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Déni du réel et vérités cachées
Vladimir Poutine en est huitième dan

   Comment dénazifier un état démocratique qui n’est pas nazi ?
   Comment dépoutiner un état totalitaire qui s’appuie sur une armée, une police et une justice aux ordres ? 
  Vladimir Poutine, Recep Erdogan, Xi Jingping sont des chefs de gangs qui ont à leur disposition des moyens orwelliens considérables : militaires, policiers, judiciaires dont, pour certains, des systèmes puissants de reconnaissance faciale et d’écoute pour surveiller leur population. La désinformation est le moteur de leur oppression. Silence on incarcère ! Silence on tue !…
  Un dicton dit que le pouvoir rend fou (le pouvoir absolu doit rendre absolument fou). Un examen psychiatrique du comportement de Vladimir Poutine semble donner raison à ce dicton. Il ne se situe plus dans le réel, il projette son fonctionnement de chef d’Etat nazi (incarcération et assassinat des opposants) sur le président démocratiquement élu de l’Ukraine. Il affirme, contre toute réalité, épargner les villes et la population. Le choix des mots pour masquer la réalité : ce n’est pas une guerre c’est une opération spéciale, etc.
  C’est la conséquence prévisible que de nommer des présidents à vie favorise la corruption (c’est le cas avéré en Russie avec les copains coquins du Président devenus milliardaires). Même chose pour la Chine : le livre « La roulette chinoise – Révélations d’un milliardaire rouge » de Desmond Shum aux éditions Saint Simon – le révèle depuis l’intérieur de l’oligarchie chinoise. 

  Beaucoup de similitudes, à petite échelle, avec l’affaire Denis Dejustys : des réélus systématiques soutenus par la mafia qui peuvent compter sur l’administration et la justice pour spolier les petits propriétaires au bénéfice de promoteurs douteux qui ne respectent plus les lois. Même déni de la réalité en s’appuyant sur des termes mensongers ; même férocité spoliatrice en méprisant les lois de la République censées protéger les administrés.

  C’est le problème induit par l’absence de contrôle démocratique.
  Il est donc bon de limiter la durée des fonctions des hauts responsables politiques à deux mandats maximum pour pallier à cette corruption générée par la stabilité dirigiste de mafieux prévaricateurs. 
  Pour les élus qui sont réélus systématiquement, les maires notamment, d’une part, et les responsables administratifs et judiciaires nommés par le pouvoir, d’autre part, pourquoi ne pas instaurer des commissions éthiques pour lutter contre la corruption ? Le contrôle citoyen de l’appareil d’Etat est devenu indispensable… mais aucun candidat à la présidence de la République n’a mis cette légitime exigence à son programme !…

  Il sera peut-être possible de dépoutiner la Russie. Le salut et la paix en Ukraine devrait venir de la nomenklatura russe qui devant un désastre prévisible, c'est à dire une victoire à la Pyrrhus*  ou un enlisement, permettrait peut-être de déposer le maître du Kremlin et de le mettre à la retraite. On peut vaincre une armée, pas un peuple rebelle. Napoléon en a subi l'amère expérience en Espagne, Leonid Brejnev aussi en Afghanistan, là où, même la puissante Amérique de Joe Biden a du plier bagages récemment de façon humiliante. (* Une victoire ? La pire... russe : avec sa mise au ban des nations accompagnée de lourdes sanctions).

  En France, l'absence de volonté politique apparente des candidats à l'élection présidentielle avec leur démagogie outrancière et irréaliste ne laisse rien présager de bon en termes de réformes nécessaires et urgentes. 

Publié le 09/03/2022 10:02  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Déni du réel et vérité cachée  -  par GillesBressiere

Déni du réel et vérité cachée

Qui sont les hauts fonctionnaires qui nous cachent la vérité ?

"(...) l'administration a mis un mouchoir sur cette absurdité comme sur tant d'autres."

(Image PDF pour smartphone : cliquer Ici)

Deeni_du_reeel.jpg

Qui sont les hauts fonctionnaires qui mentent effrontément pour satisfaire de sombres intérêts occultes? : Lire l'essai  "L'horreur judiciaire - Au nom du peuple français"

La version 39 est disponible en PDF (toujours gratuitement). L'ajout par rapport à la version 37 (une cinquantaine de pages) débute par un questionnaire qui sera adressé aux candidats à la présidence de la République (page 243).

L’affaire Denis Dejustys, qui a inspiré cet ouvrage, peut se résumer dans la lettre que le malheureux condamné a envoyé à un de ses fils :

« Mon cher [prénom du fils]

Tu m’as sollicité pour que je puisse t’aider à financer la rénovation de ta toiture comme j’ai déjà aidé ton frère [prénom du frère] à rénover sa maison et [prénoms de ses deux demi-frères] pour financer les travaux commandités par [prénom de feue la femme de Denis Dejustys]. Ton frère aîné me demande aussi de l’aider à payer des implants dentaires fort coûteux.

Malheureusement entre temps ma situation a bien changé depuis que j’ai été victime d’une condamnation à payer une astreinte de 18 300 euros par an (tous les ans depuis mars 2014) pour effectuer une peine inapplicable.

Je suis condamné à remettre en état les lieux : c’est à dire à démolir un agrandissement introuvable de 87,95 m² (qui n’a jamais eu d’existence) et  à remettre en état un bâtiment initial de 60,30 m² qui n’a jamais fait une telle surface ! (l’agrandissement réel est de 17 m² habitable : 2 pièces de 8,50 m²).

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent donc pas lire ou ne veulent pas lire les termes de la déclaration de travaux exempte de permis de construire de [prénom de sa femme] de mai 2007, et modifient sans vergogne la surface initiale du bâtiment et celle qui a été construite.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire la loi qui précise que sans refus, exprimé dans un délai légal d’un mois, par lettre recommandée avec AR, et ignorent que l’administration est censée avoir donné son accord tacite pour réaliser les travaux.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire le constat d’huissier effectué en octobre 2012 qui montre que la déclaration de travaux était bien complète avec un descriptif très détaillé qui tient sur six pages. Ce constat contredit clairement l’affirmation devant les juges de la DDE de Bastia qu’il y manquait le descriptif des travaux (des magistrats avisés y aurait vu une tentative d’escroquerie au jugement.)

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire le POS en vigueur en juin 2007 concernant la zone UD (constructible) dans laquelle se situait le bungalow au début des travaux.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire l’extrait du cadastre de 2005 (tamponné par la DDE) ni le document de bornage d’août 2013, effectué par un géomètre-expert, qui montrent que d’importantes constructions nouvelles, illicites, ont été bâties dans la zone des 100 mètres, par des voisins promoteurs de villages de vacances (dont la « résidence les pieds dans l’eau » si bien nommée), après que le PLU du 3 septembre 2008 l’eût totalement interdit sans que la mairie ni la DDE y trouvent à redire. Evidente discrimination !

