La fin de l'abondance - par A-M_Mitterrand
La fin de l'abondance
Mes chers amis,
Finies les vacances. J’espère qu’elles ont été agréables pour vous. Moi je suis contente de vous retrouver sur mon Blog afin de pouvoir comparer vos opinions aux miennes et savoir si je suis dans le vrai. J’ai remarqué que l’expression « c‘est compliqué » à la télévision, à la radio, dans les discours des Politiques et dans le langage courant est le terme le plus usité pour résumer n'importe quelle situation, grave ou anodine : des difficultés dans un couple, un souci de santé grave, mais aussi, la peur, ou un désastre insurmontable ! « C’est un peu compliqué » et… le sujet, aussi dramatique soit-il, est clos. Non et non : Tout problème doit être affronté surtout quand il est dangereux pour l’avenir.
« IL a osé » Le Président a osé un vocabulaire juste pertinent pour exposer le bouleversement qui détruit la France : - Terminé l’abondance, les évidences et l’insouciance! Tout en restant bien élevé, il a prononcé des mots convenables pour dénoncer les malédictions qui nous tombent dessus à force de les nier. Outre les catastrophes naturelles : La sécheresse qui engendre des incendies… Les orages foudroyants sources d’inondations… La fonte des glaciers de haute Savoie… Les méfaits de la nature… Les virus qui tuent… La guerre chez nos voisins et autres calamités, qui ne sont pas du ressort du simple mortel, la violence humaine est un mal qu’il revient à l’homme - à lui seul - de maîtriser afin de ne pas la laisser s’accroître, se répandre et s’installer jusqu’à causer le naufrage de notre nation, ce qui va être le cas si la violence continue à s’exprimer en toute impunité.
Pour parler de la débâcle qui s’est emparée de notre pays, Le Président a utilisé un langage un peu moins affecté qu’à son habitude mais il a gentiment soulevé une vérité qui dérange. Maintenant, le plus dur est à faire : il faut sévir, Monsieur le Président. Les pompiers, les policiers agressés à l’arme blanche, les professeurs mal traités par leurs élèves, parfois décapités, les médecins, les soignants, insultés par les patients, les attaques à main armée, les rodéos sauvages qui renversent les piétons, la coke vendue librement par des racailles même dans les beaux quartiers parisiens. Et… pas de sanction. C’est un peu « compliqué » est-il murmuré. On peut voler, piller ou commettre un crime, pas de souci, le coupable ne risque pas grand’chose.
Les tribunaux ne punissent plus et défendent le coupable non la victime. Je cite un exemple concret de cette déviation. En février 2022 Une conductrice fonce sur un petit garçon de 8 ans qui traversait un passage clouté. Elle le percute, l’écrase avec la roue arrière, le traîne sous le châssis une vingtaine de mètres et s’enfuit. Un peu plus tard, interpellée par la police, elle est ramenée au poste puis : gracieusement libérée après avoir été auditionnée. Ni inculpée, ni placée en détention provisoire. Certes, la justice est trop débordée pour accepter de nouveaux cas de délits, les tribunaux ont besoin de moyens, les prisons sont pleines de détenus qui font la fête et les maisons de correction n’existent plus pour recevoir les délinquants mineurs de moins de 13 ans qui se multiplient. Ne sachant qu’en faire, ils sont confiés à des psychologues ou coachs spécialistes des bonnes excuses et indignes justifications. Ainsi absous ils repartent au combat.
Il faut cependant se défendre contre le fléau engendré par la permissivité aveugle et l’absence de punition qui a transformé l’homme en bête sauvage. Il n’a que des droits et aucun devoir. Exigeant, voire intempestif, souvent brutal, il ne respecte rien ni personne… Dès son plus jeune âge, l’être humain doit apprendre le sens du bien et du mal, la fierté du travail bien fait, et assimiler des principes et des valeurs auxquels il ne peut déroger sans le moindre châtiment.
La charité se pratique plus que jamais et n’arrange rien. Ceux qui en bénéficient non seulement ne remercient pas mais réclament toujours davantage. La gratitude n’existe plus. Le chômage s’accroît alors qu’il n’y jamais eu autant d’offres d’emplois, impossible de trouver un serveur, une employée de maison, un commis dans une boulangerie, un garçon-boucher. Le manque de soutien ressenti par les commerces les oblige à fermer boutique ! Le refus de travailler est attendu puisque tout le monde sait que le chômage rapporte plus que le travail. Autant faire la grasse matinée plutôt que partir au boulot tous les matins. Pourquoi se gêner? C’est offert par l’Etat !
Pour refuser de rétablir une situation si évidente, nos dirigeants doivent être intéressés aux profits que tirent les entreprises telles qu’Amazon… Facebook… et les autres… de la paresse des millions de désœuvrés qui dépensent leurs économies sur internet. Peut-être l’un de vous mes chers amis pourrait m’aider à découvrir à qui profitent la fainéantise et le non travail si bien organisés ?
Anne-Marie Mitterrand
Commentaire de François-Marie Arouet (9 septembre 2022): Voilà un bon sujet pour le CNR (Conseil National de la Refondation) afin de soumettre des solutions pertinentes aux élus. Le CNR ? Dommage que l'opposition ne veuille pas en entendre parler (ça nous donne une idée de ce qu'elle pense de la démocratie participative !)
Franz-Olivier Giesbert (Le Point 2615 du 15 septembre 2022) : Magistrat français est l’une des rares professions au monde où l'on n'a pas de comptes à rendre. Certes, contrairement à la légende, on a le droit, en France, de critiquer les décisions de justice. Sinon, l'auteur de ces lignes, qui ne s'en prive pas, croupirait depuis longtemps en prison. Mais longue comme le bras est la liste des juges les moins professionnels, sinon débiles, qui n'ont jamais été inquiétés - quand ils n'ont pas été «promus» - après s'être fourvoyés, quitte à détruire des vies, par exemple dans les affaires de Bruay-en-Artois, d'Outreau, du petit Grégory, etc.
Gilles Bressière (16 septembre 2022) : Une correction de cette terrifiante dérive de la justice est à mettre d'urgence dans l'agenda des réformes. Pourquoi ne pas utiliser la possibilité d'obtenir des solutions pertinentes en se fondant sur l'émergence induite d'un groupe de travail au sein du CNR ?
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