudice et surtout doive vendre un quart de sa production à 46,20 € le mégawatt/heure, après avoir acquis les 20 TWh qui lui manquaient à 250 € le mégawatt/heure ?
Le bon sens populaire aurait, lui, statué avec une réelle pertinence, bien informé par les exposés contradictoires de tous les « experts » qui auraient confronté leurs avis divergents devant cette Commission Citoyenne !!!
Commentaire de François-Marie Arouet : Et si les Commissions Citoyennes étaient habilitées à sanctionner les technocrates qui conduisent à de tel désastres ?...
Les politiques devraient avoir le droit de se tromper (au risque uniquement de ne pas être réélus) en revanche les hauts fonctionnaires, grassement rétribués, devraient être obligés de rendre des comptes.
Commentaire de Gilles Bressière :
Peuple ou populace
Les pères de l’Union européenne se sont méfiés des peuples qu’ils confondaient avec les populaces vociférantes, au cerveaux reptiliens constatés lors de manifestations publiques plus ou moins pacifiques. Ils ont remarqué que souvent une question complexe posée par referendum recevait une réponse populaire déroutante car un grand nombre d’électeurs n’avaient pas les connaissances techniques ou économiques nécessaires pour y répondre de façon pertinente. C’est pourquoi ils ont instauré une gouvernance technocratique plutôt que démocratique.
Malheureusement ils ont subodoré que les réponses des bureaucrates constitueraient toujours les meilleurs choix, force est de constater que ce n’est évidemment pas le cas. Notamment les choix industriels ou énergétiques retenus pour l’Europe se sont avérés en final désastreux. Les lobbies des multinationales ou les idéologues sectaires, avec leurs contre-vérités systématiques, ont gravement perturbé les décisionnaires au pouvoir. Le bon sens n’avait plus cours et ne devait plus avoir cours (Guy Debord : « Le bon sens est une valeur bourgeoise » !)
On constate aujourd’hui les graves conséquences d’une telle philosophie.
Populace ou Commissions Citoyennes
Quand des personnes d’horizons différents se réunissent pour plancher sur une question complexe, si elles sont documentées par des intervenants d’opinions différentes voire d’opinions opposées, ces personnes, ayant l’obligation d’écouter les autres poliment et dans la sérénité, contribuent à un phénomène d’émergence collective qui les conduit à opter ensemble pour les solutions les mieux adaptées et répondant avec pertinence à la question complexe initialement posée.
Pourquoi, sur des sujets divers concernant la vie en société, ne pas faire appel à des Commissions Citoyennes composées de membres tirés au sort dans les listes électorales et réunis par visioconférences ?
Ce serait l’avenir pour aller vers une société apaisée, emprunte de justice et d’équité, loin du bruit et de la fureur de nos parlementaires actuels qui s’invectivent au lieu de penser efficacement et de résoudre les problèmes sociétaux dans la bienveillance et le respect.
A quand la République du bon sens ?
Pétition qui circule sur le Net :
« 100.000 €.
C’est le montant d’une facture stratosphérique d’eau qu’un propriétaire d’immeuble doit payer.
4 ans.
C’est la durée du combat judiciaire qu’a dû faire Selim, commerçant à la retraite.
Il a 86 ans.
Rendez-vous compte !!
Cette affaire a fait la une de toute la presse :
Je suis tombé des nues la première fois que j’ai entendu cette histoire !
Pour le propriétaire :
“Ce n’est pas un choc. C’est un tremblement de terre.”
Même son avocat ne comprend pas une somme aussi faramineuse :
“Ils ont vraisemblablement dû laisser les robinets couler 24 heures sur 24.”
Et c’est sans parler les matelas déchirés, les rats, les moisissures et éclats de bouteille de verre qui décorent désormais l’immeuble.
Et le pire dans cette histoire, c’est que Selim ne peut même pas lutter contre les textes de lois avancés par Véolia.