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire la loi Littoral et ses possibilités d’extensions en zone UD.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire les procès verbaux qui expriment que j’ai déclaré avoir financé des travaux licites validés par la déclaration de [prénom de sa femme] et ne voient pas que c’est elle et [prénom de l’oncle de sa femme] qui sont les commanditaires des travaux (les juges parlent ‘de mes écritures’ alors qu’elles sont signées par [prénom et nom de sa femme] et non par moi). Je n’ai donc jamais reconnu avoir commis une infraction à l’urbanisme comme l’affirment les magistrats de la Cour d’appel de Bastia (cela pour dédouaner les erreurs de dates commises par l’administration !)

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire le jugement du Tribunal Administratif de Bastia qui reconnaît que [prénom de sa femme] était bien bénéficiaire d’une autorisation tacite de travaux mais qui ajoute que je n’avais pas qualité à agir.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire l’acte de succession de [prénom de sa femme] qui montre que nous étions sous le régime de la séparation de bien et que ma femme pouvait donc faire les travaux qu’elle voulait sans que je sois concerné.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire l’acte de succession de [prénom de sa femme] où il apparaît que j’ai été privé du quart réservataire. Ils ignorent, de surcroît, que je n’ai l’usufruit que sur les propriétés qui y figurent nommément ; et pas du tout sur celles qui sont sur la succession, toujours en cours, de son grand-père en Corse.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire l’acte de succession de [prénom de sa femme] où n’apparaît évidemment aucune propriété en Corse (je ne possède absolument rien dans l’Ile de Beauté).

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne savent pas lire ou ne veulent pas lire les dernières volontés de [prénom de la femme de Denis Dejustys] qui confirment que la succession de son grand-père reste toujours en cours depuis 1986 parce qu’aucun des trois notaires sollicités ne veut entériner, par acte notarié, un partage dont les parts sont très inégales.

- Les hauts-fonctionnaires et les magistrats ne sauront pas lire ou ne voudront pas lire le contrat d’installation d’une antenne relais sur un terrain en bord de mer moyennant une redevance annuelle à partager entre les copropriétaires de l’indivision dont je ne fais évidemment pas partie (et donc pas concerné par cet argent) ; puisqu’ils ont décrété arbitrairement et contre toute réalité que c’est comme bénéficiaire que j’ai été condamné à effectuer, sous astreinte, des travaux (inapplicables) de remise en état des lieux, (infirmant de surcroît le jugement du Tribunal Administratif de Bastia qui ne me donne pas qualité à agir !) 

La plupart des insulaires n’ignorent rien de l’existence de ces pratiques qui bafouent les termes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :

« Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; (…) » mais l’Etat français ne sanctionne plus ses fonctionnaires indélicats depuis longtemps…

Au contraire : tous ces gens se distribuent la Légion d’Honneur pour se donner l’apparence de la respectabilité… Ton grand-père, que tu n’as pas connu, qui en était décoré, lui, pour des raisons vraiment valables, en aurait été fort déçu. 

Je vais essayer de t’aider quand même, dans la mesure de mes moyens actuels, qui sont malheureusement bien réduits par cette scandaleuse injustice. 

Je t’embrasse bien affectueusement.   Papa  

PS : je te joins la « lettre de cachet » qui a déclenché cette monstrueuse injustice, courrier qui n’a jamais été envoyé à l’intéressée (ce que l’administration a bien été forcée de reconnaître mais sans que les juges en tiennent compte), et en annexes ses conséquences judiciaires kafkaïennes : jugements fondés sur des mensonges, des  inexactitudes, des rétroactivités, de la non-application des lois et d’interprétations ubuesques. »

Pour lire les conséquences judiciaires jointes à la lettre de Denis Dejustys à son fils cliquer Ici

  Les futurs historiens auront à leur disposition tous les documents qui confirment  tous les termes de cette lettre en consultant le dossier de cette affaire aux archives du tribunal de Bastia. Ils pourront alors se faire une idée de notre République qui était tout sauf exemplaire.

  Rappelons qu’en Corse l’Etat, sous le gouvernement Jospin, en cohabitation avec le Président Jacques Chirac, a joué la pègre contre les indépendantistes… et ils ont eu la pègre et les indépendantistes comme l’avait prédit le maire de Bastia, Emile Zuccarelli. 

 Tout se passe comme si les directives données à l’époque restent encore appliquées. Car aujourd’hui, apparemment, cette politique stupide se perpétue avec une administration et une justice complices des exactions mafieuses. Spoliations et discriminations se font au profit de promoteurs plus ou moins inféodés à la mafia, avec l’aval de la préfecture. Mais dans l’affaire qui crucifie injustement Denis Dejustys, la condamnation (inapplicable) ne bénéficiera pas aux escrocs puisqu’il n’est ni propriétaire des lieux ni héritier d’une succession conflictuelle. Il ne peut donc pas céder un bien qui ne lui appartient pas… 

  Cette absence d’exemplarité de nombreux dirigeants et d’élus explique l’inflammabilité de nos concitoyens vis à vis des pouvoirs publics et des politiciens aux promesses non tenues. Une administration décrédibilisée et une justice désacralisée sont à mettre sur le compte de leurs nombreuses bavures rarement sanctionnées. L’absence de volonté politique à faire respecter la Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen achève ce sinistre tableau...

Nicolas Baverez termine son article « La France schizophrène » (Le Point 2581 du 27 janvier 2022) par :
« (…) Le redressement de la France passe certes par la continuité des efforts engagés en faveur de la compétitivité des entreprises. Mais il ne peut réussir sans une modernisation radicale de l’État qui devrait être le cœur du débat présidentiel .» et Franz-Olivier Giesbert d’ajouter « (…) Dopés à la dépense publique, gavés de pensée magique économique dès les bancs des lycées, les Français ne sont pas prêts à entendre la vérité. Mais est-ce une raison pour ne pas la leur dire ? » 

La réforme de l’Administration et de l’Éducation Nationale devraient être au cœur du débat électoral…  

