Former sans informer : la volonté de tromper - par Voltaire
Quand les mensonges deviennent des "vérités"
L'éditorial de Franz-Olivier Giesbert dans 'Le Point' du 3 mai 2018.
"La désinformation ne cessant, comme l'ignorance, de faire des progrès, les mensonges, à force d'être répétés, ont tendance à devenir des "vérités". " (Pour l'éditorial complet, cliquer sur le titre).
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DESINTOX
Sur la chaîne ARTE (émission ‘28 minutes’ du 25 janvier 2018) à propos de Macron ‘Président des riches’ :
Selon un rapport de l’OFCE, avec les dernières mesures prises par le gouvernement, les 5% les plus modestes devraient voir baisser leurs revenus de 0,6 % tandis que les 5% des plus aisés les verront progresser de 1,6% avec une augmentation moyenne de 1730 € par ménage.
Bruno le Maire, le ministre de l’économie, a riposté en affirmant devant des journalistes que l’OFCE arrivait à ce résultat en omettant les mesures favorables aux plus modestes : la revalorisation de l’allocation adultes handicapés, l’augmentation du RSA et le maintien du crédit d’impôt pour les aides à domicile. Bruno le Maire prétend que ces trois éléments ne sont pas intégrés dans le rapport de l’OFCE ; alors qu’en réalité ils ont bien été pris en compte dans les calculs faits par cet organisme.
Force est de constater que Bruno le Maire, énarque, maîtrise parfaitement le « mentir vrai » si bien enseigné à l’ENA.
Commentaire de Véronique (26 janvier 2018) :
Je suis une téléspectatrice régulière des informations sur ARTE sinon comment connaître des réalités qui ne sont pas révélées sur les autres chaînes du service public comme par exemple cette statistique présentée il y a deux semaines :
En Allemagne, les migrants maghrébins, qui ne sont que 1 % de la population immigrée, commettent 17% des crimes et délits tandis que les migrants venus d’Europe de l’Est, qui représentent 55 % de la population immigrée, n'en commettent que 37 %. L’analyse des allemands est que des jeunes hommes solitaires sont plus enclins à commettre des agressions que des migrants accompagnés de femmes.
Les statistiques ethniques étant interdites en France, où on préfère casser le thermomètre plutôt que de mesurer la température, il est beaucoup plus difficile d’appréhender le réel pour trouver les moyens d’y faire face.
Il ne me semble pas inutile de rappeler que ces statistiques allemandes ne concernent que l’Allemagne et uniquement les migrants.
En revanche, le malaise dans les prisons françaises, suite à un attentat commis par un terroriste islamiste radical (trois gardiens blessés), nous rappelle que ce malaise est surtout le fruit de la surpopulation carcérale (69 000 détenus pour 58 000 places). Je ne me souviens plus des raisons invoquées par les autorités pour ne pas faire comme la Belgique qui, faute de cellules en nombre suffisant elle aussi, s’adresse aux Pays-Bas, mieux pourvus, pour y incarcérer son trop plein de condamnés dans de bonnes conditions.
Les Belges seraient-ils plus intelligents que les Français ?
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Une loi est en gestation pour lutter contre les "fake news" sur Internet
(Serait-ce une arme à double tranchant ? Voir ci-dessous : "Comment tromper...")
Qui va se prononcer sur ce qui est vrai ou ce qui est faux ?
Quel service de l'Etat aura en charge le respect de la doxa ?
Quels seront les moyens utilisés pour nous astreindre à être des bien-pensants ?
(4 janvier 2018 : Voltaire vous présente ses meilleurs voeux dont le souhait de pouvoir vivre dans une démocratie exemplaire).
Commentaire d'Antoine (5 janvier 2018) : "Quels seront les moyens utilisés... ?"
Il est à craindre que ce soient des mesures administratives, prises dans l'opacité la plus totale, sans aucun contrôle démocratique.
Commentaire d'Aurélie (5 janvier 2018) : Le programme électoral d'Emmanuel Macron prévoyait une baisse d'effectif dans la fonction publique (120 000) et une réduction du nombre de parlementaires (députés et sénateurs). Serait-ce une fausse nouvelle ?