Car si le propriétaire avait décidé de couper l’eau à un squatteur pour éviter de payer une facture astronomique, comme 100.000€... il risque très gros !
Pourquoi ?
Car la justice considère que c’est une violation de domicile et une reprise illégale du logement par le propriétaire s’il décide de rentrer dans son propre appartement (squatté !).
Résultat : une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et une amende de 30.000€ pour le propriétaire.
On croit marcher sur la tête !
Et cerise sur le gâteau pour ce propriétaire :
Il est convoqué par la police car les voisins ont porté plainte pour nuisances sonores pendant que l’immeuble était squatté de 2018 à 2022.
“Cet immeuble, c’est le fruit de mon travail” dit le retraité, ému, au bord de l'effondrement.
Il est essentiel de changer radicalement ce système judiciaire qui protège les délinquants et qui met en accusation les victimes.
On vit dans un monde à l’envers aujourd'hui !
On ne peut plus laisser des histoires comme celles-ci se reproduire ! »
La démocratie en danger
61 gendarmes blessés par des boules de pétanque lancées par des écologistes anti-bassines qui ne veulent pas améliorer la société mais seulement la détruire. Le résultat d’une société détruite est observable à Haïti où des gangs qui se font la guerre mettent en coupe réglée la population. Situation épouvantable avec de nombreuses victimes innocentes ! Ces écologistes brutaux font donc preuve d’un sadomasochisme pervers ou d'une sottise ravageuse.
Il est choquant que des élus de la République, censés représenter l’Etat de Droit, se soient commis avec de tels agresseurs. Et ne comptons pas sur une justice laxiste pour calmer les choses.
Quand une question se pose concernant des aménagements contestés comme la création d’importantes réserves d’eau, l’idéal serait de réunir une Commission Citoyenne composée de membres tirés au sort et réunis par visioconférence pour en débattre. Les pros et les antis leurs exposeraient leurs arguments, les experts d’avis opposés leurs présenteraient les raisons de leur choix et la commission citoyenne bénéficiant de l’émergence d’un groupe sans préjugés trancherait pacifiquement pour opter pour la solution la plus pertinente.
(Stats du mois d'octobre : un bug informatique a effacé les comptages intermédiaires du nombre de visites qui s’affichaient du 1er au 21 octobre 2022, heureusement sans en affecter le total. Pour accéder à la correction de cette erreur cliquer Ici )
Pour une démocratie exemplaire
Yuval Noah Harari (Le Point n° 2617 du 29 septembre 2022) :
"Cinquante personnes qui travaillent ensemble peuvent faire bien plus que cinq cents qui militent isolément."
Cette assertion, sortie de son contexte, semble justifier notre proposition de réunir par visioconférence des jurés tirés au sort pour composer des Commissions Citoyennes. Commissions éthiques pour contrôler la justice, commissions pour simplifier les règles de tous les codes (civil, pénal, du travail, etc.) et commissions pour présenter aux parlementaires des projets pertinents à appliquer sous forme de lois.
(En réalité Yuval Noah Harari y exprime simplement qu'un groupe sera plus efficace que des gens dispersés. Nous, nous avons choisi d'affirmer que cinquante personnes motivées, qui doivent répondre à une question donnée, auront des solutions bien plus pertinentes, après consultation de différents avis contradictoires, que des parlementaires plus enclins à se cantonner dans des postures de politique politicienne).
La fin de l'abondance
Mes chers amis,
Finies les vacances. J’espère qu’elles ont été agréables pour vous. Moi je suis contente de vous retrouver sur mon Blog afin de pouvoir comparer vos opinions aux miennes et savoir si je suis dans le vrai. J’ai remarqué que l’expression « c‘est compliqué » à la télévision, à la radio, dans les discours des Politiques et dans le langage courant est le terme le plus usité pour résumer n'importe quelle situation, grave ou anodine : des difficultés dans un couple, un souci de santé grave, mais aussi, la peur, ou un désastre insurmontable ! « C’est un peu compliqué » et… le sujet, aussi dramatique soit-il, est clos. Non et non : Tout problème doit être affronté surtout quand il est dangereux pour l’avenir.