 Bernard Accoyer, ancien président de l’Assemblée nationale, dans son livre « Une affaire d’État » (Hugo Doc), dévoile les dessous ahurissants de cette patiente tentative de sabordage du parc nucléaire, cette filière d’excellence.
 Un article de l’hebdomadaire Le Point 2581
(du 27 janvier 2022) intitulé « Ce que nous coûtent les antinucléaires… » commence par : « Les prix de l'électricité flambent, mais 11 réacteurs nucléaires sont mis à l'arrêt pour maintenance, et le vent ne souffle pas, rendant les éoliennes inutiles. Pour éviter des black-out, la France est contrainte d'importer massivement de l'électricité et de booster ses centrales à charbon. Le gouvernement, au pied du mur, fait mine de découvrir un fiasco dont nos autorités ont pourtant écrit le scénario, du premier accord politique signé entre Lionel Jospin et les Verts en 1997 à la fermeture de la centrale de Fessenheim par Emmanuel Macron. » et cet article se termine par :  « La stratégie mise en œuvre est «habile»: des rapports biaisés donnent de fausses évaluations des coûts de développement des renouvelables, justifiant la mobilisation de sommes colossales. D'autres «sous-estiment les besoins futurs en électricité», imposant «la baisse du nucléaire dans le mix électrique ». « Depuis 20I2, la politique énergétique conduite par les gouvernements successifs relève du mensonge et de la manipulation», accuse Bernard Accoyer ».
   
 Une amélioration est vraiment souhaitable des rapports entre les élus et le peuple, fondée sur le respect de la vérité et des réalités réelles, cela devrait conduire la France vers une société plus harmonieuse et plus riche.

Lucas (1er février 2022) : Nous avons perdu la moitié de la production française en 20 ans, passant de 22% à 11%, cause de nos malheurs actuels. Et quand on entend le Ministre de l’Industrie actuel se targuer de ré-industrialiser la France sans rien changer, on ne peut plus croire en de telles balivernes.
Rappel de cette promesse de l’État qui n’a pas été tenue :

« 5 000 entreprises sont concernées par le plan textile, 1 000 d'entre elles ont signé un contrat avec l'Etat et se sont engagées, en contrepartie de la diminution des charges, à prendre des mesures en faveur de la protection de l'emploi, de la création et de l'embauche pour les jeunes et de l'aménagement et la réduction du temps de travail.
 A ces entreprises qui ont respecté leurs engagements, l'Etat dit aujourd'hui qu'il ne tiendra pas les siens ! (Protestations sur les bancs du groupe socialiste.)
 Et pour que ces entreprises, en plus, remboursent la diminution des charges qu'il leur a été consenti (Protestations sur les bancs du groupe socialiste), il faudrait que l'Etat dénonce celles avec lesquelles il a signé un contrat ! Ainsi non seulement l'Etat ne respecterait pas sa signature, mais encore, il se ferait sycophante!» 

Cliquer Ici                                     Extrait de l'essai "Armen_Charpentier" (publié sur ce blog) Cliquer

Maxime Asseo (La Croix du 7 février 2022) : "Une étude de la Fédération des délégués départementaux de l'éducation nationale révèle que 44% des directeurs d'école primaire ont été victimes d'insultes au cours de l'année 2020-2021. Il en ressort aussi que 5% d'entre eux ont été frappés."

Nicolas Baverez (Le Point 2583 du 10 février 2022) : «(...) La réponse de l'État aux défaillances dénoncées chez Orpea est caractéristique de la faillite des politiques publiques, qui, à l'image de l'hôpital, conjuguent inefficacité et inhumanité: elle repose sur l'intensification des contrôles et la multiplication de normes quantitatives qui ignorent la qualité des services rendus et obligent à recruter des bureaucrates pour gérer la complexité administrative et non des soignants, au risque d'accélérer le phénomène de démission qui touche les personnels de la santé et des soins à la personne. Elle multiplie des mesures technocratiques ou des effets d'annonce qui ne s'inscrivent dans aucune stratégie cohérente. Avec pour illustration la création en juillet 2020 d'une 5e branche de la Sécurité sociale consacrée à la perte d'autonomie mais sans aucun financement - l'année même où le déficit du régime général et du fonds de solidarité vieillesse culmine à 39 milliards d'euros.(...)» Ensuite Le Point révèle le scandale des maternités :

Phalène de la Valette et Mathilde Cesbron : «(…) tout est parti des accords de périnatalité instaurés en 1998, toujours en vigueur et complètement dépassés. (…) la France comptait quelque 1 500 maternités. On en trouve aujourd’hui moins de 500, alors que nombre de naissances, lui, est resté stable.(…) »
Anna Roy sage-femme, à l’initiative de #JeSuisMaltraitante : « Seule sage-femme face à 25 mères, 25 bébés, 25 familles ! Impossible dans ces conditions, de ne pas devenir maltraitants, malgré soi. »
Le professeur Olivier Picone : « Il y a des situations où l’on est à la limite de la dangerosité, voire dans la dangerosité.»

Cliquer Ici

Publié le 20/01/2022 13:11  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Trois réformes urgentes  -  par GillesBressiere

Trois réformes urgentes

  S’il est urgent d’alléger la pression administrative pour libérer la créativité et pour améliorer la productivité...

Franz-Olivier Giesbert (Le Point 2579 du 13 janvier 2022) : «La tiers-mondialisation de notre système hospitalier en dit long sur l'état de notre économie. Alors que nous sommes, avec l'Allemagne, le pays qui dépense le plus pour sa santé, nous manquons de tout, de personnel comme de lits de réanimation : tout l'argent déversé se perd dans les méandres d'une administration toute-puissante qui vit sous le régime de la société à responsabilité illimitée. Tels sont les effets de notre "communisme mou".»

  S’il faut aussi, rapidement, réformer l’institution judiciaire qui est à la ramasse avec ses délais bien trop longs et qui, bien trop souvent, débouchent sur des décisions idéologiques ubuesques qui favorisent l’explosion de la délinquance... (cf. ci-dessous 'Les Dalton se pavanent' l'éditorial de Franz-Olivier Giesbert - Le Point 2577 du 30 décembre 2021)

  Il est impératif de réformer l’Education Nationale avec une école publique où il soit possible de choisir entre deux formes d’enseignement : 

- Conserver des établissements publics utilisant le mode laxiste actuel avec peu ou pas de sanctions disciplinaires et restant inféodés aux contraintes des fondamentalistes religieux, des adeptes du «wokisme», de l’écriture inclusive, de l'idéologie transgenre, etc. (Il ne faut mécontenter personne).

Et tant pis pour le classement Pisa.

- Juxtaposer des établissements publics utilisant le fonctionnement éducatif qui a précédé la «révolution» de 1968.  Une éducation respectant une laïcité intransigeante et imperméable à la «cancel culture». Ce qui exige aussi de remettre au goût du jour cette ancienne forme de discipline scolaire qui privilégiait la concentration favorisant l’apprentissage : avec des classes studieuses, strictement respectueuses des enseignants (aucune insolence ou agression impunie) et attentives aux élèves (pas de harcèlement toléré). (Il suffit de convertir une partie du parc existant en établissements d'excellence).