Comment tromper par une information tronquée
(Voir aussi le dernier commentaire du 11 décembre 2017 sur "Rumeur" avec les élections territoriales en Corse et un extrait du livre de Pierre Péan "Compromissions")
Les retraités verront leur pension augmenter de 0,8 % au 1er octobre
http://www.lefigaro.fr/social/2017/09/18/20011-20170918ARTFIG00122-les-retraites-devraient-etre-revalorisees-de-08-au-1er-octobre.php#fig-comments
En fait, ce n’est que la retraite sécu qui est concernée par la hausse de 0,8 %. Les retraites complémentaires restent bloquées jusqu'en 2018 (renouvelable) selon la règle “inflation moins 1%” autant dire augmentation zéro tant que l’inflation ne sera pas de plus de 1% par an. (Cadre moyen, si ta retraite CNAVTS est de 800 € / mois et ta retraite complémentaire de 2 400 € / mois : ton augmentation ne sera que de 0,2 % en revanche celle de la CSG sera bien au total des deux pensions de 1,7 % au 1er janvier 2018).
Commentaire de Lucas :
Mais pendant ce temps, le pouvoir en place n’a toujours pas fixé de calendrier pour réduire le train de vie de l’Etat et le mettre en conformité avec la saine gestion d’une vraie démocratie (vertueuse).
On a toujours en France des trains de vie de nababs moyen-orientaux d’opérette pour les « gens du pouvoir : 1000 personnes au « Château » (l’Elysée), 577 députés (dont 100 se déplacent pour voter les pires lois) et 348 sénateurs coûtant autour de 20.000 € / mois par personne, autant de fonctionnaires de l’Ed’Nat’ (éducation nationale) dans les bureaux que d’enseignants sur le terrain. Et tout « ça » avec une dette de 2200 milliards d’euros, coûtant à l’heure actuelle 44 milliards d’€ annuels de frais financiers, en espérant que le coût de l’argent ne va pas brutalement augmenter, ce qui reste possible.
Mais pendant ce temps, on pressure les retraités, c’est beaucoup plus simple. On est proche de la pure malhonnêteté.
Hold up d’Etat
Déjà, en plusieurs fois, l’Etat a ponctionné la caisse de retraite des salariés pour combler le trou de celle des fonctionnaires, au nom de la solidarité entre les caisses.
Commentaire de Robert Mideau :
Nouvelle spoliation des retraites prévue, venant s’ajouter à celles déjà en cours
On sait déjà que le blocage larvé de toute revalorisation des retraites agirc-arrco depuis 2013, coûte environ aux retraités 10% de revenus en moins, avec lesquels il faut payer des prestations qui, elles, ont augmenté, ce qui pour certains représente un déficit pouvant aller jusqu’à 20%. Après la pseudo hausse de 0,8%, on attend les 1,7% de prélèvement supplémentaires de la CSG.
C’est déjà proche de la spoliation, mais nous allons y arriver, car ce n’est pas fini. Le but larvé du pouvoir en place et de ses énarques semble être de ruiner les retraités à petit feu, tout en les désignant comme responsables de la situation actuelle. Le principe est connu : désigner un bouc émissaire au peuple et lui demander la permission de l’extraire de la communauté pour l’assainir.
Le magazine économique “les échos” annonce le 13/11 à 12:19
Fusion Agirc-Arrco : la retraite des cadres risque de baisser dans un an
Sous le régime actuel, les voies de solution des déficits sont l'augmentation des cotisations, la non-revalorisation des pensions servies, la redéfinition de quelques paramètres techniques ou encore l'altération de divers avantages familiaux.
En clair, le principe de l'intangibilité des pensions liquidées était acquis et infranchissable. C'est ce verrou qui saute désormais pour l'avenir avec le lot d'incertitudes qu'il comporte.
L'objectif recherché par l'accord signé en 2015 est de ne plus recourir à des hausses de cotisations employeurs ou salariés.Corrélativement, cela signifie que les pensions liquidées ou en cours d'acquisition seront les leviers permettant de pallier une situation déficitaire.
