Bon sens paysan versus idéologie sophistiquée de bobos - par Voltaire
L’anathème est jeté contre tous ceux qui souhaitent que la Justice française fonctionne différemment.
Un choix non encore vraiment formalisé dans l’opinion publique commence malgré tout à interpeller les électeurs entre une Justice fondée sur les réalités réelles et une Justice fondée sur des réalités virtuelles.
Quand des locataires de l’OPAC sont obligés de déménager pour être mis à l’abri de dealers violents qui les terrorisent (*). Dealers moult fois arrêtés par la police et aussitôt rendus à leurs activités mortifères par une Justice fondée sur l’idéologie de la repentance et de la culture de l’excuse, idéologie de gauche prônée par le Syndicat de la Magistrature (un tiers des magistrats). Idéologie qui fait qu’un patron est forcément coupable face à un salarié indélicat, ou qu’un bourgeois mérite d’être cambriolé par de « pauvres » monte-en-l’air (appartenant souvent à de riches réseaux mafieux importés d’ailleurs). Ou encore qu’un homme politique de droite, forcément politiquement incorrect, doit être exclu des scrutins de la démocratie.
Voulons-nous continuer à voir exploser la délinquance en clouant au pilori ceux qui osent s’en insurger, au prétexte fallacieux qu’ils ne respecteraient pas l’Etat de Droit ?
L’Etat de Droit cela veut normalement dire : appliquer les rigueurs de la loi envers délinquants, comme en Angleterre ; ainsi que de respecter la présomption d’innocence. Mais...
Quand on est coupable il vaut mieux être jugé en France (on ne sera pas trop sanctionné) ; quand on est innocent il vaut mieux être jugé en Angleterre (on sera mieux protégé).
(Cliquer Justice féroce avec un innocent ou encore laxiste ?)
(*) Voir le billet de Gilles Bressière : « Un Etat de Droit ou un Etat de Barbarie »
PS à l'attention de François Hollande : "Monsieur le Président, sachez que, dans une vraie démocratie, il est permis de critiquer le fonctionnement de la Justice. Nous attendons pour nous gouverner un Président qui ait la stature d'un homme d'Etat et qui s'attaque au mauvais fonctionnement actuel de la Justice. Pas de façon virtuelle sur la foi de la logomachie sophistiquée des énarques, mais de façon réelle. Augmenter la sécurité par une baisse de la délinquance, éviter de fabriquer des "coupables" pour satisfaire des injonctions occultes, seraient les garants d'un Etat de Droit Exemplaire que nous appelons de nos voeux.
L'ENA enseigne à ses élèves l'art de tenir de merveilleux discours séducteurs pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes. François Hollande (énarque) a tenu en 2012, au Bourget, un discours d'une qualité exceptionnelle. Il a promis l'inversion de la courbe du chômage pour décembre 2013. Emmanuel Macron (énarque) fait mieux aujourd'hui, dans une harangue hypnotique, il nous promet qu'à la fin de son mandat, s'il est élu Président, les chômeurs ne seront plus que 7 %. On est prié de le croire. Bruno le Maire (énarque), par une très belle annonce moralisatrice (sans se préoccuper de la présomption d'innocence) justifie sa récente désertion. Alain Juppé (énarque) nous fait savoir qu'il est prêt à prendre ses responsabilités (en négligeant le vote de la primaire, cela en orchestrant sournoisement ses soutiens) pour se présenter comme le sauveur la droite, laissant ainsi admirer son immense grandeur d'âme.
Tous ces énarques clouent au pilori ceux qui osent s'attaquer au fonctionnement de la Justice.
Faut-il absolument conserver en l'état notre institution judiciaire, en la sacralisant aveuglément ? Alors que cette Justice a largement contribué à favoriser l'expansion des "territoires perdus de la République", pudiquement appelés "zones de non-droit" !
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