L’inscription dans ces établissements d'excellence exigera un engagement par écrit par les élèves et leurs parents de se conformer aux règles inscrites dans une charte spécifique.

Sinon, si l’Education Nationale continue dans ses travers, sans offrir la possibilité de choisir un enseignement de qualité (cela tout en continuant de pouvoir permettre aux obscurantistes d’opter pour le laxisme actuel), les écoles privées continueront de foisonner (cf. la pétition ci-dessous).

Pétition qui circule sur le Net :

« Chère Madame, cher Monsieur,

Savez-vous qu’entre 800 000 et un million d’enfants sont harcelés ou cyber-harcelés chaque année ? Cela représente 6 à 10% des élèves ! Les effectifs des classes sont trop importants, il y a trop de chahut, l’autorité de l’enseignant n’est plus toujours respectée… 

Malgré la prise de conscience de l’ampleur du phénomène de harcèlement physique ou sur Internet, le système scolaire actuel peine à mettre en place des mesures efficaces pour l’endiguer. 

Pour les parents, le bilan est amer mais pas désespéré. Ce système scolaire défaillant n’est pas une fatalité. Il existe une solution alternative portée par des familles, des enseignants, des pédagogues, des personnes attachées au bien commun qui veulent donner à tous les enfants une éducation de qualité : l’école indépendante. 

Ces écoles alternatives privilégient un meilleur suivi des enfants, des classes plus petites, une plus grande proximité entre enseignant et élèves qui sont autant de moyens pour repérer et prévenir le harcèlement. 

Un seul objectif pour ces établissements : répondre aux besoins éducatifs de chaque enfant et l’accompagner dans son développement.

Ces écoles indépendantes font face à de nombreux défis d’ordre financier, administratif, juridique et ont besoin du soutien de tous pour exister. 

Je vous invite à lire et à signer notre manifeste pour le développement des écoles alternatives, une vraie solution contre le harcèlement et l’échec scolaire !

Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à l’éducation de nos enfants. »

Hervé Rolland - Président de la Fondation pour l'école

Commentaire d'Aurélie (25 décembre 2021) : Tous les problèmes de l'école : des sujets historiques ou scientifiques devenus tabous, du chahut en classe, des agressions verbales et physiques, des élèves qui arrivent dans le secondaire sans savoir lire, etc. n'ont jamais pu être résolus par la bien-pensance idéologique (imposée par une minorité agissante), adepte du "surtout pas de vagues", "cachons ces dysfonctionnements que l'on ne saurait voir", "il ne faut pas stigmatiser", etc. Alors, instaurer deux sortes d'écoles publiques pour satisfaire tout le monde, pourquoi pas ? 

Pétition lancée sur le Net par Sophie Audugé déléguée générale de SOS Éducation (30 décembre 2021) :

Chère amie, Cher ami,

Les lobbies transactivistes ont infiltré l’École et menacent la santé physique et mentale des élèves.

Ils ont réussi le tour de force de faire publier par le ministre de l’Éducation nationale une circulaire qui prend fait et cause pour la théorie du genre ressenti.

Cette circulaire est une violation sans précédent du sanctuaire que devrait être l’École de la République, impénétrable aux idéologies, aux croyances, aux politiques.

Il est scandaleux que le ministre ouvre la porte de l’institution scolaire à l’idéologie d’un genre ressenti qui supplante le fait biologique du sexe naturel. Il soumet les jeunes générations aux influences des lobbies communautaires qui cherchent à les convertir.

Les victimes en seront évidemment nos enfants, sensibles aux arguments d’un « bonheur garanti », à un moment de leur vie où le bouleversement identitaire de la puberté remet en cause parfois durement l’image qu’ils ont d’eux-mêmes, et celle que leur renvoient les réseaux sociaux et plus largement la société.

Les systèmes d’influence auxquels sont soumis les jeunes aujourd'hui sont d’une puissance effarante, à tel point qu’il est de plus en plus difficile d’en appeler à la raison et aux faits scientifiques.

La situation du changement de genre chez les enfants est pourtant désormais connue :

Les pays qui ont pratiqué la transition de genre chez les enfants font machine arrière.
De nombreux jeunes sous influence qui ont transitionné sont des « regretteurs » dont la vie est brisée.
Les traitements pédiatriques de changement de sexe sont expérimentaux et n’ont pas été approuvés pour une utilisation sur les enfants.
Les données disponibles conduisent à une conclusion : LA PRUDENCE !!!

C’est pourquoi Jean-Michel Blanquer doit retirer sa circulaire immédiatement.

Ne laissons pas nos enfants être les cibles des mouvements idéologiques qui veulent imposer une vision transhumaniste de notre société.

Il faut à tout prix faire annuler cette circulaire et prendre en compte la souffrance véritable de ces enfants qui ont besoin d’une aide appropriée, mais pas nécessairement de changer de sexe !

Et surtout il est urgent de s’attaquer aux vrais problèmes : les désastres des réseaux sociaux et du cyberharcèlement sur la santé mentale de nos enfants.

C’est pourquoi SOS Éducation lance aujourd’hui une pétition contre cette circulaire

Soyons clairs, par des techniques semblables à celle des sectes, les transactivistes font croire aux enfants qu’ils peuvent changer de sexe d’un coup de baguette magique avec à la clé le bonheur garanti.

Mais la réalité du processus de la « transition de genre » est bien différente :

Corps mutilés...
Puberté interrompue...
Traitements dangereux...
Médicaments à vie...
Infertilité...
Développement altéré du cerveau...
Dépression...
Regrets...
... La liste est encore longue.

Allez-vous laisser cette idéologie s’installer dans l’École ?
Qui portera la responsabilité de la création de filles à barbe, mutilées ?
Signez la pétition et transférez cet email.

Priorité à l'Éducation !

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

Les Dalton se pavanent

Quand on vous dit qu'il y a urgence à réformer une justice qui est à la ramasse avec ses trop nombreuses décisions ubuesques (prônant l'inversion des valeurs) qui font exploser la délinquance :

Dalton_30-12-21.jpg

Publié le 24/12/2021 15:20  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Trente milliards pour réindustrialiser la France

Trente milliards pour réindustrialiser la France : c’est très bien, sauf que sans supprimer les tracasseries administratives qui découragent les jeunes entrepreneurs, une part importante de ceux-ci continueront de s’expatrier dans des pays plus cléments pour fonder leurs entreprises. Il faut donc rendre facultatives toutes les normes inutiles qui plombent la créativité et réduire à l’essentiel les contraintes administratives en abrogeant celles qui ne provoquent que des gênes superflues.
Ensuite il faut réorienter les étudiants vers des études technologiques, 20 % des jeunes Français ont des diplômes scientifiques contre 45 % des jeunes Allemands.