Il nous reste donc, collectivement, environ un an avant de voir tomber une muraille, une sorte de tabou partagé : celui consistant à croire que les pensions liquidées voyaient leurs montants gravés dans le marbre. Selon certaines évaluations, il faut s'attendre à une baisse du niveau des pensions de 9 % d'ici à 15 ans… baisse qui commencera dès 2019.
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-175917-fusion-agirc-arrco-la-retraite-des-cadres-risque-de-baisser-dans-un-an-2129679.php#fOrd44DsDHbf2iII.99
0,8 % de hausse des retraites a-t-on annoncé publiquement ?!...
Comment tromper par une information dissimulée
L'éditorial de Franz-Olivier Giesbert sur l'hebdomadaire 'Le Point' N° 2356 du 2 novembre 2017 :
«La veuve noire », grand roman de l'islamisme français
Pardonnez-moi de déranger. Je sais que les agents de police du camp du Bien sont très occupés ces temps-ci et je crains de les distraire dans leur mission, voire de troubler leur digestion. Ils sont en effet débordés: d'un côté, il y ales flots d'accusations déversés sur le hashtag « Balance ton porc »qu'ils boivent goulûment(c'est le mot « balance » qui choque, la cause étant évidemment juste, essentielle); de l'autre, il y a les lamentables indignations contre la visite à Paris du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
AI-Sissi foule aux pieds les droits de l'homme, clament d'une même voix les islamistes et les idiots utiles de la bonne presse, sans jamais évoquer le terrorisme qui ensanglante régulièrement son pays. Un blogueur de Mediapart ose le surnommer le « Pinochet égyptien » et beaucoup de médias grand public répètent comme des perroquets ce genre de fadaises. Même L'Humanité, journal naguère mieux inspiré sur le terrorisme islamiste, a fini par rejoindre le chœur des imbéciles. On se frotte les yeux. Faut-il que nos cerveaux soient infectés par l'inculture et là propagande islamiste ! Le moindre tyran est toujours accueilli à Paris avec un tapis rouge par la bien-pensance dès lors qu'il ne participe pas à la lutte contre les islamistes. Après que son prédécesseur, un Frère musulman du nom de Morsi, a été renversé par des manifestations monstres, l'actuel président égyptien, élu au suffrage universel, lutte contre l'islamisation de son pays, où des coptes chrétiens sont encore souvent massacrés et leurs églises brûlées : rien que le mois dernier, un prêtre était assassiné au Caire et les corps de 20 coptes de haute Egypte étaient découverts décapités en Libye. Des informations qui, bien entendu, n'ont pas été mises en avant dans nos journaux qui avaient sans doute des sujets plus importants à traiter.
Que l'anti-islamisme d'AI-Sissi soit à l'origine de la haine que lui vouent tant de nos chers confrères, cela ne fait aucun doute: ils ne trouvent pas grand-chose à redire quand les hautes autorités du Qatar, de la Turquie ou d'autres pays« droits-de-l'hommistes» de ce type viennent traîner leurs bedaines sur les parquets cirés de l'Elysée. L'islamisation des esprits est tellement avancée que des troisièmes couteaux de l'extrême gauche osent qualifier de «martyr» le terroriste qui, début octobre, a tué deux jeunes filles à la gare de Marseille-Saint-Charles.
Qu'arrive-t-il à notre pays? Est-ce la fatigue? L'aveuglement? Le désespoir? Dans un haletant roman d'espionnage,« La veuve noire» (1), qui se passe en partie en France, l'écrivain américain à succès Daniel Silva nous renvoie une image terrifiante de nous-mêmes. Il a commencé à écrire son livre, publié aux Etats-Unis l'an dernier, avant la vague d'attentats de 2015. L'action se déroulant dans un futur très proche, il y a dans son histoire quelque chose d'affreusement prophétique.
Daniel Silva nous emmène d'abord dans une France où 4 000 agressions antisémites sont comptabilisées chaque année (synagogues attaquées, magasins pillés, tombes profanées, maisons vandalisées, etc.), le tout dans un déni général. Quand, dans le premier chapitre, deux garçons et une fillette de confession juive sont attaqués, jetés à terre, couverts de crachats, de gnons - sans compter les coups de couteau - par six jeunes musulmans dans le centre de Toulouse, les médias n'écoutent que leur courage qui leur commande de ne pas stigmatiser, la belle excuse: ils écrasent l'affaire.
