La convocation judiciaire de Marine le Pen - par reformedelajustice
La démocratie avant tout
Marine le Pen, en vieille routière comme son père des méandres de la Justice, a eu raison de ne pas s’être rendue à sa convocation judiciaire en pleine période électorale, qu’elle soit coupable ou non, ce dont personne ne devrait avoir le droit de préjuger. Elle n’a pas eu tort de vouloir reporter cette audience après les élections législatives, craignant un traquenard de juges lancés à ses basques par des systèmes politisés (à gauche).
Post scriptum (ajouté le 27 février) : Marine le Pen a encore eu raison d'affirmer, lors de son meeting à Nantes le 26 février que si l'autorité judiciaire est légitime, le pouvoir judiciaire est illégitime (en constatant que les juges se sont arrogés le pouvoir de ne pas appliquer les lois votées par les députés, légiférant à leur place selon leur idéologie et leurs convictions personnelles).
Intoxication médiatique
Les journalistes qui ont présenté, à la télévision, le supplément d’investigation concernant la famille de François Fillon (confié à trois juges d’instruction), comme étant une mise en examen (sous-entendu : les prémisses d’une future condamnation), ont une fois de plus présentés les faits de manière biaisée, partisane, et devraient être sanctionnés (on peut rêver !) pour avoir, pour des raisons politiques, bafoué la présomption d’innocence.
La démocratie ne s’accorde pas du tout avec cette sorte de procès de caractère stalinien (fondés sur des faits déformés et même falsifiés, auxquels certains juges ajoutent le non-respect des lois de la République votées par le Parlement).
Une réforme du fonctionnement de la Justice s’impose où les décisions seraient rendues par des jurys populaires avec des juges veillant seulement au respect des lois (donnant la fourchette des sanctions qui irait de la relaxe au plafond prévu par la loi).
Non au juge omnipotent, oui au juge arbitre.
Post scriptum (ajouté le 27 février) : La nomination du juge Tournaire, du Syndicat de la Magistrature, très politisé à gauche, pour diriger l'instruction concernant le candidat à l'élection présidentielle issu de la primaire de droite, va alimenter la suspicion d'une manoeuvre ourdie par un gouvernement de gauche. Deux conceptions de la Justice pourraient s'affronter lors du scrutin :
- soit, comme actuellement, une Justice pour les énarques, où les magistrats peuvent légiférer par jurisprudence selon leurs convictions et leurs opinions politiques personnelles.
- soit une Justice pour le peuple, respectueuse des lois votées au Parlement, et contrôlée par des jurés indépendants tirés au sort dans les listes électorales, comme nous l'appelons de nos voeux.
Les électeurs auront-ils à choisir entre une Justice à bout de souffle, aujourd'hui suspecte ; ou bien une vraie Justice, empreinte d'éthique et d'indépendance politique?
Post scriptum (bis) : Emmanuel Macron a déclaré, le 24 octobre 2014, une fortune nette totale de 156 160,43 € alors que de 2010 à 2013 ses revenus étaient de 3 010 996 € ! (Cliquer ICI)
Les tapeurs de casseroles sont bien silencieux, les journalistes ne font pas de battage médiatique, et l'Administration comme la Justice semblent aux abonnés absents !
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