Augmenter le nombre de policiers pour réduire l’insécurité : c’est très bien, sauf que sans réforme des institutions judiciaire et pénitentiaire, c’est mettre un cautère sur une jambe de bois. 

Augmenter le budget de la justice pour réduire le temps des procédures : c’est très bien, sauf que sans contrôle démocratique (avec des jurés populaires), les magistrats idéologues continueront à rendre des décisions immorales qui ne respectent ni les lois ni même les faits : bienveillants avec les délinquants, indifférents aux victimes, et féroces avec les innocents qui dérangent leurs convictions politiques ou qui contrarient de puissants intérêts occultes. Surtout il ne faut pas laisser les juges confisquer la démocratie.

L’État pourrait économiser des milliards simplement en libérant la créativité dans tous les domaines. Dégager goulûment toutes les normes qui ne concernent pas la sécurité pour ne conserver que celles qui lui sont nécessaires (sur les installations électriques par exemple), c'est à dire uniquement toutes les normes qui sont destinées à protéger les usagers. Toutes les autres : facultatives ! Ca ferait tant de fonctionnaires chargés de les appliquer en moins avec une baisse sensible du budget de l’État
Pourquoi engager des policiers si ceux-ci doivent se retrouver trop rapidement nez à nez avec les délinquants qu’ils ont eu tant de mal à serrer, par laxisme judiciaire (sursis renouvelés et cent mille peines non appliquées par an) ? 
Pourquoi donner des moyens financiers à une justice qui fonctionne si mal, parce que tout y est à transformer ou presque ? On pourrait faire beaucoup mieux pour beaucoup moins cher si l’on arrêtait de tolérer les pratiques mortifères de nombreux magistrats politisés ou complices des délinquants. Les jurys populaires coûtent beaucoup moins chers et sont bien plus fiables moralement. 
Pour réduire la surpopulation carcérale sans relâcher indûment les multirécidivistes, pourquoi se priver de louer les équipement pénitentiaires inutilisés des pays voisins mieux pourvus, comme le font les Belges avec les Pays-Bas ?

« Le bon sens est une valeur bourgeoise » dixit Guy Debord. 
Non ! Le bon sens est une source d’économie de l’argent public et surtout d’enrichissement des pays qui ne sont pas sclérosés par une administration kafkaïenne et une justice obsolète (toutes deux de types soviétiques ; et on a vu ce que ça a donné pour l'URSS et ses pays satellites).

Publié le 15/10/2021 10:05  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
L'agonie de l'État de droit  -  par ReformedelaJustice

L’agonie de l’État de droit  

  Quand la Justice n’applique plus les lois votées par les parlementaires et préfère légiférer elle-même pour aboutir à se montrer complice des délinquants, indifférente aux victimes et féroce avec les innocents ; quand la police ne reçoit plus aucun soutient des magistrats ni même des politiques (sauf dans la posture) : c’est l’agonie de l’État de droit…

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  Quel(le) candidat(e) à la présidence de la République a mis à son programme une vraie et importante réforme de la justice qui réponde aux exigences de cette tragique situation ? Augmenter le nombre de policiers (à envoyer au massacre) ? Construire des prisons (fonctionnelles dans sept ou huit ans) ? Donner des moyens supplémentaires à la justice (sans en changer le fonctionnement inapproprié actuel) ?

Ne laissons pas les juges confisquer la démocratie
 

Étienne Gernelle (‘Le Point’ n° 2562 du 16 septembre 2021)
La mise en examen d'Agnès Buzyn par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République pour «mise en danger de la vie d'autrui» est consternante. Non pas que les décisions de l'ex-ministre de la Santé soient exemptes de tout reproche, mais ce n'est pas aux magistrats d'exercer ce contrôle: c'est au Parlement et, en dernier ressort, aux électeurs! Confondant les fautes individuelles, qui seules sont de sa compétence, avec les choix gouvernementaux, les magistrats de la Cour, sous la férule de François Molins (procureur général près la Cour de cassation), s'érigent en juges des politiques publiques et s'essuient ostensiblement les pieds sur la séparation des pouvoirs. Il faut par ailleurs avoir l'hubris gonflée comme un zeppelin pour perquisitionner, comme ils le firent en octobre 2020, en pleine deuxième vague du Covid, les domiciles d'Agnès Buzyn, d'Olivier Véran et d'Edouard Philippe, qui avaient mieux à faire. Comment gouverner dans la crainte de voir son nom affiché sur un nouveau «mur des cons» et de devoir rendre des comptes à ces redresseurs de torts autoproclamés? La lâcheté et la volonté de couvrir ses arrières, qui sont déjà des réflexes répandus, risquent de devenir une règle absolue. A ce rythme, il faudra songer à graver sur le frontispice des ministères cette formule de Jules Renard: «N'écoutant que son courage, qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir.»  

Vincent Beaufils (Challenges n° 710 du 16 septembre 2021) :
«
(…) La Cour de justice de la République a bien sûr sa place pour juger des actes de corruption ou de trafic d’influence des membres du gouvernement. Mais ce n’est pas à elle de juger des choix politiques qui sont de la responsabilité de l’exécutif. C’est même un forme d’abus de pouvoir (…) »

C’est bien l’agonie de l’ État de droit…

Publié le 17/09/2021 11:11  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

L’arbitraire, sport national de l’administration

Extrait de l’article 7 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :
«(…) Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis (…)»

Le billet récent intitulé « La spoliation, le sport national de l’administration » n’est pas du tout exhaustif. En fait l’arbitraire, l’injustice et la spoliation sont des travers largement reprochés à l’administration. Ils contribuent à empêcher la France d’être réellement considérée comme un Etat de droit (et cela, c’est sans compter les innombrables règlements qui martyrisent notre économie (paysans, entreprises, etc.), ce qui conduit nos « cerveaux » à émigrer au bénéfice de pays moins tracassins). 