« IL a osé » Le Président a osé un vocabulaire juste pertinent pour exposer le bouleversement qui détruit la France : - Terminé l’abondance, les évidences et l’insouciance! Tout en restant bien élevé, il a prononcé des mots convenables pour dénoncer les malédictions qui nous tombent dessus à force de les nier. Outre les catastrophes naturelles : La sécheresse qui engendre des incendies… Les orages foudroyants sources d’inondations… La fonte des glaciers de haute Savoie… Les méfaits de la nature… Les virus qui tuent… La guerre chez nos voisins et autres calamités, qui ne sont pas du ressort du simple mortel, la violence humaine est un mal qu’il revient à l’homme - à lui seul - de maîtriser afin de ne pas la laisser s’accroître, se répandre et s’installer jusqu’à causer le naufrage de notre nation, ce qui va être le cas si la violence continue à s’exprimer en toute impunité.
Pour parler de la débâcle qui s’est emparée de notre pays, Le Président a utilisé un langage un peu moins affecté qu’à son habitude mais il a gentiment soulevé une vérité qui dérange. Maintenant, le plus dur est à faire : il faut sévir, Monsieur le Président. Les pompiers, les policiers agressés à l’arme blanche, les professeurs mal traités par leurs élèves, parfois décapités, les médecins, les soignants, insultés par les patients, les attaques à main armée, les rodéos sauvages qui renversent les piétons, la coke vendue librement par des racailles même dans les beaux quartiers parisiens. Et… pas de sanction. C’est un peu « compliqué » est-il murmuré. On peut voler, piller ou commettre un crime, pas de souci, le coupable ne risque pas grand’chose.
Les tribunaux ne punissent plus et défendent le coupable non la victime. Je cite un exemple concret de cette déviation. En février 2022 Une conductrice fonce sur un petit garçon de 8 ans qui traversait un passage clouté. Elle le percute, l’écrase avec la roue arrière, le traîne sous le châssis une vingtaine de mètres et s’enfuit. Un peu plus tard, interpellée par la police, elle est ramenée au poste puis : gracieusement libérée après avoir été auditionnée. Ni inculpée, ni placée en détention provisoire. Certes, la justice est trop débordée pour accepter de nouveaux cas de délits, les tribunaux ont besoin de moyens, les prisons sont pleines de détenus qui font la fête et les maisons de correction n’existent plus pour recevoir les délinquants mineurs de moins de 13 ans qui se multiplient. Ne sachant qu’en faire, ils sont confiés à des psychologues ou coachs spécialistes des bonnes excuses et indignes justifications. Ainsi absous ils repartent au combat.
Il faut cependant se défendre contre le fléau engendré par la permissivité aveugle et l’absence de punition qui a transformé l’homme en bête sauvage. Il n’a que des droits et aucun devoir. Exigeant, voire intempestif, souvent brutal, il ne respecte rien ni personne… Dès son plus jeune âge, l’être humain doit apprendre le sens du bien et du mal, la fierté du travail bien fait, et assimiler des principes et des valeurs auxquels il ne peut déroger sans le moindre châtiment.
La charité se pratique plus que jamais et n’arrange rien. Ceux qui en bénéficient non seulement ne remercient pas mais réclament toujours davantage. La gratitude n’existe plus. Le chômage s’accroît alors qu’il n’y jamais eu autant d’offres d’emplois, impossible de trouver un serveur, une employée de maison, un commis dans une boulangerie, un garçon-boucher. Le manque de soutien ressenti par les commerces les oblige à fermer boutique ! Le refus de travailler est attendu puisque tout le monde sait que le chômage rapporte plus que le travail. Autant faire la grasse matinée plutôt que partir au boulot tous les matins. Pourquoi se gêner? C’est offert par l’Etat !