La France semble revenir peu à peu, par la gauche, à son antisémitisme originel qu'incarna un homme comme Edouard Drumont, anticapitaliste de droite, auteur de «La France juive », le «Mein Kampf» français, qui fut l'un des grands best-sellers de la fin du XIXe siècle. Jules Guesde, figure de l'ultragauche socialiste, n'hésita pas à faire un moment cause commune avec ce triste sire. Aujourd'hui, bénéficiant d'une complaisance coupable, l'islamo-gauchisme couve en son sein un antisémitisme qu'il camoufle à peine sous un antisionisme .
«La veuve noire» n'est pas un pamphlet antifrançais, mais un thriller réussi autour du terrorisme. Nuance. Même s'il met le doigt sur nos lâchetés, Daniel Silva fait vivre dans son roman des personnages positifs de nationalité française, animés par un authentique esprit de résistance. Au fil de son récit, dont les détails semblent puisés aux meilleures sources, il nous alerte sur les avancées du terrorisme. Tout, dans ce livre, est si prémonitoire qu'on est convaincu, en le refermant, qu'il est temps d'agir.
Inutile de se mettre martel en tête: l'histoire de France a montré que notre peuple était capable du pire et du meilleur. Quand elle commence par Pétain, c'est toujours pour finir par de Gaulle. «Les Français arrivent tard à tout, écrivait Voltaire annonçant la Révolution française, mais enfin, ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors, ce sera un beau tapage.»
Eh bien, tapageons, tant que nous en avons encore le droit! .
1. «La veuve noire », de Daniel Silva. Traduit de l'américain par Philippe Mortimer (HarperCollins, «Nain>, 544 p., 19,90€).
Commentaire d'Antoine :
La mode récente de "balance ton porc" fait un tabac, à juste titre. Pourquoi ne touche-t-elle que le monde chrétien ?
Au Pakistan ou en Afganistan, un tribunal islamique peut condamner des parents à offrir aux mâles de la famille lésée le droit de violer leur fille encore mineure, comme réparation du préjudice subi. Il est vrai que dans ces pays on marie des fillettes de dix ou douze ans à des vieux barbons moyennant rétribution. Silence ! Il ne faut pas stigmatiser !
Comment tromper par peur de révéler les réalités
Ouvrons notre blog à Claire Polin de SOS-éducation avec "Quand les professeurs osent parler" :
"Chère amie, Cher ami,
Je voudrais vous partager ma petite découverte des vacances.
Il s’agit d’un livre récemment publié, écrit par un professeur de philosophie : Du Mammouth au Titanic, la déséducation nationale, d’Anne-Sophie Nogaret.
Peut-être l’avez-vous entendue sur une radio ou croisée dans l’un de vos journaux favoris ?
En tous cas, elle ne mâche pas ses mots.
Son témoignage vous plonge dans les rouages inhumains de l’Éducation nationale.
Et, franchement, la descente fait froid dans le dos, même si elle a beaucoup d’humour et une plume fine et agréable.
Des livres témoignages de professeurs, j’en lis régulièrement depuis des dizaines d’années. C’est malheureusement monnaie courante et c’en serait presque désespérant.
Si je n’œuvrais pas au sein de SOS Éducation, si je ne voyais pas que les choses PEUVENT bouger, j’aurais peut-être été tentée de fermer sagement le livre... pour ne pas savoir.
Déni de réalité.
Par lâcheté.
C’est d’ailleurs ce que dénonce Anne-Sophie Nogaret dans son livre...
... et dans sa vie de professeur.
Ce qui me plaît particulièrement dans son témoignage, c’est cette grande clarté de jugement.
Car elle ne se contente pas de vider son sac. Elle nous décortique les mécanismes à l’œuvre, met à jour les nombreux sophismes sous-jacents, ces faux raisonnements qui aveuglent et poussent avec conviction aux pires absurdités.
Je l’ai déjà remarqué avec plusieurs personnes, devenues « profs » après avoir travaillé en entreprise : on n’entre pas dans l’Éducation nationale sans subir une insidieuse transformation.