Voici un cas édifiant d’injustice et d’arbitraire perpétré par notre gouvernance française : 

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Commentaire sur 'Facebook' de Jean François Vigier , maire de Bures-sur-Yvette :

«  Il y a des décisions de l’Administration qui me laissent dans un état avancé de perplexité.
Alors que trois communes voisines, dont les quartiers s’entremêlent les uns aux autres (Gif et Bures) font la même demande de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle pour les mêmes raisons, à la suite de la sécheresse de 2020,que répond l’Etat selon vous?
Il accepte la reconnaissance pour deux villes, Gif et Gometz (tant mieux pour elles) et la refuse pour la 3ème, Bures-sur-Yvette, située au beau milieu des deux autres!
Ainsi, un Buressois ne peut en bénéficier alors que son voisin lui y a droit, les deux maisons étant séparées de quelques mètres.
Franchement, on doit pouvoir trouver une solution pour les citoyens de Bures dont les habitations ont souffert avec les mêmes effets de la même sécheresse qu’à Gif et Gometz.
Cela vaut bien un courrier au ministre pour signaler l’injustice de cette décision que mes concitoyens que j’ai informé ne comprennent toujours pas!
» 

«(…) Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis (…)» en réalité cet extrait de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen n’est plus qu’un vœu pieux.

Là encore le remède serait la constitution de Commissions de Contrôle Citoyen composées de jurés tirés au sort. 
Les victimes d’une décision administrative manifestement arbitraire et injuste devraient pouvoir faire appel à de telles commissions citoyennes réalisées en visioconférences (par souci d’économie). Ses membres en corrigeraient les conséquences néfastes pour les administrés lésés et, de plus, sanctionneraient les fonctionnaires fautifs. Car ceux-ci devraient effectivement être punis si l’on respectait les termes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. 
Par exemple, un premier écart se solderait par un avertissement, un second par une mise à pied avec perte de salaire, enfin par une exclusion définitive en cas de récidive. 
Plus d’emploi à vie pour les fonctionnaires indélicats.

En revanche il faut instaurer des récompenses au mérite (promotions et salaires). 
Un agent de la fonction publique bien impliqué dans son travail, performant dans le service rendu aux administrés, devrait en recevoir une gratification (meilleure progression dans l’accès aux échelons, meilleure rémunération).

Commentaire de l’historien Pierre Rosanvallon (dans l’hebdomadaire ‘Challenges’ n°708 du 2 septembre 2021) :
« (…) Le rapport de nos concitoyens au personnel politique et aux institutions publiques s'est encore dégradé. Selon votre sondage, les Français placent les responsables politiques en dernière position dans la liste des acteurs qui peuvent contribuer au progrès de notre pays et l'administration arrive en avant dernière position! La part des Français qui se défie du pouvoir semble de plus en plus importante et de plus en plus radicale.(…)
(…) Plus personne ne croit à la révolution ou au « grand soir ». En revanche, les Français sont devenus ultrasensibles à la qualité du lien social. Ce n'est pas un hasard si le respect, l'honnêteté et la loyauté arrivent en tête des qualités les plus importantes à leurs yeux d'après votre sondage. Dans une société de plus en plus individualiste, tout ce qui est perçu comme une atteinte à la personnalité est vécu de manière très violente. C'est cette évolution que je tente d'analyser en caractérisant quatre grands types d'épreuves que nombre de Français vivent personnellement et qu'ils considèrent comme insupportables: le mépris, l'injustice, la discrimination et l'incertitude.(…) »

Publié le 02/09/2021 18:12  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Le Pegasus de la justice française  -  par ReformedelaJustice

Le Pegasus de la justice française

Conflits d'intérêts, dysfonctionnements du PNF, «guerre» ouverte entre les magistrats et Éric Dupond-Moretti... le pouvoir judiciaire est en crise.

par Nicolas Baverez (article du journal 'Le Point' n°2554 du 29 juillet 2021)

La vendetta entre la magistrature et le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a connu un nouveau développement avec sa mise en examen, le 16 juillet, par la Cour de justice de la République pour «prise illégale d'intérêts». Ce procès constitue un nouvel avatar de la «guerre» que les syndicats de magistrats ont déclarée au garde des Sceaux dès le jour de sa nomination du simple fait qu'il était avocat. Jamais depuis les parlements d'Ancien Régime, le corporatisme judiciaire ne s'était exprimé avec plus de violence qu'avec la revendication des juges de nommer leur ministre, de préférence dans leurs rangs, comme si la justice était leur propriété et non pas au service des Français. Comme si la morale de leur caste se trouvait au-dessus des lois et de la démocratie.
Force est de constater qu'en écoutant durant des années, sans base légale, des dizaines de responsables politiques, d'avocats et de journalistes, les magistrats du PNF se sont livrés aux mêmes activités d'espionnage que les agents des services étrangers ayant eu recours au logiciel Pegasus développé par NSO. Comment exiger l'immunité des premiers et la poursuite des seconds? Comment ignorer la gravité des dysfonctionnements du PNF alors que ses propres membres règlent leurs comptes à grand renfort de procédures judiciaires? Comment ne pas relever que François Molins, procureur général près la Cour de cassation, se trouve lui-même dans une situation de conflit d'intérêts pour avoir donné son avis sur la mission d'inspection du PNF et avoir ouvertement été candidat au poste de garde des Sceaux?
Cette nouvelle crise est exemplaire de la débâcle de la justice française, dont le déficit de légitimité et d'efficacité constitue une menace majeure pour notre démocratie. À défaut de juger, les magistrats prétendent gouverner. Sur le plan pénal, ils ont engagé une lutte à mort avec les responsables politiques, quitte à mettre en péril la sécurité et la santé publiques en perquisitionnant et en saisissant l'ordinateur du Premier ministre et du ministre de la Santé en pleine pandémie. Sur le plan politique, les magistrats n'entendent plus appliquer la loi mais la faire. Ainsi de la Cour de cassation en matière de droit social. Ainsi du Conseil d'État, qui a renoncé à la défense des libertés publiques avec la proclamation de l'état d'urgence sanitaire mais qui multiplie les injonctions au gouvernement, suspendant le 22 juin la réforme de l'assurance-chômage en raison des incertitudes de la situation économique, avant d'exiger le 1er juillet d'accélérer la lutte contre le réchauffement climatique d'ici au 31 mars 2022, soit au cœur de la campagne présidentielle. Dans le même temps, la justice du quotidien est en panne. Les tribunaux judiciaires ont été fermés pendant trois mois au printemps 2020. Un jugement de première instance demande 309 jours en France, contre 19 au Danemark, et la durée moyenne d'une instruction pénale dépasse 5 ans. Enfin, l'exécution des peines est de plus en plus aléatoire. La France conjugue ainsi montée de l'insécurité et effondrement de l'Etat de droit.
Il n'est pas de développement durable sans système efficace de règlement des litiges, pas d'ordre public sans justice, pas de démocratie sans Etat de Droit. La prise de conscience que l'épidémie de Covid a provoquée en faisant mesurer aux citoyens le prix de la suspension des libertés publiques constitue une occasion unique de moderniser la justice. Une nouvelle donne s'impose qui permette de surmonter la guerre entre l'autorité judiciaire et les pouvoirs exécutif et législatif. Mais une révolution du statut et des moyens de la justice n'a de sens que si elle s'accompagne de profondes transformations dans la formation, la culture et la responsabilité des magistrats, qui doivent retrouver le sens de leur mission consistant à dire le droit pour tous dans des délais acceptables.
Napoléon ne s'était pas trompé en faisant du Code civil en 1804 une des «masses de granit» constitutives de l'unité nationale. A l'image de l'Italie, où Mario Draghi l'a placée au cœur du plan de relance, la justice doit aujourd'hui cesser d'être prise en otage par des élites françaises qui méprisent le droit et par des magistrats corporatistes pour devenir l'une des priorités de la reconstruction de la France.

