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Archives 07/2017

On nous avait annoncé, avec le jeune homme devenu Président de la République, que tout allait changer.
On voit pour l'instant que rien ne change.
A la chambre des députés, ces messieurs-dames ont obtenu qu'un casier judiciaire vierge ne soit pas obligatoire pour être député. Et c'est le très habile Richard Ferrand, celui du tour de passe-passe immobilier au détriment des mutualistes de Bretagne et pour le profit de sa jeune maîtresse, alors étudiante en droit maintenant avocate, qui a déposé l’amendement à ce sujet.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/07/25/25001-20170725ARTFIG00131-finalement-les-deputes-enterrent-la-promesse-du-casier-vierge-pour-les-candidats-a-une-election.php?pagination=3#nbcomments
Au passage, on notera que les députés renâclent fortement à fournir des justificatifs pour justifier leurs frais, pour des raisons plus vaseuses les unes que les autres. L'un d'eux a même eu le culot de prétendre qu'il allait bloquer la queue du café où il prend ses timbres.

Publié le 25/07/2017 15:25  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Oppression  -  par Gilles_Bressiere

L’oppression

    Extrait de l’article de François Armanet sur Jean-Jacques Rousseau d’après le philosophe Paul Audi, paru dans L’Obs du 20 juillet 2017 : « On doit à Catherine Kintzler d’avoir parfaitement cerné un des traits principaux de la révolution rousseauiste quand elle a écrit : « Une seule goutte de sang, une seule goutte de sueur, une seule larme d’humiliation arrachée injustement au moindre portefaix a le pouvoir de ternir la splendeur de Byzance et celle du siècle de Louis XIV. »   Or, de cette intransigeance dans le jugement, qu’avons-nous conclu depuis la mort de Rousseau ? De son exemple, qu’a-t-on appris ? Une chose au moins est sûre : nous en avons nourri une passion pour les droits de l’homme et du citoyen. N’est-il pas en effet le premier à nous avoir laissé entendre qu’il suffit d’un seul citoyen opprimé pour conclure à l’oppression de tout un peuple ? »

    Dans notre démocratie, l’oppression est insidieuse : la discrimination est omniprésente et ceux qui sont chargés de faire appliquer la loi se tiennent au-dessus des lois. Il y a des citoyens privilégiés a qui le droit est donné de ne pas respecter les règles imposées aux autres.  Le droit de mentir et de falsifier les faits est accordé à bien des dirigeants, qu’ils soient de la fonction publique ou bien oeuvrant dans le privé.   Certains pays criminalisent le mensonge et le parjure, pas le notre. C’est tout un pan de « la moralisation de la vie publique » qui semble oublié de la réforme en cours.

    Constatons que l’affaire qui est présentée en première partie de mon ouvrage : « L’horreur judiciaire (au nom du peuple français) » est bien un concentré caricatural du dysfonctionnement actuel de la gouvernance de notre République.

-         Droit de mentir des autorités (notamment des édiles et de l’administration).

-         Droit de l’administration et des juges de ne pas appliquer les lois républicaines.

-         Corporatisme d’une Justice aveugle, complice de toute injustice administrative.

-         Discrimination endémique : avec l’octroi de droits indus réservés à des privilégiés, et comprenant la suppression des droits qui auraient dû être légalement accordés à d’autres (citoyens de deuxième ordre, voire de troisième classe). Etc.

    Cette oppression, qui ne cesse d’être grandissante, de règles et de contraintes pas toujours pertinentes mais toujours plus nombreuses (avec un flicage explosif !) écrase surtout les plus modestes. Remarquons, par exemple, que certains radars placés à des endroits sans danger, le sont uniquement pour racketter les automobilistes. Et ça ne va certainement pas s’arranger ! Dernière lubie : pour louer un logement il faut maintenant deux attestations supplémentaires. Alors il ne faut pas s’étonner de l’indignation et de l’exaspération des citoyens. Elle est visible dans les urnes, ou pire, dans les exactions et les violences de certains, victimisés, qui sont poussés à l’extrémisme ou au désespoir.

    Sous quel mandat présidentiel verra-t-on enfin la France devenir vraiment le pays des droits de l’homme et pas seulement celui de La Déclaration des Droits de l’Homme ?   C’est à dire un pays qui offre plus de liberté et moins d’injustice (moins de contraintes, moins de normes et moins de règles imposées ; et surtout plus d’égalité devant la justice).