Pour refuser de rétablir une situation si évidente, nos dirigeants doivent être intéressés aux profits que tirent les entreprises telles qu’Amazon… Facebook… et les autres… de la paresse des millions de désœuvrés qui dépensent leurs économies sur internet. Peut-être l’un de vous mes chers amis pourrait m’aider à découvrir à qui profitent la fainéantise et le non travail si bien organisés ?
Anne-Marie Mitterrand
Commentaire de François-Marie Arouet (9 septembre 2022): Voilà un bon sujet pour le CNR (Conseil National de la Refondation) afin de soumettre des solutions pertinentes aux élus. Le CNR ? Dommage que l'opposition ne veuille pas en entendre parler (ça nous donne une idée de ce qu'elle pense de la démocratie participative !)
Franz-Olivier Giesbert (Le Point 2615 du 15 septembre 2022) : Magistrat français est l’une des rares professions au monde où l'on n'a pas de comptes à rendre. Certes, contrairement à la légende, on a le droit, en France, de critiquer les décisions de justice. Sinon, l'auteur de ces lignes, qui ne s'en prive pas, croupirait depuis longtemps en prison. Mais longue comme le bras est la liste des juges les moins professionnels, sinon débiles, qui n'ont jamais été inquiétés - quand ils n'ont pas été «promus» - après s'être fourvoyés, quitte à détruire des vies, par exemple dans les affaires de Bruay-en-Artois, d'Outreau, du petit Grégory, etc.
Gilles Bressière (16 septembre 2022) : Une correction de cette terrifiante dérive de la justice est à mettre d'urgence dans l'agenda des réformes. Pourquoi ne pas utiliser la possibilité d'obtenir des solutions pertinentes en se fondant sur l'émergence induite d'un groupe de travail au sein du CNR ?
Un scandale absolu
La préfecture, la DDTM (Direction Départementale des Territoires de la Mer), « La Protection du Littoral », si mal nommée et la mairie ont accordé un permis de construire en 2021 pour édifier le bâtiment ci-dessous qui est en cours d’achèvement (juillet 2022).
- Il est construit en zone « NM », inconstructible selon le PLU du 2 septembre 2008.
- Il empiète sur le domaine public (la plage)
- Il est construit en dur alors que sont tolérées, par dérogation, des paillotes en bois aisément démontables.
Selon la rumeur publique, seul un promoteur inféodé à la mafia peut obtenir une telle autorisation de la part de l’ensemble de ces administrations pour édifier un restaurant de plage.
En revanche, la préfecture, la DDTM et « La Protection du Littoral » ont refusé un permis de construire à un particulier dont le terrain, en zone « UD » constructible, entièrement entouré de bâtiments et situé à plus de 400 mètres de la plus haute vague, cela au motif qu’il n’y avait pas d’intérêt économique à être à proximité de l’eau !
Cf. le billet intitulé : « La spoliation, sport national de l’administration » de Gilles Bressiere (8 août 2021)
Pire, la DDTM et la mairie ont poursuivi en justice en 2012 un particulier qui a seulement financé, sous forme de remerciement au profit de tiers, un modeste agrandissement de moins de 20 m² sur la foi d’une déclaration de travaux pourtant valide déposée en mai 2007 par sa femme (mariée sous le régime de la séparation de biens). Par falsification des dates et des surfaces construites, ces administrations ont réussi à le faire condamner sous astreinte à une peine inapplicable. Car comment démolir un agrandissement de 88 m² qui n’existe pas réellement sur le terrain mais seulement dans les affirmations mensongères de hauts fonctionnaires et de magistrats ? Comment remettre en état les lieux quand la surface initiale du bâtiment qui a été agrandi, précisée dans un attendu du jugement de la Cour d’appel, ne correspond absolument à rien ? Comment déposer un permis de construire (de reconstruire le bâtiment préexistant) quand le Tribunal administratif ne reconnaît pas au condamné qualité à le faire ?