(Cet article n'a été reçu que le 28 août 2021 - désolé pour le retard)

Publié le 28/08/2021 15:25  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Le bidonnage, un fléau mondial  -  par GillesBressiere

Le bidonnage, un fléau mondial

Quand les américains ont envahi l’Irak au prétexte bidon que ce pays possédait des armes de destructions massives… cela s’est soldé en final par un désastre humanitaire et politique… pour un coût militaire exorbitant !
Qui se souvient de Trofim Lyssenko qui a été placé au pinacle en l’URSS pour une théorie de l’hérédité absolument bidon ?… bien évidemment la science en l’Union Soviétique en a pâti longtemps.

Qui a commandité un article bidon dans le Lancet (cette revue renommée concernant la recherche médicale) pour disqualifier l’hydroxychloroquine en lui attribuant des méfaits imaginaires ? Article rapidement retiré mais qui a contribué à la suspension, par le gouvernement français, de ce médicament prôné par le professeur Raoult dans le traitement des malades du Covid 19.

Quand un important laboratoire a déjà engrangé 35 milliards de dollars fin juillet pour la vente de son vaccin et qu’il est de notoriété publique qu’il rémunère grassement des médecins influents ça alimente les doutes (que pèsent quelques dizaines de millions de dollars versés à des lobbyings quand on en espère des retombées de plusieurs milliards ?). 
C’était pourtant une mauvaise stratégie qui explique la défiance d’une importante partie de la population envers la vaccination.
Il eût mieux valu œuvrer sur les deux tableaux : le soin apporté aux malades, d’une part, et la vaccination des bien-portants, d’autre part. Cela n’aurait pas nui à la crédibilité de nos responsables politiques. 

« Les masques ne servent à rien mais quand nous en aurons ils seront obligatoires »… c’est vrai que les masques sont en fait une protection médiocre alors que la vaccination s’avère réellement efficace (il suffit d’observer les statistiques concernant des zones à faible taux de vaccinés par rapport à celles ou le pourcentage de ceux-ci est plus important).

A quand le jour où la France deviendra une République exemplaire en interdisant le bidonnage administratif (cf. le billet précédent), le bidonnage judiciaire des magistrats et le bidonnage de nos dirigeants ?

Commentaire de Bernard (28 août 2021) : Que la terre subisse un réchauffement, c'est indiscutable... mais si la cause officielle en était bidon ?... cliquer Ici

Publié le 25/08/2021 11:03  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

La spoliation, le sport national de l’administration

Le cas : il se situe dans un village de bord de mer comprenant déjà de nombreuses constructions dont beaucoup sont bâties en bord de plage. C’est un terrain constructible situé à environ 500 mètres du front de mer et séparé de celui-ci par trois parcelles dont deux sont déjà construites mais qui a été rendu inconstructible par une nouvelle règle établie par « la Protection du Littoral », un organisme qui par ailleurs permet en même temps à un nouveau restaurant de s’installer pas très loin, en bord de plage, et soit édifié en dur, cela en parfaite contradiction avec la Loi Littoral. Evidemment ça alimente les soupçons de corruption et de pots de vin. Car seul un promoteur douteux a financièrement de quoi obtenir de l’administration le pouvoir de transgresser les lois alors que le peigne-cul lambda se voit, lui, refuser arbitrairement un droit de construire pourtant légitime…

Le remède : quand de nouvelles règles rendent inconstructibles des terrains qui l’étaient auparavant, les administrations responsables devraient dédommager les propriétaires spoliés. Si de plus il appert que des fonctionnaires ont contribué à un scandale tel que celui révélé ci-dessus, ils se devraient d’être sanctionnés en étant obligés de contribuer financièrement à la réparation du préjudice commis sur les personnes lésées (cela en allègerait le coût pour la collectivité).

L’habitude ravageuse : tous ces services administratifs n’ont aucuns comptes à rendre alors que leurs décisions arbitraires sont comminatoires. Le pouvoir sans contrôle a toujours conduit à des dérives dramatiques c’est pourquoi des commissions éthiques composées de jurés tirés au sort devraient s’imposer, jurys ayant le pouvoir de sanctionner les fonctionnaires qui ont pris des décisions abusives ou frauduleuses et rétablir dans leur droit les victimes spoliées.

Quel présidentiable aura le courage de mettre à son programme cette nécessaire moralisation dont l’absence actuelle contribue à exaspérer les administrés ? Car ces décisions administratives arbitraires, abusives ou frauduleuses alimentent la grogne souterraine qui enfle chaque jour davantage, ce qui prépare les révoltes sporadiques à venir... ou pire…

Plus de services publics et moins de sévices publics !

LE BIDONNAGE ADMINISTRATIF

Voici les raisons invoquées par l'administration pour spolier l'acquéreur et la propriétaire dans le cas édifiant qui a été présenté ci-dessus. On y constate implicitement que seul l'argent à tirer d'une activité économique octroie la permission de construire dans une zone NM (inconstructible), et même pire, dans cette zone littorale, soi-disant interdite, située à moins de 130 mètres du rivage ! Extraits :

Considérant d’une part que le terrain d’assiette du projet se situe en zone UD du PLU ;

Considérant qu’il convient d’écarter les dispositions du PLU qui autoriseraient la réalisation du projet dans cette zone.

Considérant que le terrain d’assiette du projet est situé dans les espaces proches du rivage inclus dans un compartiment de terrain qui en aucun cas ne peut être considéré comme urbanisé au regard de la Loi Littoral malgré la présence de constructions implantées de manière éparse. Ce même compartiment de terrain se situe en discontinuité des agglomérations et villages existants au sens de l’article L121-8 du code de l’urbanisme qui dispose que « l’extension de l’urbanisation se réalise en continuité avec les agglomérations et villages existants ».