Publié le 25/07/2017 11:48  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
L'Etat-voyou : une enquête en cours  -  par reformedelajustice

Vices et sévices public

   Article de Christophe Barbier sur le livre « L’Etat-voyou »

  « Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, notre République traverse une double crise : le « par » ne fonctionne plus, car la démocratie est pervertie ; le « pour » est imparfait parce que l’Etat piétine trop souvent les citoyens qu’il doit servir. Oui, l’administration de notre démocratie est fréquemment antidémocratique. C’est ce que démontre l’enquête implacable et fouillée de Caroline Brun et Marie-Christine Tabet, que publie Albin Michel ce 1er octobre. Dans l’Etat-voyou, on voit la puissance publique racketter les contribuables, refuser de payer ses fournisseurs, piétiner – parfois – la loi  et - systématiquement – ceux qui lui résistent. En toute impunité,  puisque la justice n’aide pas à attaquer une forteresse administrative… qui est aussi la sienne !   Ce livre est salutaire, il est un bréviaire pour la colère citoyenne et doit inciter les électeurs à combattre le Léviathan étatique, nourri par nos impôts et qui en plus veut dévorer nos droits. * C. B. »  

  En introduction les auteurs de l’Etat-voyou, Caroline Brun et Marie-Christine Tabet, écrivent : « Le législateur ayant pris soin de verrouiller la loi en amont, la justice apparaît plus prompte à condamner le citoyen vertueux que le fonctionnaire délictueux.   Etat-voyou procès d’intention ? Etat menteur, Etat tricheur, Etat dissimulateur en tout cas : ce livre dévoile la face cachée d’un modèle déchu, dont tout ou presque est à reconstruire. »

  Leur chapitre 12 s’intitule : « L’impunité en bande organisée. » et commence par : « Pour encadrer les dérives de l’Etat-voyou, une institution veille (en théorie !) : la Justice. C’est elle qui est censée réguler les comportements répréhensibles et les sanctionner le cas échéant. Pourtant, la classe politique et l’administration bénéficient d’un régime d’exception, dont la raison est obscure et la permanence problématique. »

   Une enquête est en cours sur le non-respect de la Déclaration des Droits de l’Homme en France qui comprendra cette question :  

« Pensez-vous que, sous le mandat d’Emmanuel Macron, une réforme du fonctionnement de l’Administration et de la Justice sera enfin diligentée pour obtenir une réelle amélioration de notre démocratie ? »

.

Premières tendances du sondage effectué

sur un important échantillon (encore non-représentatif) au 12 juillet 2017.

1°) Unanimité pour souhaiter un allègement des règlements administratifs.

- Règles inutiles ou nocives. Exemples : contraintes qui empêchent d’embaucher. Trop de pièces à fournir pour de louer un logement ou de bénéficier de ses droits, etc.

- Exaspération devant un flicage orwellien. Exemples : dans certaines villes il n’est plus possible de s’arrêter pour poster une lettre dans une boîte aux lettres ou d’acheter son pain sans être verbalisé par des caméras de surveillance ou des voitures de police, etc.

- Sentiment qu’il y a trop de radars placés, non pas pour éviter un danger, mais uniquement pour racketter les usagers (souhait de plus de clémence quand un excès de vitesse n’est compris qu’entre  5 % et 8 %). 

2°) Unanimité pour souhaiter une réforme du fonctionnement de la Justice.

- plus de sévérité envers les délinquants (motif le plus souvent invoqué)

- Respect de la convention des Droits de l’Homme pour protéger les innocents.

- Possibilités d’avoir des recours non-illusoires en cas de contestation d’un jugement.

- Priorité d’appliquer les lois plutôt que les convictions (souvent idéologiques) des juges.

3°)  A la question « Quels candidats (ayant obtenu plus de 20% des voix) seraient selon vous susceptibles de faire les réformes administratives et judiciaires nécessaires pour que la France soit réellement une démocratie exemplaire ? »

Seraient-ils réformateurs  de l’Administration

- Mélanchon : probablement pas (avis très majoritaire).

- François Fillon : probablement (nette majorité).

- Marine le Pen : probablement pas (avis très majoritaire).

- Emmanuel Macron : plutôt peut-être ? (avis très partagés)

Seraient-ils réformateurs  de la Justice

- Mélanchon : probablement pas (avis très majoritaire).