Cf. l’essai « L’horreur judiciaire – au nom du peuple français » (pages 247 et suivantes) de Gilles Bressière.
Il est urgent d’instaurer des Commissions Citoyennes Ethiques composées de jurés tirés au sort pour appliquer enfin les termes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant: il se rend coupable par la résistance.
Les hauts fonctionnaires et les magistrats qui trempent dans ces magouilles devraient donc être punis. Ce n’est pas le cas avec le fonctionnement actuel de notre République mais ça devrait l’être avec une future vraie démocratie souhaitable s’appuyant sur des Commissions Ethiques Citoyennes composées de jurés tirés au sort.
« On pourrait rêver d’une justice républicaine, respectueuse et bien plus encore… Mais tant d’histoires m’ont démontré le contraire ». Eric de Montgolfier
Tiré d'un article paru dans l'hebdomadaire 'Télé-Obs' du 16 mars 2017
Démocratie mode d'emploi
Comment faire un bon usage de Commissions Citoyennes composées de jurés tirés au sort et réunis par visioconférence ?
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Pour traiter un sujet de société et proposer des solutions, il faudrait convoquer à un débat les représentants des principales opinions pour réaliser un document vidéo complet sur cette question.
Exemple d’une Commission Citoyenne chargée de « l’urgence climatique » ou des choix énergétiques de la France : les jurés auraient à étudier préalablement la vidéo d’un débat où auraient été invités :
- Un animateur pour diriger les échanges.
- Un représentant du GIEC qui exposerait la situation climatique et son évolution probable.
- Un économiste.
- Un spécialiste pour exposer la part des émissions de gaz à effet de serre relative à chaque pays du Globe avec leur différents moyens de production d’énergie.
- Un écologiste favorable à la décroissance.
- Un écologiste pro-nucléaire.
- Un antinucléaire.
- Un partisan de l’installation de champs d’éoliennes.
- Un défenseur de l’environnement hostile aux éoliennes.
- Etc.
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Les jurés apprendraient que la France ne contribue que pour 0,9 % du total mondial des émissions de gaz à effet de serre (l’Europe pour 10 %) alors que la Chine plus l’Inde plus les USA représente 64 % de ce total et que la Chine a en projet la construction de 400 centrales thermiques à charbon. Ils découvriraient que pour faire voler un avion avec de l’hydrogène il faudrait disposer de beaucoup d’électricité pour électrolyser l’eau nécessaire… et même énormément pour une flotte d’aéronefs brûlant ce combustible liquéfié. Ce gigantesque surcroît d'électricité, comment le produire ? Etc.
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Avec le phénomène d’émergence qui émane d’un groupe motivé et sérieux composé de jurés qui discutent à partir du débat télévisé préalable qu’ils ont eu le loisir de voir et de revoir et qu’ils peuvent revoir encore ensemble pour en préciser quelques points, il y a de grandes chances qu’une solution pertinente soit élaborée.
En résumé : le jury d’une Commission Citoyenne commencera par consulter le maximum de sources d’information et de désinformation. Puis sereinement, en plusieurs séances plus ou moins espacées, statuera de façon rationnelle, et non passionnelle, sur le sujet de la mission qui lui aura été confiée, pour offrir en final les meilleures propositions possibles au vote des parlementaires ou à celui des Français par referendum (si éventuellement trop de députés font de l’obstruction partisane).
On n’en peut plus de cette justice !
Pétition de Victoria Hope qui circule sur le Net (14 juillet 2022) :
« On n'en peut plus de cette justice élitiste où les lois ne sont plus respectées par les magistrats eux-mêmes, qui ont le loisir de décider s'ils tiennent compte ou non de la loi, des pièces que vous apportez en tant que preuves.
