Etat faible = violences inadmissibles contre les forces de l'ordre - par ReformedelaJustice
État fort bisounours ou État faible tracassin?
Les dernières manifestations empruntes de violences contre les forces de l’ordre, avec des centaines de policiers et de gendarmes blessés, montrent une exaspération générale. Quand des manifestants plutôt pacifiques encouragent les casseurs, cela confirme un ras-le-bol partagé par de nombreux mécontents. Le refus forcené de la retraite à 64 ans n’est pas uniquement lié au vote de cette loi, c’est l’accumulation d’interdits, de déclarations obligatoires, en forme de pièges, à rédiger aux administrations ordinaires ou fiscales pour des contrôles tatillons.
Toujours plus de taxes et d’impôts et toujours moins de services rendus : services des urgences des hôpitaux sursaturés, maternités, gares SNCF, magasins de proximités et centres postaux de moins en moins nombreux, etc. Trop de radars, dont beaucoup ne sont placés qu’à des endroits lucratifs et pas spécialement dangereux. Radars qui sanctionnent de faibles dépassements (un conseil au législateur : moins de 10 km/h au dessus de la limite autorisée : oui à une petite amende mais non au retrait de point) alors que l’entretien des routes, qui laisse souvent à désirer, est bien plus accidentogène qu’un léger excès de vitesse.
Il est totalement inadmissible de laisser des idéologues violents s’en prendre aux pompiers, aux policiers ou aux gendarmes avec des pavés, des boules de pétanque ou des cocktails Molotov.
Tous les gouvernements successifs affirment s’en plaindre, mais ils ne font rien. Alors qu’ils auraient dû depuis longtemps restaurer l’autorité de l’État.
Pour restaurer l’autorité de l’État il faudrait :
- Que l’État devienne exemplaire
- Que l’État utilise mieux ses ressources
- Que l’État reprenne la main sur sa Justice
- Que l’État cesse de satisfaire les écologistes radicaux.
Que l’État devienne exemplaire en appliquant pour lui-même les lois qu’il a fait voter et non se comporter comme un État voyou comme son administration le fait trop souvent. Avoir enfin un État dont l’administration soit au service des citoyens et non à appliquer, sur les citoyens ordinaires, toujours plus de contraintes abusives et de contrôles excessifs. Quatre cent mille normes et règles qu’il faudrait enfin classer par ordre d’importance pour n’en garder que les vraiment utiles.
Que l’État utilise mieux ses ressources : c’est à dire supprimer les services peu ou pas utiles comme tous ces comités Théodules ruineux où les responsables gouvernementaux ont placé leurs copains et leurs copines en guise de remerciements. D’améliorer l’hôpital en réduisant le personnel administratif (36 % actuellement) au profit des soignants, des services d'urgence débordés, etc.
Que l’État reprenne la main sur sa Justice pour éviter la République des juges. Réapprendre le respect des lois au Syndicat de la Magistrature, politisé à l’extrême (25 % des effectifs) qui a édité « un bréviaire du manifestant » (d’extrême gauche évidemment) et qui se montre d’un laxisme ravageur envers les délinquants : ceux qui brisent les vitrines, incendient le mobilier urbain et les voitures, ou bien qui, c’est tellement pire, jettent des pavés ou des cocktails incendiaires sur les forces de l’ordre. C’est aussi refuser que les décisions prises par nos élus soient censurées par des magistrats idéologues, mais faire plutôt l’inverse : que leurs jugements iniques soient censurés quand il ne respectent pas les lois de la République.
Que des Commissions Citoyennes soient instaurées avec des jurés tirés au sort, dont le panel représente toutes les différentes opinions, puissent invalider des décisions de justice anormalement politisées et réparer ainsi l’iniquité de magistrats dévoyés.
Que des Conventions Citoyennes soient mises en place, qui, recevant les informations contradictoires des experts de toutes les opinions, plancheraient sur un sujet d’intérêt général et pourraient avantageusement aider à légiférer en amont des parlementaires. Député et sénateurs qui, en finale, promulgueraient des lois bien rédigées par des juristes compétents à partir des suggestions citoyennes.
Adopter une Démocratie Éclairée pour ne plus subir la vindicte de la populace, plus ou moins ignare ou manipulée par les populistes, lorsque cette dernière est appelée aux urnes par referendum. Et surtout en finir avec l'exubérante croissance de l'État-nation bureaucratique.
Que l’État cesse de satisfaire les écologistes radicaux pour opter pour des mesures environnementales vraiment pertinentes. Est-ce qu’en réduisant de 40% les émissions de gaz à effet de serre en France qui n’en produit que 0,9% du total mondial on va sauver la planète alors que la Chine installe toujours plus de centrales thermiques à charbon ? Si la Chine, l’Inde et les USA, qui en émettent ensemble 64% avaient la bonne idée d’en faire une réduction de 40% : là, l’effet serait réellement positif sur le climat !
Ecologistes radicaux, c’est contre les gouvernements de ces trois pays pollueurs que vous devriez en priorité manifester votre réprobation !
Conclusion : à voir les dégâts occasionnés par un État faible dont l’administration a pour apparente vocation de tracasser les citoyens par des contrôles tatillons sur des règles et des contraintes plus ou moins ubuesques et trop nombreuses ; il semble urgent de devoir apaiser les administrés par des mesures rassurantes afin de leur offrir de bien meilleurs services avec des aides réelles appliquées par des fonctionnaires qui pourraient enfin être aussi appréciés que ceux bienveillants et utiles des pays d’Europe du Nord. Sera un État fort et respecté celui qui obtiendra une telle amélioration.
Commentaire de Gilles Bressière (4 mai 2023) : Macron s’est donné 100 jours pour réindustrialiser la France.
Il faudrait prendre pour exemple les USA qui ont pris des mesures fiscales très importantes, avec une simplification administrative pour accéder aux financements et aux permis. Ils ont ainsi siphonné les capitaux européens parce que nos industriels préfèrent s’installer sur le territoire américain, découragés par notre millefeuille administratif. Sur le Vieux Continent ils doivent jongler entre les niveaux européen, nationaux et régionaux dont la France a multiplié les strates supplémentaires et les contraintes administratives.
Proposition de simplification pour la France qui ne peut revenir facilement sur les niveaux : communaux, communautés de communes, départementaux, régionaux et nationaux qui ont été créés dans notre pays : il suffirait simplement de ne considérer comme décisionnaire qu’un seul de ces niveaux administratifs, dont il reste à choisir lequel ; tous les autres n’ayant plus qu’une voix consultative et plus du tout impérative.
Aides fiscales et financements qui devraient être facilités et qui s’ajouteraient à cette simplification administrative, afin de rendre enfin attractive l’industrialisation de la France en drainant de nouveaux investissements.
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