- François Fillon : plutôt probablement (faible majorité).

- Marine le Pen : probablement pas (avis très majoritaire).

- Emmanuel Macron : plutôt peut-être ? (avis très partagés)

Est-ce qu'une partie de l'opinion a été influencée par ces réflexions tirées du livre "Faire" de François Fillon ?

« Aucune société ne peut résister longtemps à l’impunité des délinquants et à la culpabilisation sournoise de ceux qui n’ont rien fait. »

« L’autorité de l’Etat ne sera rétablie que si l’on apprend à sanctionner les comportements abusifs des administrations et à respecter la bonne foi des administrés. »

Publié le 08/07/2017 08:15  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Ce monde virtuel qu'on nous impose !  -  par reformedelajustice

Ce monde virtuel qu'on nous impose

Editorial de Franz-Olivier Giesbert   dans Le point du 29 juin 2017

"  D'abord, le martyre de Sarah Halimi dans une HLM de Belleville, à Paris. Le 4 avril, cette femme juive de 65 ans a été rouée de coups sur son balcon puis jetée dans le vide par un voisin musulman de 27 ans, prénommé Kobili, qui s'était introduit chez elle par la fenêtre. Depuis quelque temps, elle se sen­tait menacée: traitée de «sale juive» par son futur assassin, elle avait déposé une demande de déménagement à l'office de Créteil.

  La nuit du crime, Kobili l'a battue aux cris de «Allahou akbar», entrecoupés de récitations de versets du Coran. La nature antisémite de ce crime ne devrait faire aucun doute. Et pourtant, si ! Malgré l'évidence, la justice et beaucoup de médias rechignent encore à parler d'antisémitisme, sous prétexte qu'il ne faut pas diviser davantage les communautés. Le réel nous gêne? Eh bien, mettons vite un mouchoir dessus!

  Une information judiciaire a été ouverte pour ho­micide volontaire sans retenir la préméditation ni le caractère antisémite du meurtre. Quant à l'enquête, elle avance à la vitesse d'une tortue dans les sables. Beaucoup moins vite, il va sans dire, que celle qui visait François Fillon. Mollesse dangereuse: évitement et inertie sont les meilleurs alliés de la barbarie. Dieu merci, depuis peu, grâce à la mobilisation de plusieurs intellectuels, pas mal d'yeux se sont dessillés."

  Comment avoir un peuple intelligent et responsable si les autorités naviguent dans l'irréel ?

  Rappelons la scandaleuse affaire relatée dans l'essai de Gilles Bressières "L'horreur judiciaire (au nom du peuple français)" où l'administration rend impossible l'application d'une peine "de remise en état des lieux" par une interprétation virtuelle et spoliatrice de la condamnation. Condamnation au demeurant fondée sur des faits inexacts, des dates fausses, sur la non-application des lois censées protéger les administrés et sur la rétroactivité de mesures prises en 2009 sur des formalités faites par une tierce personne en 2005 avec encore cette même rétroactivité (nouvelles règles de 2009) pour une autorisation accordée tacitement en 2007 et engagée, cette année là, par cette tierce personne !

Commentaire de François Marie Arouet : Y-a-t-il un moyen de redonner du bon sens aux responsables de l'administration ?

De la même façon que l'administration s'est manifestement trompée de cible en faisant condamner quelqu'un qui n'était pas propriétaire ni locataire ni même commanditaire des travaux qu'il avait financés (pour aider des tierces personnes) dans cette affaire scandaleuse rapportée par Gilles Bressières, l'administration européenne a décidé de durcir les conditions de détention d'armes à feu.

C'est pour, soi-disant, lutter contre le terrorisme islamique que des milliers de tireurs sportifs vont payer, sous forme de contraintes supplémentaires, le fait de pouvoir détenir une arme à feu. A part un terroriste ayant fait une tentative de meurtre aux Champs-Elysées, fiché "S" pour radicalité, détenteur d'un pistolet comme tireur sportif (on se demande d'ailleurs comment une administration si pointilleuse, ayant accès au fichier "S", lui a accordé cette détention ?) il faut savoir que tous les terroristes se munissent d'armes par des voies illégales. 

Pourtant pour lutter contre le terrorisme les commissaires européens ont trouvé la solution : s'attaquer aux paisibles sportifs. Quant au trafic d'armes où s'approvisionnent les djihadistes... c'est virtuel !

Publié le 03/07/2017 11:18  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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