Déni du réel et vérités cachées : Vladimir Poutine 8ème dan - par GillesBressiere
Déni du réel et vérités cachées
Vladimir Poutine en est huitième dan
Comment dénazifier un état démocratique qui n’est pas nazi ?
Comment dépoutiner un état totalitaire qui s’appuie sur une armée, une police et une justice aux ordres ?
Vladimir Poutine, Recep Erdogan, Xi Jingping sont des chefs de gangs qui ont à leur disposition des moyens orwelliens considérables : militaires, policiers, judiciaires dont, pour certains, des systèmes puissants de reconnaissance faciale et d’écoute pour surveiller leur population. La désinformation est le moteur de leur oppression. Silence on incarcère ! Silence on tue !…
Un dicton dit que le pouvoir rend fou (le pouvoir absolu doit rendre absolument fou). Un examen psychiatrique du comportement de Vladimir Poutine semble donner raison à ce dicton. Il ne se situe plus dans le réel, il projette son fonctionnement de chef d’Etat nazi (incarcération et assassinat des opposants) sur le président démocratiquement élu de l’Ukraine. Il affirme, contre toute réalité, épargner les villes et la population. Le choix des mots pour masquer la réalité : ce n’est pas une guerre c’est une opération spéciale, etc.
C’est la conséquence prévisible que de nommer des présidents à vie favorise la corruption (c’est le cas avéré en Russie avec les copains coquins du Président devenus milliardaires). Même chose pour la Chine : le livre « La roulette chinoise – Révélations d’un milliardaire rouge » de Desmond Shum aux éditions Saint Simon – le révèle depuis l’intérieur de l’oligarchie chinoise.
Beaucoup de similitudes, à petite échelle, avec l’affaire Denis Dejustys : des réélus systématiques soutenus par la mafia qui peuvent compter sur l’administration et la justice pour spolier les petits propriétaires au bénéfice de promoteurs douteux qui ne respectent plus les lois. Même déni de la réalité en s’appuyant sur des termes mensongers ; même férocité spoliatrice en méprisant les lois de la République censées protéger les administrés.
C’est le problème induit par l’absence de contrôle démocratique.
Il est donc bon de limiter la durée des fonctions des hauts responsables politiques à deux mandats maximum pour pallier à cette corruption générée par la stabilité dirigiste de mafieux prévaricateurs.
Pour les élus qui sont réélus systématiquement, les maires notamment, d’une part, et les responsables administratifs et judiciaires nommés par le pouvoir, d’autre part, pourquoi ne pas instaurer des commissions éthiques pour lutter contre la corruption ? Le contrôle citoyen de l’appareil d’Etat est devenu indispensable… mais aucun candidat à la présidence de la République n’a mis cette légitime exigence à son programme !…
Il sera peut-être possible de dépoutiner la Russie. Le salut et la paix en Ukraine devrait venir de la nomenklatura russe qui devant un désastre prévisible, c'est à dire une victoire à la Pyrrhus* ou un enlisement, permettrait peut-être de déposer le maître du Kremlin et de le mettre à la retraite. On peut vaincre une armée, pas un peuple rebelle. Napoléon en a subi l'amère expérience en Espagne, Leonid Brejnev aussi en Afghanistan, là où, même la puissante Amérique de Joe Biden a du plier bagages récemment de façon humiliante. (* Une victoire ? La pire... russe : avec sa mise au ban des nations accompagnée de lourdes sanctions).
En France, l'absence de volonté politique apparente des candidats à l'élection présidentielle avec leur démagogie outrancière et irréaliste ne laisse rien présager de bon en termes de réformes nécessaires et urgentes.
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