Et ce livre explique bien pourquoi : le seul moyen de soumettre un professeur, c’est la manipulation.
C’est la pratique managériale la mieux partagée de l’Éducation nationale.
Le professeur doit être suffisamment souple pour prendre les coups avec le sourire.
Car dans le prisme en vigueur, l’agresseur est une victime.
Gare à vous si vous sortez du rang, surtout si c’est pour sanctionner !
Et même s’ils ne sont pas d’accord, au fond, les professeurs s’autocensurent, au nom d’une idéologie devenue nouvelle morale du meilleur des mondes.
« Ils l’oublient trop souvent car cela les arrange, mais les profs constituent à eux seuls la pierre angulaire de l’école : bien qu’ils n’aiment rien tant que se représenter eux-mêmes en victimes de l’institution, ils en constituent pourtant la meilleure courroie de transmission. Sans leur concours diligent, l’idéologie à l’œuvre depuis des décennies n’aurait jamais pu agir de façon si efficace. De façon (du moins je l’espère) inconsciente, ils sont passés maîtres dans l’art de se tirer une balle dans le pied et de pleurnicher ensuite sur le sort qui s’acharne, incapables de comprendre que ce « sort » n’existe pas et qu’ils s’infligent eux-mêmes ce sur quoi ils se lamentent. »
Oui, j’apprécie aussi sa force de caractère qui refuse de compromettre son amour de la République et des élèves.
Ou simplement sa dignité, que beaucoup de professeurs ont enfouie profondément pour pouvoir se laisser insulter par les élèves sans avoir à les punir...
... et plus particulièrement : sans avoir à les punir contre l’avis de leur hiérarchie.
Et que dire des passages hauts en couleurs sur l’incroyable pantalonnade du bac, où la présidente du jury, après avoir vainement tenté de lui faire remonter les notes par différents moyens de pression lui lance : « ce qu’il vous faut savoir, c’est que le contenu d’une copie n’intervient pas dans sa notation » !
Tout le monde en prend pour son grade.
Car les parents aussi sont responsables de la faillite. Non pas tous, précise-t-elle : comme il y a encore des professeurs honnêtes, la plupart des parents soutiennent les professeurs.
Mais le vice du système est justement de ne pas les prendre en compte : par le truchement de la judiciarisation et par le simple fait qu’on entend davantage celui qui fait scandale, les parents les plus pénibles sont aussi ceux devant qui on s’agenouille.
Et enfin, l’auteur révèle avec audace les contradictions extrêmes de ces vaillants défenseurs de l’égalité et de l’antiracisme, qui prônent sans le savoir les pires communautarismes...
Les solutions nécessaires pour s’en sortir ?
Anne-Sophie Nogaret n’y va pas avec le dos de la cuillère :
Revenir à la « verticalité symbolique » : au-dessus de l’élève, le professeur, qui lui-même est soumis à une évaluation non idéologique ni administrative, mais disciplinaire et réellement pédagogique
Remettre à leur place les parents qui couvrent les violences de leurs enfants
Se débarrasser des syndicats idéologiques qui « cogèrent » l'Éducation nationale
Remettre à la justice et aux services de santé mentale les élèves qui en relèvent, pour éviter la psychologisation et la judiciarisation outrancières
Stabiliser les programmes scolaires : les disciplines ne se renouvellent pas tous les 5 ans...
Favoriser les enseignements progressifs, permettant à l’élève de répéter et de progresser à son rythme
Assurer les prérequis à chaque niveau
Revaloriser l’enseignement technique
Former les professeurs par un tutorat avec des enseignants chevronnés
Oser dire à certains qu’ils ne sont pas faits pour être profs
Désidéologiser les inspections pour en faire une évaluation honnête des compétences des enseignants...
Si je devais retenir une chose de ce livre, c’est le courage.
Nous devons, vous et moi, encourager les professeurs à tenir leur rôle, contre les élèves injurieux voire violents, contre les pressions psychologiques incroyables de leur hiérarchie, contre la bien-pensance hors sol, digne d’un roman orwellien et surtout, peut-être, contre leurs propres peurs."
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