On n'en peut plus de ces avocats avec leurs tarifs exorbitants qui refusent de développer les arguments que vous leur exposez.. qui, parfois, oublient de communiquer à leur client la date de l'audience, ou même « oublient » d'aller à l'audience, rendent leurs conclusions hors délais et oublient de communiquer la décision de justice à leur client, rendant impossible tout recours.
On n'en peut plus de constater qu'on essaie de nous pousser vers les conciliations / médiations (payantes), ce qui veut dire que l'on sera contraint d'abandonner certaines demandes (légitimes) pour satisfaire notre adversaire et l'amener à un accord, alors que bien évidemment, avant de saisir le tribunal, on a tout fait pour parvenir à un accord, mais la justice semble considérer les citoyens français comme des handicapés du cerveau ! On ne veut pas de justice au rabais, ni de déni de justice.
On n'en peut plus de voir toutes ces affaires de placements d'enfants abusifs, de même que de mises sous tutelle ou curatelle pour faire travailler certaines catégories de population et même de profiter des biens des mises sous tutelle ou curatelle, car le crime profite à certains...
On n'en peut plus de ces assistantes sociales, censées vous aider, qui ont vite fait de se débarrasser de vous en demandant votre mise sous tutelle ou curatelle, quand vous êtes confrontés à des ennuis financiers, plutôt que de vous faire profiter des aides financières existantes dont elles serrent bien les cordons de la bourse.
On n'en peut plus de ces experts judiciaires au service de la justice qui concluent dans le sens indiqué par les magistrats, par exemple, concluant à de la paranoïa pour les citoyens qui essaient de faire reconnaître leur situation de harcèlement moral au travail, comme de considérer les suicides comme « multifactoriels», tout cela pour dédouaner un employeur de sa responsabilité, de ses errances et abus managériaux et que ce soit la CPAM qui prenne en charge les mises en invalidité, plutôt que de faire reconnaître les faits en accident de travail, ce qui induit la recherche de responsabilité de l'employeur (faute inexcusable). Pourquoi l'ensemble de la collectivité qui cotise à la CPAM doit supporter les conséquences des manquements d'employeurs, alors que les cotisations n'arrêtent pas d'augmenter pour combler le déficit toujours ambiant ?
On n'en peut plus de ce manque de mise en responsabilité directe des magistrats : la solution de saisine du Conseil de la Magistrature provoque une nouvelle nécessité de constituer encore un dossier avec pièces jointes numérotées, pour avoir comme éventuel résultat juste un blâme dans le meilleur des cas adressé au magistrat, ce qui n'apporte rien à la résolution du problème du citoyen, ni n'envisage l'indemnisation directe de la victime par le magistrat avec amende et retenue sur leurs salaires et révision de son affaire.
On n'en peut plus de ces enquêtes faites à charge contre la victime, et non à charge et à décharge, comme devraient le faire les juges d'instruction.
On n'en peut plus du refus de confrontations, ce qui permet aux personnes qui s'enlisent dans leurs mensonges de continuer tranquillement à rouler la tête des policiers et des magistrats, ce qui ne respecte pas le principe du devoir du magistrat de tout faire pour la manifestation de la vérité.
On n'en peut plus alors que les décisions de justice sont rendues « Au nom du peuple », que les magistrats cherchent à privilégier les parties les plus fortes financièrement et économiquement comme les employeurs.
On n'en peut plus de ce refus de mettre en œuvre un vrai recours avec une commission populaire, constituée de citoyens ordinaires aidés de spécialistes de droit pour réviser des arrêts de Cour d'Appel, quand il est évident qu'il y a eu des éléments, des comportements discutables
On n'en peut plus que le pouvoir en place nous ait fait miroiter comme un mirage la tenue des Etats Généraux de la Justice où beaucoup des propositions faites par des citoyens ordinaires ont été déjà sabrées lors des délibérations.