Considérant qu’en application de l’article L121-13 du code de l’urbanisme « l’extension limitée de l’urbanisation des espaces proches du rivage (…) est justifiée et motivée dans le plan local d’urbanisme, selon des critères liés à la configuration des lieux ou à l’accueil d’activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau »

Considérant qu’en l’espèce le projet n’est justifié ni par la configuration des lieux, ni par l’exercice d’activité économique nécessitant la proximité immédiate de l’eau

ARTICLE 1 : il est fait opposition à la demande susvisée.

Commentaires 

- Une zone UD est une zone constructible que, dans cette affaire, l’administration rend arbitrairement inconstructible en écartant les dispositions favorables du PLU.

- Ce terrain se situe bien au sein de l’agglomération existante, au milieu de constructions qui ne sont pas implantées de manière éparse, bien au contraire.

- La proximité immédiate, pour la Loi Littoral, est une zone située à moins de 130 mètres de la plus haute vague. Alors pourquoi imposer une activité économique exigeant la proximité immédiate de l’eau pour une parcelle située à environ 500 mètres du rivage ?

L'arbitraire et l'argent roi sont symptomatiques d'une démocratie bien malade.

Commentaire d'Aurélie (19 août 2021) : Il est clair, en analysant les termes des considérations administratives ci-dessus, que l'organisme chargé de la protection du littoral a pour réelle vocation de l'exploiter et non de le protéger. S'il y a des intérêts économiques pour des restaurateurs ou des promoteurs, rien ne leur sera refusé.

Publié le 08/08/2021 23:05  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut

Les socialistes nous avaient promis le socialisme

  Les socialistes et les verts semblent faire bon ménage ; pourtant les écologistes qui souhaitent nous obliger à remplacer les chaudières à mazout par des pompes à chaleur (n’émettant pas de gaz à effet de serre), savent-ils que les technocrates de gauche leur mettent des bâtons dans les roues ? 
  Il y a quelques années il était aisé d’installer une climatisation réversible (des bricoleurs de génie en avaient même déjà conçues et installées librement chez eux il y a plusieurs décennies). Différents modèles étaient en vente libres dans des grandes surfaces spécialisées dans le bricolage ; mais aujourd’hui les nimbus qui nous administrent ont supprimé cette possibilité d’être libre d’en acheter ! De plus le gaz réfrigérant nécessaire au fonctionnement d’une ‘clim’ est vendu à un prix exorbitant par un grand nombre de margoulins plus ou moins compétents qui ont réussi à se faire agréer administrativement !
  Peu de familles modestes peuvent remplacer une chaudière au fioul par des pompes à chaleur devenues trop chères et dont le coût d’entretien est maintenant prohibitif. Encore une liberté de bien faire pour la planète, de façon économique, abrogée par la technocratie !
  (Rappelons que la France émet trois fois moins de gaz à effet de serre que l’Allemagne grâce à l’énergie nucléaire, que les éoliennes sont à l’arrêt l’hiver quand on en a besoin, faute de vent ; et que les panneaux solaires ne fonctionnent plus la nuit… Ca devrait faire réfléchir…)

  Les socialistes nous avaient promis le socialisme c’est à dire plus de liberté, plus d’égalité et plus de fraternité et que nous ont-ils donné ? : moins de liberté (avec toujours plus de règlements et de contraintes), moins d’égalité (avec une caste de technocrates jouissant de nombreux privilèges ; et effectivement un nivellement par le bas de l’Education Nationale), enfin moins de fraternité (avec une société éclatée engendrant l’antagonisme des gens d’en haut vis à vis de ceux d’en bas, ceux des métropoles contre ceux des campagnes, ceux de la culture des lumières contre l’obscurantisme de l’inculture des « cancel culture » et surtout d’une administration au service d’elle-même, avec ses nombreuses tracasseries, contrôlant les citoyens en cognant ; eux qui attendaient d’elle de bénéficier d’un bien meilleur service).
  La montée de la violence actuelle devenait inéluctable dans ces conditions, d’autant que des magistrats idéologues prônaient l’inversion des valeurs. Une Justice complice des délinquants, indifférente aux victimes et féroce avec les innocents. Le mensonge y est considéré comme un moyen judiciaire comme un autre avec la tolérance de la falsification des faits.  L’arbitraire de la non-application des lois y est devenu monnaie courante. De simples « rappels à la loi », pour sanctionner de nombreuses agressions, achèvent de crucifier les victimes et leurs proches, quand ce ne sont pas des non-lieux ou des classements sans suite scandaleux. 
  Voilà pourquoi les socialistes, en ne faisant pas de socialisme durant quatre décennies, ont déçu bien des Français.

Commentaire de Lucas (21 juillet 2021) Sous la cinquième République, le socialisme à la Française a débuté son règne en mai 1981 avec la présidence d'un Mitterrand, personnage extrêmement ambigu, ancien croix de feu, décoré de la Francisque du Maréchal donc pétainiste jusqu'au retournement de la guerre au dépens des allemands, pour devenir un résistant en opposition avec De Gaulle, jouant de l’aversion de Roosevelt à son encontre, car il s’avère que le Président des Etats Unis d’Amérique, Franklin Delano Roosevelt était parent avec la famille du gendre de Pierre Laval (ce dernier ayant débuté comme avocat des pauvres proche de la CGT). Son gendre René de Chambrun, qui était de double nationalité, française, et américaine par sa mère Clara, sœur du gendre de Théodore Roosevelt, et qui avait comme parrain le président des Etats-Unis William Taft, successeur de Theodore Roosevelt, lui-même cousin lointain et oncle par alliance de Franklin Roosevelt.

René de Chambrun était surnommé « le petit lapin » par le Maréchal, ami de la famille et l’accompagna en 1931 lorsqu’il représenta la France lors du 150ème anniversaire de la bataille de Yorktown dirigée par le comte de Rochambeau, alors que le marquis de La Fayette était un ancêtre des Chambrun.

Josée de Chambrun est décédée en 1992 après avoir fréquenté les milieux les plus huppés de la cinquième République : Jacques Chirac, Claude Pompidou sont cités dans ses carnets journaliers. Elle connaissait bien René Bousquet, Préfet de Police sous Vichy (ayant organisé la rafle du Vel d’Hiv) et qui resta ami occulte de François Mitterrand.

Le comte de Chambrun, avocat dans son cabinet international,  est décédé sans postérité en 2002, à 95 ans. Ils ne furent aucunement inquiétés à la Libération. Il avait été, entre autres, l’avocat de la sulfureuse Coco Chanel (agente de l’Allemagne nazie) pour tenter en vain de capter leurs parts aux juifs Wertheimer, réfugiés aux Etas Unis en profitant de la situation en France, ce qui ne l’empêcha pas de retravailler pour eux après.

Publié le 20/07/2021 16:08  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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