On n'en peut plus de cette obligation d'avoir maintenant un avocat en Cour d'Appel pour le civil, ce qui empêche le citoyen de pouvoir s'exprimer quand son avocat refuse d'aborder certains arguments.
On n'en peut plus que ces procédures en Cour d'Appel soient dites écrites, alors qu'il y a une audience publique qui permettrait de creuser les différents problèmes, plutôt que de se retrouver avec des motivations évoquées par les magistrats qui n'ont pas été discutées, que ce soit dans les conclusions des parties et lors de l'audience.
On n'en peut plus que les victimes de harcèlement moral au travail, alors que leur santé est fortement atteinte, que la perte d'emploi a réduit sérieusement leurs revenus, doivent financer des avocats pour la saisie des Prud'hommes (rupture du contrat de travail et reconnaissance du harcèlement moral), du pénal, (cas graves de harcèlement moral atteignant la santé et ayant porté atteinte à la vie), du social (reconnaissance accident du travail). J'avais demandé qu'il soit étudié la possibilité de constituer un seul tribunal pour étudier l'ensemble du problème et alléger la douleur et la peine du citoyen extrêmement affecté par cette situation : cette proposition aussi a été mise au rebut au niveau des Etats Généraux.
On n'en peut plus que le Défenseur des Droits et ses délégués ne répondent pas aux demandes des citoyens : ils invoquent le fait de ne pouvoir intervenir dans des procès, alors que l'article LOI organique n° 2011-333 du 29 mars 2011 relative au Défenseur des droits leur donne la possibilité de faire part d'observations écrites ou orales auprès du tribunal saisi. Cette procédure a déjà été utilisée lors de certains procès, donc devrait être étendue au plus grand nombre « sans discrimination » !
On n'en peut plus d'arriver à une audience et de constater que la décision a déjà été prise, que les avocats échangent entre eux sans transparence vis-à-vis de leurs clients, et qu'il semble désormais probable qu'il y ait des « tractations » : magistrats et avocats avant l'audience : on n'en peut plus d'être pris pour des pigeons, les dindons de la farce !
On n'en peut plus de voir des magistrats à la chambre de l'instruction au pénal faire preuve de beaucoup de respect face à des délinquants multi-récidivistes, alors qu'ils font preuve de mépris envers les parties civiles et les empêchent de s'exprimer! On n'en peut plus que la vie privée de ces dernières soient fouillées pour dédouaner les « présumés innocents », comme par exemple dans le cas de personnes violées.
On n'en peut plus que l'Etat Français n'écoute pas ses citoyens dont le bon sens n'est plus à démontrer, que le Garde des Sceaux ne réponde pas aux courriers de sollicitation, que le problème de la justice n'a pas été une fois de plus évoqué et mis en lumière dans les différents programmes des candidats à la Présidentielle.
En tout cas, moi je n'en peux plus et vous ?
Cette liste est loin d'être exhaustive, je vous laisse le soin de la compléter en commentaires !
Merci.
Je demande donc aux services de l'Etat de prendre réellement à bras le corps tous ces problèmes de dysfonctionnements et d'abus dans le domaine de la justice et d'opérer une véritable réforme de la justice en tenant compte de ces différents éléments !
Il n'y a malheureusement pas comme scandales actuellement que le problème des Ehpad.
Le rapport des Etats Généraux de la justice est annoncé, mais c'est comme l'Arlésienne, on en parle, mais on le voit pas arriver.
Qu'est devenue la France, le pays historique des Droits de l'Homme ? »
Il est urgent de créer des Commissions Ethiques Citoyennes composées de jurés tirés au sort et réunis en visioconférence pour suppléer à une justice déconnectée... quand les lois ne sont plus appliquées et que les pièces et les justificatifs sont délibérément ignorés par les magistrats.
Comment survivre dans un environnement hostile
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